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Critique de Alfaric


Les amateurs de méchas vont adorer car les points communs sont assez intéressants. Mais attention il s'agit là d'un roman plutôt épuisant, à l'image de la série "24h" : de l'action, de l'action et encore de l'action de la première à la dernière page. Cela ne ralentit jamais !!!

Nous suivons la bataille de la forge Orestes à travers une structure en POV (qui peut hacher ici le déroulement du récit) : le tankiste Varco, la réserviste Cally, l'analyste Feist, l'administratrice Henrietta Severin, Djared Crusius l'executor fetial et son famulus Sonne, Lau le commandant scitarii accro à l'adrénaline des corps à corps, Gearhart la Fureur Rouge, princeps maximus de la Legio Invicata qui ressent les premiers symptôme de la folie, Vancent Kung le pilote de mécha surdoué, Prinzhorn le pilote de mécha débutant, Tarses le moderati tourmenté… et toute une galaxie de POV secondaires qui sont autant de zooms humanistes dans le cadre d'une guerre totale (comme ce jardinier handicapé mental autrefois héros de guerre).

Tous ont un rôle à jouer dans la grande guerre des machines qui va secouer la mégalopole géante : il faut s'unir ou périr ! C'est donc tout naturellement que comme d'habitude un carteron de crevards carriéristes font tout faire pour mettre en pratique la théorie du choc dans l'espoir d'augmenter leurs privilèges, car ils sont persuadés être destinées à la grandeur donc d'être au-dessus du lot commun qui pour eux n'existe que pour les servir (toute ressemblance avec votre supérieur hiérarchique n'est que purement fortuite…).

Avec autant de POV, les hardcore readers font trouver des trucs hétérogènes, inégaux ou mal ficelés car en l'état l'écheveau est toujours perfectible pour améliorer le rythme du l'intrigue. Et puis on retrouve les lacunes récurrentes du Abnett's style avec une fin précipitée puisque la plus grosse baston du roman est traitée hors-champ lors d'une bonne vieille ellipse des familles, ce qui nous laisse orphelin du destin de nombreux personnages.
Dans tous les cas un des meilleurs livres de Dan Abnett, mais est-ce surprenant vu qu'on pioche largement dans "Necropolis" pour y adjoindre une bonne dose du tonnerre mécanique de "Double Eagle" ?
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