Dans la société marchande, en effet, tous les plaisirs s'achètent et se vendent. Les agents les plus solvables s'offrent des plaisirs « haut de gamme ». Les autres, des plaisirs de qualité médiocre, ou « bas de gamme », voire du simili. Tous sont aliénés, en ce sens qu'ils ne maîtrisent plus le besoin d'un plaisir perpétuellement renouvelé qui les entraîne dans une spirale inflationniste où il faut gagner plus pour jouir davantage sans jamais parvenir à égaler les dieux et les héros qui règnent sur l'Olympe des plaisirs éternels.