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EAN : 9782290379226
224 pages
J'ai lu (01/03/2023)
3.4/5   131 notes
Résumé :
Amis de longue date, Édouard, Marc, Agathe, Julien, Claire et Sylvie décident d'organiser un week-end "comme au bon vieux temps". Au programme : traîner, manger n'importe quoi à n'importe quelle heure, jouer, dormir, picoler...

Un an c'est le temps qu'il leur aura fallu pour organiser ce séjour sans enfants et sans contrainte. Trois jours, c'est le temps qu'il aura fallu pour que ce fameux week-end en vase clos vire au cauchemar...

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Critiques, Analyses et Avis (50) Voir plus Ajouter une critique
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Ça vous dirait trois jours avec vos cinq meilleurs potes, dans une chouette baraque dotée d'un grand terrain et d'un garde-manger bien garni, sans compter une cave pourvue de bonnes bouteilles à profusion, et tout ça sans bourse délier ? C'est ce que propose très généreusement Édouard à sa bande d'amis de longue date, parmi lesquels Marc, le « Capitaine » (un titre régulièrement remis en jeu depuis 30 ans qui désignait à l'origine le plus méritant des deux, mais qui se réduit maintenant à des considérations financières). L'épouse de Marc, Agathe, est également conviée, elle fait partie de l'équipe depuis le temps où ils étaient étudiants en école de commerce, et elle en médecine. Elle sortait avec Julien, à l'époque. Elle ne travaille pas, mais s'occupe encore très activement de leurs trois enfants, même si l'aîné a déjà 22 ans.
Le troisième mousquetaire, c'est Julien, le moins grande gueule, celui qui joue les arbitres, celui qui est toujours d'accord, celui qui ne menace d'être un rival. Il vient avec sa femme Claire, plus récemment intronisée dans le groupe, mais qui s'est vite fait une place en son sein. Faut dire que ça l'a aidée de tromper Julien avec Marc, même si c'est « pour la bonne cause ». D'ailleurs elle a des projets sympas pour le week-end...
Ah, j'ai failli oublier : y a Sylvie aussi, l'ex-femme de Julien et mère de son fils Matthieu. de temps à autre, Édouard « prend du bon temps » avec elle, mais elle n'en prend pas trop, de son côté, allez savoir pourquoi.
Tout le monde est là, on entasse les bagages dans le monospace, et c'est parti pour 750 km ponctués d'engueulades, de vieilles rancoeurs qui ressortent, et de musique du bon vieux temps pour assaisonner.
Car ce week-end de rêve, qu'ils ont mis un an à finaliser, ils savent tous d'avance que ce sera l'occasion de recracher tous les vieux comptes à régler, et de se mettre copieusement sur la gueule. Mais avec de la bonne bouffe et de la picole à profusion, ça va bien se passer, n'est-ce pas ?

Mais en fait non, tout va partir en vrille très vite, et vu l'ambiance dès les premières pages, on se demande vraiment pourquoi ils ont été assez cons pour avoir accepté ce projet qui ne pouvait que se solder par un très mauvais moment à passer. Et certains n'imaginaient pas que les choses déraperaient autant. Une ambiance de m...e, je vous dis ! J'en ai d'ailleurs vite eu marre, ils m'ont fatiguée ces cinq affreux, avec leur mépris des autres, leur soi-disant supériorité et leurs stupides rivalités. Et les bonnes femmes ne valent pas mieux que leurs mecs, n'en déplaise aux féministes pures et dures qui passeraient par là ! Tant pis si je me fais taxer de pisse-vinaigre, mais franchement, on a là un concentré de bêtise et de veulerie qui ne fait pas honneur à la gente féminine ! Je ne compte pas le nombre de fois où j'ai soupiré en me disant « mais qu'est-ce qu'elles foutent là ces nanas, elles auraient du en profiter pour prendre du bon temps de leur côté ».
Bon, il y a un semblant d'histoire, quand même. Et un personnage inattendu qui va faire irruption dans la maison, et constituer le fameux grain de sable qui va gripper la machine. C'est à peu près le seul rebondissement plausible en 220 pages. Il y en a d'autres, mais franchement, j'ai presque ri tellement c'était mal amené.

Enfin je ne vais pas en faire une tartine, certains autres lecteurs ont adoré, moi j'ai trouvé ça ennuyeux, pas crédible pour un sou et en plus l'écriture au présent qui se veut immersive, mais ça fait juste pas naturel du tout. Certes c'est un premier roman, et le climat « étouffant et anxiogène » décrit par la quatrième de couverture est bien là, mais ça ne suffit pas à rendre passionnante ces histoires de règlements de comptes entre mâles aux égos surdimensionnés, et ces geignardises de femelles insatisfaites de leurs vies. C'était la première fois que je remportais un livre dans le cadre de la MC Mauvais Genre, mais franchement, si j'aurais su j'aurais pas venu !

Ce qui ne m'empêche bien sûr pas de remercier Babelio et les éditions J'ai Lu qui n'y sont pour rien si j'ai coché la mauvaise case.
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Nathalie ACHARD. Week-end entre amis.

Ils se sont rencontrés, il y a déjà vingt-cinq ans, sur les bancs de cette école d'ingénieurs et depuis se fréquentent assez régulièrement, Édouard, Marc et Julien. Cette année ils ont décidé de passer un long week-end, tous ensemble, avec leurs conjointes ou ex-conjointe, dans la grande maison d'Édouard où le gîte et le couvert seront assurés, aux frais de la princesse, en l'occurrence le propriétaire de la demeure. Ce séjour a nécessité une longue préparation : une année entière. Marc se déplace beaucoup hors de la France pour son travail, difficile de trouver une date rapidement d'où cette planification. Son épouse, Agathe est femme au foyer et gère les trois enfants, Romuald ( 22 ans), Léa (17 ans), Antoine (6 ans). Julien est salarié sédentaire ; il a eu un enfant, Mathieu avec son ex-épouse, Julie, une musicienne qui, a fréquenté ces trois copains de longue date fait partie du voyage. La seconde épouse, Claire est également présente, elle est infirmière. Édouard est directeur de son entreprise, célibataire et sans enfant. Ils se retrouvent tous afin d'emprunter un monospace et de pratiquer le covoiturage. Les six acolytes prennent place dans le véhicule et vogue la galère : 750 kilomètres avant de rejoindre le lieu de leur villégiature.

Nous allons assister, dès le départ, au point de rencontre à de petites escarmouches entre les sois disant véritables amis. Des notions de préséance, de priorité apparaissent et témoignent de certaines rancoeurs, de regrets… le voyage est long et l'arrivée tardive offre un nouveau motif de tension. La maison est isolée du village, elle possède un grand parc. C'est une vaste demeure bourgeoise. le repas a été préparé par Marie, une voisine. le réfrigérateur regorge de victuailles. La boisson ne manque pas. Ces trois jours devant être uniquement consacrés à la détente, boire, manger et s'amuser.

Édouard, fait visiter les lieux, attribue les chambres. Ils s'installent tous au rez-de-chaussée. L'étage et le grenier ne sont plus que des pièces inoccupées et laissées en l'état. Une seule interdiction : nul, à part Édouard, le propriétaire des lieux ne doit descendre à la cave. Cette mesure va frapper de surprise les visiteurs… Au cours de leur séjour, les reproches des uns et des autres, la jalousie, les entourloupes des uns envers les autres, les coucheries, le partage des conjointes, toutes ces évocations, ces aventures dévoilées vont plonger le groupe dans uns délation de plus en plus vive. Et un randonneur va même échoué et être plus ou moins bien accueilli. Il serait blessé et pas de médecin à proximité. le téléphone fixe est coupé et les portables ne peuvent fonctionner : lieu isolé et sans antenne. L'angoisse monte. Agathe s'inquiète pour ses enfants. Les reproches ne se font pas attendre… Ce week-end qui, n'aurait dû être que repos, voit apparaître la frayeur chez les uns, l'inquiétude chez les autres. Des conciliabules se font entre les participants. Marc, qui a hérité du titre de « capitaine »' depuis cinq années pense pouvoir bénéficier de faveurs par rapport à ses « subalternes ». Et ne parlons pas de la place congrue attribuée aux épouses ou ex compagne !

Peu à peu les langues se délient. La dépression de Sylvie, l'alcoolisme d'Agathe, les coups de canif dans les contrats de mariage, les liaisons, les changements de partenaires au sein de la communauté, l'agressivité de Marc, la jalousie cachée de Julien, la domination indirecte de Édouard, toutes les pièces du puzzle se mettent en place. Et le séjour idyllique vire au cauchemar ? Quelle sera l'issue de ces trois jours de farniente ?

Cette lecture me laisse sur l'expectative. Ce roman noir, révélant la personnalité de chacun me donne une certaine amertume, un sentiment de mal être. Oui, je sais les relations tissées au cours de la jeunesse finissent par s'étioler avec le temps, les devoirs et les tâches des protagonistes. Se réunir pour proférer des reproches, des remords, des rancunes, de la jalousie, toute cette animosité, de l'envie, était voué à l'échec dès le départ. Je vous laisse libre de choisir cette lecture. Bonne journée.
(05/07/2023).
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Je lis très peu de polars. J'ai tout de même succombé à ce Week-end entre amis à l'approche du rendez-vous du Quai du polar de Lyon, histoire d'être en phase avec ce qu'il se passait là-bas, l'autrice étant une des invités du festival… il s'agit d'ailleurs de son premier roman. Cela fait presque un an que ces amis essayent d'organiser ce fameux week-end ensemble, sous l'impulsion d'Edouard. L'idée est de se retrouver dans sa maison de famille, sans les enfants. le temps de faire coïncider les agendas, les voici enfin réunis, Édouard, Marc, Agathe, Julien, Claire et Sylvie. le programme est de se détendre, et de « profiter ». Pour autant, l'ambiance a du mal à s'installer et peu à peu vire doucement au cauchemar, dans ce lieu où le réseau ne passe pas, où débarque un promeneur perdu et où d'anciennes rivalités se règlent. Edouard est menaçant et hautain, Marc est suffisant, Julien et Sylvie semblent perdus, Agathe est stressée et Claire est obnubilée par son désir d'enfant. de plus, chacun se demande pourquoi la cave d'Edouard reste une lieu interdit. J'ai beaucoup aimé la tension qui monte crescendo dans ce polar en vase clos qui a l'intelligence de créer continuellement de fausses pistes. Aucun des personnages n'est vraiment sympathique, même Claire avec son désir d'enfant, car le lecteur a accès à ses côtés les plus sombres et ses actes les moins flatteurs. Personne n'a envie de côtoyer de tels personnages, surtout le temps d'un week-end. Ce livre est un roman de genre, avec ses codes, qui remplit efficacement son office de nous laisser sur un sentiment désagréable. Il ne donne pas très envie d'organiser de tels week-ends et, même si j'ai aimé changer un peu de style de lecture, de lire tout de suite un autre roman du même genre, tant l'atmosphère qui règne au sein de ce groupe d'amis reste longtemps à l'esprit ensuite.
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J'avais repéré ce roman lors de la masse critique mauvais genres. Je ne l'ai pas gagné et il n'était pas dispo à la bib, je me suis donc laissée tenter par l'achat en librairie…

Marc, sa femme Agathe, Edouard, Sylvie, Julien et sa femme Claire vont passer un week-end entre amis. Mais ce moment va paraître pénible à toute la bande tant il est dominé par les rancoeurs tenaces qui se sont renforcées au fil des années : Marc a un égo surdimensionné, il se fait appeler « le Capitaine », Edouard essaie tant bien que mal à lui tenir tête mais lorsqu'il prend l'avantage, ça ne dure jamais longtemps. Julien est le plus effacé des trois, comme un témoin de l'affront permanent entre les 2 premiers. Les engueulades sont permanentes. Les femmes ne sont pas valorisées non plus : Sylvie est seule et dépressive, Agathe a renoncé à ses études de médecine pour élever ses 3 gosses et Claire essaie désespérément d'avoir un enfant.
Il y a aussi évidemment les coucheries passées et présentes… « Copains/copines, malsain la ruine », disait mon grand-père. Mais il y a pire : Tony, l'invité de dernière minute blessé à la cheville, qui va faire tout basculer…

Tous ces faits donnent le côté anxiogène du roman dès le début ; j'ai aimé cette ambiance. Mais j'attendais les coups de théâtre qui n'arrivent pas vraiment et surtout la fin aurait méritée d'être plus développée. Dans l'ensemble, c'est pas mal mais trop déséquilibré.
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Bonsoir les babeliophiles aujourd'hui petit retour sur ma dernière lecture.
Voici réuni enfin 5 ami(e)s Édouard, Marc,Agathe,Julien,Claire et Sylvie pour un Week-end entre amis d'où le titre de ce livre.
Je reste sur ma faim et je ne vous cache pas que je m'attendais à mieux,alors oui je l'ai dévoré car je voulais vraiment savoir que cachait tous ces personnages. Chacun avec leurs secrets leurs problèmes leurs relations on va dire que tout n'est pas au beau fixe.
Personnellement je n'ai trouvé que les 70 dernières pages intéressantes.Apres le reste ce n'est que la description des personnages. Sûrement que lauteure à voulu nous mettre au plus prêt de ces ami(e)s malheureusement cela traînait en longueur. Mais comme je dis toujours ceci n'est que mon avis personnel.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
-Arrêtez ! Arrêtez !
( ....)
-Arrêtez. ce qui s'est pas N'ouvrez pas cette trappe, je vous en prie. Laissez-la encore fermé. Juste quelques minutes.
Elle s'assied par terre en tailleur. Silence et immobilité.
- Quelques minutes ... Je voudrais juste quelques minutes. Tant que la trappe est fermée, on ne sait pas ce qui s'est vraiment passé. On ne sait pas ... Et quand on ne sait pas, on peut encore espérer... Juste quelques minutes.
pages 216-217.
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— Ne me dis pas qu’on est les premiers ?
— Oh, ça va ! C’est juste un putain de retard !
Édouard éclate de rire. Car personne ne peut raisonnablement s’étonner de la situation.
— Eh oui, Julien, vous êtes les premiers. Mais ça ne présente pas que des inconvénients : vous allez pouvoir choisir les sièges les plus confortables en attendant les autres. J’ai préparé du café, je vous l’apporte.
Julien se tourne vers sa femme, Claire, et lui demande :
— Tu as besoin de quelque chose, ma chérie ?
Claire le regarde avec étonnement, comme si elle ne s’attendait pas à le voir ici, à côté d’elle. Elle se sent incapable de lui répondre quoi que ce soit. C’est toujours la même chose. Lorsqu’elle se retrouve en présence d’Édouard, elle a le ventre noué. Et la perspective de passer tout un week-end avec lui et le reste de la bande la tétanise.
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Julien, salarié sédentaire, était celui qui pouvait le plus facilement se libérer. Même s’il avait un fils, Mathieu, âgé de huit ans, né de son précédent mariage avec Sylvie, dont il était divorcé depuis quatre ans. Tous deux avaient mis en place, dans le calme et la maîtrise d’eux-mêmes, un système de garde partagée équilibré, parfaitement huilé, supportant mal les exceptions – lesquelles servaient généralement de prétextes à déterrer de vieilles rancœurs. Pour ce week-end, qui les concernait aussi bien l’un que l’autre, Sylvie était en charge de leur fils et devait donc trouver une solution de garde. Julien ne voulait pas entendre parler d’une baby-sitter. Il n’avait pas confiance. Hors de question également de solliciter sa mère à lui, trop âgée pour veiller sur l’enfant trois jours durant.
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Hors de question également de solliciter sa mère à lui, trop âgée pour veiller sur l’enfant trois jours durant. C’était une petite veuve chétive que les brutalités de la vie avaient usée jusqu’à la corde. Les yeux en permanence humides, elle vouait à son fils une sorte de culte apeuré qui faisait perdre à la vieille dame tous ses moyens quand ils étaient en lien. Et cette peur s’était reportée sur son petit-fils, qui n’hésitait pas à en profiter pour faire tout ce qu’il voulait quand il était en sa compagnie. Avec, parfois, une pointe de cruauté qui faisait frissonner Sylvie d’un dégoût qu’elle s’échinait à très vite oublier. Restaient les parents de Sylvie, en province, mais prêts, en fonction de leurs activités du moment, à venir passer quelques jours chez leur fille pour s’occuper du petit.
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Svlvie est paralysee. Elle a l'impression qu'elle retrouvera plus jamais l'usage ni de son corps ni de la parole. [...]. Elle ne peut plus rien faire, les quelques idées qu'elle réussit à grand-peine à façonner se delitent immédiatement, dissoutes dans la terreur. Ça y est, ça recommence. Elle perd pied, elle est à sa merci. Elle va bientót devenir étrangère à elle-même pour être capable de supporter le supplice à venir. Pour ne pas prendre le risque de se défendre et de vivre des souffrances encore pires. Pour ne rien empecher, ne rien freiner, afin que sa torture prenne fin le plus rapidement posibie. Puis d'un coup, alors qu'elle a fermé les yeux et que sa résignation commence à diffuser dans son corps une forme dégradée de sérénité, Édouard se redresse et la libère.
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