Il y avait cependant un homme, monsieur Toshisuke Nasu, qui, dans le feu de la controverse, se rangea de mon côté. Il déclara, selon son opinion, que tout homme doté de la patience et de l'intelligence nécessaire pouvait apprendre cet art, et peu importe qu'il soit japonais ou étranger. A cet instant précis, il me proposa donc de commencer à m'enseigner dès le jour suivant, afin de prouver que l'archerie japonaise peut être apprise et pratiquée par un Occidental.
Dans la pratique de l'archerie, il y a toujours une place pour l'improvisation. Les possibilités de variations dans la manière, la technique, le timing, la façon de se tenir, l'extension, le lâcher de la flèche, sont infinies et même après plusieurs années de pratique, vous ne ferez jamais deux tirs identiques. Le charme de l'archerie repose sur la variabilité et la potentialité des changement possibles.