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EAN : 9782377350957
336 pages
Archipoche (03/01/2018)
3.2/5   53 notes
Résumé :
Londres 1880.
Un assassin insaisissable, invisible, opère dans le quartier de Limehouse. Le peuple, la presse, la police, l'ont surnommé le Golem, du nom de cette créature de la mystique juive, démon sanguinaire fait d'argile, capable de se défaire et de se reconstituer à volonté. Le journal intime d'un certain John Cree révèle qu'il serait le mystérieux Golem, décrit ce qu'il appelle son œuvre d'artiste, le massacre minutieux et jubilatoire de deux prostitué... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Publié en 1994, le roman le Golem de Londres » ,thriller victorien qui emprunte à l'épouvante,.a connu un beau succès en librairies à travers le monde .et ce roman a été adapté à l'écran par le réalisateur Juan Carlos Medina, avec Olivia Cooke et Bill Nighy, et reçu le Prix du jury du festival du film policier de Beaune en mars 2017.

Dans ce roman victorien de Peter Ackroyd, biographe de Charles Dickens nous montre un détective qui enquête dans un but précis : prouver l'innocence d'Elizabeth Cree, une jeune femme et artiste de music-hall accusée du meurtre de son mari. la folie meurtrière du tueur en série qui sévit dans le Londres des années 1880.

Le récit se déroule à plusieurs voix : journal intime de John Cree, journaliste puis auteur dramatique raté, mort par empoisonnement, comptes rendus judiciaires du procès d'Elizabeth, sa femme, suspectée d'avoir empoisonné son mari, puis le récit proprement dit d'Elizabeth, depuis sa jeunesse jusqu'à la réalisation de son rêve : devenir artiste au côté de Dan Leno, qui a effectivement été un des plus grands acteurs comiques de la scène victorienne.

Du début à l'incroyable révélation finale, le lecteur est tenu en haleine par la description hallucinante de la société victorienne que propose l'auteur : on plonge dans les profondeurs de la misère dans les quartiers populaires de Londres e roman propose une plongée impressionnante dans le monde du spectacle de l'époque et une belle ambiance gothique du Londres poisseux des rues mal famées de la fin du 19ème siècle particulièrement bien rendue et ajoute pour beaucoup au climat de tension que l'on ressent tout du long d'un récit qui sait ménager ses effets, et notamment un twist final particulièrement inattendu et plutôt bien foutu.

Les personnages possèdent une belle épaisseur, notamment ceux gravitant autour du héros ( des acteurs de cabaret) rajoutent à ce climat singulier d'un film un peu lent à démarrer, mais au final, particulièrement haletant et qui aurait largement mérité une sortie en salles, eu égard à la production classique des films d'horreurs qui sortent régulièrement au cinéma.

Et pour votre gouverne, même si cela ne vous aidera pas forcément à savoir la résolution de cette machiavélique histoire, sachez que le terme golem, un mot hébraïque, désignait une créature artificielle créée par un magicien ou un rabbin ; il signifie littéralement «chose sans forme»...brrr.....
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Merci à Babelio et aux éditions Archipoche pour l'envoi de cet exemplaire de Golem, le tuteur de Londres de Peter Ackroyd, dans le cadre d'une édition Masse critique spéciale Mauvais genres. Voici un ouvrage qui m'avait séduit par sa quatrième de couverture et je n'ai pas pu résister à l'idée de le lire.

L'ouvrage se présente de manière assez classique. Il s'agit d'un livre de poche qui n'attire pas vraiment l'oeil. le seul argument de vente visible à distance est l'affiche officielle du film. Quelques commentaires élogieux viennent encore enfoncer le clou, même s'il faut reconnaître qu'ils sont superfétatoires. L'éditeur a fourni ici un travail à minima : pas de préface, ni de postface, ni de bonus, ni aucun rajout… Un marque-page à l'image du film a simplement été glissé lors de l'envoi. La quatrième de couverture est assez longue, n'offre que peu de révélations et se révèle franchement réussie en donnant envie d'en lire davantage.

Hélas, si la quatrième de couverture est tentante, le roman peine à convaincre. Il est difficile de le rattacher à un genre. Il ne s'agit pas vraiment d'un roman policier, puisque l'inspecteur Kildare jour ici, au mieux, le rôle d'un personnage secondaire, pour ne pas dire celui d'un figurant. Il faudra attendre la fin du livre pour que l'auteur nous offre une révélation, plutôt surprenante, mais qui n'influe pas sur l'intrigue.

Les meurtres, tiennent ici une place qui demeure, somme doute, assez discrète. Il faudra laisser le temps à l'intrigue avant d'y arriver pour finalement rapidement les laisser de côté. La seule originalité consiste ici à permettre leur description pour le narrateur qui est l'auteur même des meurtres. Si les premiers sont les sont plus choquants et les plus travaillés, les suivants deviennent de moins en moins intéressants à suivre. Progressivement, le narrateur privilégiera d'ailleurs d'autres point de vus narratifs pour finir par se contenter de simples références indirectes.

Les références au golem sont utilisées pendant un temps, mais elles sont également rapidement laissées de côté… Ainsi donc l'ouvrage n''appartient ni au registre historique ni au fantasy, malgré quelques clins d'oeil ici ou là.

En tous cas, il faut bien reconnaître que Londres tient une place importante. A l'image d'un Arthur Conan Doyle, Peter Ackroyd, parvient à faire de la ville une partie indissociable de l'intrigue avec son ambiance, mais tout cela manque d'originalité même si le propos est inspiré.

De quoi est-il alors vraiment question ici ? Bonne question…

Il s'agit d'un roman atypique qui propose une construction narrative originale, inspirée mais peu intéressante. le propos débute par la pendaison d'Élisabeth Cree avant de revenir sur son passé. Cette plongée se fait de manière non linéaire. Son procès est l'occasion de l'interroger, de l'amener à se souvenir de son enfance puis de sa vie d'adulte. A chaque fois, les mises en abîmes permettent de connecter des points de vue différents. D'autant que le passé de Lisbeth ouvre la porte à de nombreuses rencontres et à d'autres points de vue…

C'est d'ailleurs là que l'auteur passe le plus clair de son temps : à nous plonger dans les bas-fonds de Londres, sa misère avant de nous immerger dans le monde du spectacle et du music-hall. le tout raconté par un homme qui laisse parler une femme avec toutes les difficultés que présente l'exercice. Hélas, tout cela est certes riche (les personnages sont nombreux et l'histoire reste intéressante) mais aussi éloigné de ce que l'on peut attendre d'un roman qui axe son propos sur le précurseur de Jack l'Éventreur...

Plusieurs célébrités plus au moins connues feront ici une apparition. La plupart appartiennent au monde du spectacle et sont tombés dans l'oubli. L'une des figures les plus connues est insérée de manière particulièrement habile et permet à l'auteur de jouer avec la présence de Karl Marx. Il s'agit sans doute de l'un des points forts du roman.

Malgré sa richesse, voici un roman atypique qui nécessite une bonne dose de concentration et surtout une lecture continue pour être pleinement appréciée. Amateurs de polars, soyez toutefois prévenus car vous risquez d'être fort désappointés…
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Dan Leno & The Limehouse Golem
Traduction : Bernard Turle

C'est partagé entre deux impressions opposées que l'on sort de ce livre. Tout d'abord, on pense qu'il ne s'agit là que d'un petit roman qui conte le parcours d'un (ou d'une) psychopathe dans le Londres victorien. le style en est dense, très "XIXème" d'ailleurs mais sans recherches excessives : c'est du littéraire correct, de bon ton mais sans plus. Bref, on serait presque déçu. Et pourtant, on a envie de lire d'autres oeuvres de Peter Ackroyd.
Pourquoi ?
C'est que cet auteur a une façon tout à fait inhabituelle de traiter le Temps au travers de l'écriture. Une façon qui, sur le plan purement technique, n'est absolument pas extraordinaire et pourtant, si on se laisse porter, on n'est pas loin d'évoquer cette manière sociale qui était le propre des grands romanciers du XIXème, Zola en France ou Dickens en Grande-Bretagne. C'est puissant, solide et surtout - plus que chez Zola qui, sauf peut-être dans "La Joie de Vivre", s'est défié toute sa vie des interventions du "Ca" - c'est souterrain.
De plus, ce qui ne gâte rien, Ackroyd est visiblement un passionné d'Histoire et un être véritablement cultivé - un peu à la manière de Umberto Eco mais sans le côté latin de celui-ci.
Et l'intrigue, me direz-vous ? Eh ! bien, nous sommes en 1880, soit huit ans avant l'entrée en scène de Jack l'Eventreur, à Whitechapel. Un assassin invisible et insaisissable opère à Londres, dans une enclave de Whitechapel, Limehouse. Mais s'il tue tout d'abord une prostituée, il s'en prend ensuite à un vieil érudit juif et finit par massacrer toute une famille, pour faire pendant au meurtre de Mr et Mrs Marr et leurs enfants, qu'évoque Thomas de Quincey dans son célèbre "De l'assassinat considéré comme un des Beaux-Arts."
L'opinion publique a fini par donner à cet assassin le surnom de "Golem de Limehouse" et, pour le lecteur du XXème siècle, il y a de toute évidence rapprochement entre ce surnom et le roman de Gustav Meyrinck : "Le Golem", dans lequel cette figure d'une légende juive devient en fait l'âme du vieux Prague. Dans "Le Golem de Limehouse", c'est Londres qui est ici en vedette, plus précisément l'East End et sa misère, avec tout ce que la pauvreté peut inspirer (et imposer) d'horreurs à l'être humain.
Ackroyd alterne un récit à la troisième personne avec les passages d'un journal tenu par l'assassin présumé. En arrière-plan, de plus en plus envahissante, l'épouse de l'assassin, Elisabeth Cree, ancienne artiste de music-hall et partenaire de l'un des artistes les plus célèbres de l'époque : Dan Leno, qui officia même à Sandrigham, ce qui lui valut le surnom de "Bouffon des Rois."
Apparaissent aussi épisodiquement Karl Marx, Oscar Wilde, l'écrivain George Gissing (qui sera suspecté un temps), très souvent à la Bibliothèque du British Museum.
Toujours sous-jacents, le thème de l'homosexualité, affirmée ou pas, et celui de l'identité sexuelle qui domine en fait l'intégralité du roman même si on ne s'en aperçoit pas tout de suite.
Un livre déconcertant qui est, à mon avis, de ceux qui méritent une relecture car il ressemble à ces tableaux qui paraissent ne pas représenter grand chose ou alors quelque chose de tout à fait banal, mais qui, si on les approche au plus près - si l'on s'enfonce dans le tableau - révèlent une incroyable richesse. ;o)
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D'habitude, je préfère lire le roman avant de voir le film, mais dans ce cas-ci, j'ai fait le contraire et bien mal m'en pris !

Oui, j'aurais dû lire avant de voir car le roman a éclairé le film que j'avais trouvé confus et dont j'étais sortie sans trop avoir de certitude sur les événements que j'avais vus.

Comme ce fut le cas lors de la lecture de "Shutter Island" de Lehane, tout s'est éclairé lors de ma lecture et le roman m'a permis de comprendre le film (j'avais rien capté du film avec di Carpacio).

L'histoire est un éternel recommencement... Si j'avais lu le roman avant, j'aurais eu les outils nécessaires lors du visionnage du film.

Le changement brusque de "narrateur" dans le roman ne m'a pas perturbé car, comme dans le film, nous suivons plusieurs protagonistes et si, au départ, on ne voit pas bien ce qu'ils viennent faire là, au fur et à mesure de la lecture, on distingue mieux les fils de la toile et la place de chacun.

Le film mettait en avant l'inspecteur John Kildare, alors que le roman le laisse plus dans l'ombre, mais la lecture permet de mieux se concentrer sur les différents personnages et puisqu'il n'y a pas d'effets spéciaux, on n'est pas distrait par les changements opérés par le scénariste lorsqu'il nous montre le même meurtre commis par plusieurs suspects (ceux qui ont vu le film verront bien de quoi je parle) .

L'auteur nous décrit bien le Londres d'en bas, celui des années 1860 à 1880 (même si je n'y étais pas) et son style est très cinématographique, je trouve, car lors de ma lecture, je voyais les images défiler, et je pense que cela n'avait rien à voir avec des réminiscences du film...

Beaucoup de mystères planent sur le récit, même si la scène d'ouverture ne laisse aucun doute sur l'issue fatale pour l'un des protagonistes puisque nous assistons à sa pendaison.

En tout cas, cette lecture a été addictive et je n'ai pas vu le temps passer. J'ai pris plaisir à replonger dans les cabarets, à chanter, à jouer la comédie, à suivre le meurtrier dans ses pérégrinations sanglantes et à croiser des gens connus à la salle de lecture du British Museum.

Un polar historique qui m'a permis de comprendre son adaptation cinématographique (il n'est jamais trop tard) et dont ses personnages m'ont fait parcourir quelques quartiers mal famés de Londres, ce qui ne pouvait que me ravir.

♫ Allez venez milord, vous asseoir à ma table ♪ *mode cabaret enclenché*

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Une fois n'est pas coutume, je suis allée voir le film avant de lire le livre (dont je n'avais jamais entendu parler d'ailleurs). Vous aurez donc droit à une double appréciation J

Il faut dire que la bande-annonce du film était alléchante : une reconstruction très esthétique des bas-quartiers de Londres à la fin du 19ème siècle, un assassin en série qui se fait appeler le Golem, un inspecteur à la Sherlock Holmes sur ses traces, une référence à Jack l'Eventreur, le tout servi par une musique épique bien flippante pour vous mettre dans l'ambiance. Bref, un bon moment de divertissement en perspective.

Cependant, dès le début, j'ai trouvé le scénario assez confus. Beaucoup d'angles d'attaque différents, des histoires parallèles, un manque de rythme, de tension qui a sauvé tous les ongles de mes doigts. Le pire pour moi fut d'avoir deviné, une demi-heure avant la fin, l'identité de l'assassin.

A qui la faute ? Au scénariste ? Passons donc au livre pour tenter de trouver une réponse.

C'est un exercice périlleux de lire un livre « policier » après avoir vu le film. Il faut tenter de prendre du recul puisque, évidemment, on connaît déjà l'assassin.

Pourtant, je fus surprise ! Je m'attendais à une enquête policière mais j'ai vite compris que les intentions de l'auteur étaient doubles : nous offrir d'une part un tableau sociologique des quartiers populaires de Londres à l'époque victorienne et nous initier à l'histoire du théâtre populaire qui égayait la vie de miséreux. A mon sens, l'intrigue policière était juste un prétexte pour développer son sujet.
Certes, l'histoire des premiers théâtres populaires est intéressante et les paroles des chansons à boire font partie du folklore. Malheureusement, passées au crible de la traduction, les grivoiseries en vogue à Londres à cette époque tombent à plat.

Finalement, le scénariste a fait du bon travail. Vous l'avez compris, s'il vous faut choisir … Allez voir le film !






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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Sur quoi il me laissa tandis qu'inspirant à pleins poumons l'air de Londres, je purgeai la fumée de cigarettes que j'avais emmagaziné. Quelle étrange soirée cela avait été et la nuit ne faisait que commencer. Car à l'aube, quelques heures seulement après que j'eus revu John Cree, on découvrit le cadavre de Victor Farell dans un sous sol deux rues plus loin.
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Qui se souvient, aujourd'hui, du Golem de l'East End ou souhaite qu'on lui remémore l'histoire de cette créature mythique ? Le terme golem, un mot hébraïque, désignait déjà au Moyen Âge une créature artificielle créée par un magicien ou un rabbin ; il signifie littéralement «chose sans forme». Le golem était un objet d'horreur, dont on disait parfois qu'il était fait de sable et d'argile rouge ; au XVIIIe siècle, on l'associait aux spectres et aux succubes amateurs de sang. Le secret de sa résurrection dans les dernières décennies du XIXe siècle et les raisons de la panique qu'il suscita alors au même titre que son prédécesseur médiéval sont inscrits dans les annales de Londres.
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L’attitude de la police durant cette affaire ? Elle avait suivi ses procédures habituelles : lancé des chiens sur la piste du meurtrier présumé ; mené des enquêtes exhaustives de porte en porte dans tout Limehouse. On avait appelé le médecin divisionnaire à chaque occasion et il avait inspecté les cadavres des victimes, puis des examens post-mortem avaient été pratiqués avec une diligence exemplaire au poste de police même. Plusieurs suspects subirent des interrogatoires poussés bien que, personne n’ayant vu le Golem en chair et en os, les préventions à leur égard fussent, au mieux, circonstancielles.
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L’attitude de la police durant cette affaire ? Elle avait suivi ses procédures habituelles : lancé des chiens sur la piste du meurtrier présumé ; mené des enquêtes exhaustives de porte en porte dans tout Limehouse. On avait appelé le médecin divisionnaire à chaque occasion et il avait inspecté les cadavres des victimes, puis des examens post-mortem avaient été pratiqués avec une diligence exemplaire au poste de police même. Plusieurs suspects subirent des interrogatoires poussés bien que, personne n’ayant vu le Golem en chair et en os, les préventions à leur égard fussent, au mieux, circonstancielles.
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Ces dernières années, on a découvert des prodiges dans les objets les plus insolites, du système solaire au flocon de neige. Qui peut dire que d'autres encore ne nous attendent pas là où nous nous y attendons le moins ?
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Videos de Peter Ackroyd (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Peter Ackroyd
Avec ce conte gothique de l?Angleterre victorienne, son réalisateur nous parle des monstres humains.
Adapté du roman Dan Leno and the Limehouse Golem de Peter Ackroyd (1994), présenté au Festival de Toronto et au festival du film policier de Beaune 2017 où il a remporté le Prix du Jury spécial police, The Limehouse Golem ou Golem, le tueur de Londres sort le 23 janvier 2018 en VOD. Nous avions rencontré son réalisateur, Juan Carlos Medina, en avril dernier.
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