Noragami, tome 1

Hiyori Iki passe une scolarité difficile, subissant les brimades de ses camarades. Tandis qu'elle se réfugie dans les toilettes pour pleurer, elle lit sur le mure un message, “je résous vos problèmes” et un numéro de téléphone. En l'appelant, elle fait la connaissance d'un sans-abri qui prétend être un dieu…

L'histoire est au départ assez farfelu, mais se révèle très prenante, très travaillée et très vite on adhère à ce monde ou vie et mort se côtoient dangereusement. Il y a de l'action mais pas trop, beaucoup de profondeur dans le développement des personnages, et l'on termine le tome sans avoir vu passer le temps.

Pour l'instant, il est sorti en France 5 tomes et 13 au japon et la série connait un certain succès. Je vais suivre cela de près et voir comment l'histoire évolue dans les tomes suivant, mais il se pourrait qu'on ai ici un Shonen bourrée de bonne idées. Qui sait, Noragami est peut-être parti pour durer ?

"Noragami" est l'un de mes manga préférés, avec un dessin magnifique, une histoire captivante et des personnages attachants et peu orthodoxes.

Dans cette histoire, l'âme des défunts peut prendre la forme d'un objet, que l'on appellera alors "Shinki", s'ils sont prit en charge et nommés par un dieu et on va se le dire, des dieux, dans la culture nippone, il y a beaucoup! Certains sont très populaires, comme le dieu de la guerre Bishamonten, le dieu de la connaissance ou le dieu des affaires. Un dieu connu et célébré peut ainsi vivre éternellement et se réincarner s'il est tué. Pour Yato, notre protagoniste, simple dieu très secondaire, c'est loin d'être le cas.

Pauvre, peu connu, simplement vêtu d'un survêtement sport et d'un foulard blanc autours du cou, davantage prédisposé à manier des armes, il tente de se faire une réputation en acceptant les basses besognes contre un salaire dérisoire. Même ses shinkis désespèrent de mener une mort agréable et le supplie d'être relâchés. Les rêves de gloire et de richesses de Yato sont donc bien loin d'être réalistes. Les choses vont être cependant appelées à changer: Une humaine, Hiyori, tente de lui sauver la vie lorsqu'il passe à un cheveu d'être heurté par un autobus. Pas de chance pour elle, puisque Yato ne serait pas mort de toute façon. La jeune japonaise de retrouve "entre deux", entre les vivants et les ayakashis, formes d'âmes corrompues que chassent les Dieux. Sous sa forme astrale, elle est dotée d'une sorte de queue et peu sauter de hautes distances, en plus de pouvoir prendre contact avec les Dieux physiquement. L'ennui, c'est que si elle est en forme astrale, son "soi" physique dors et qu'éventuellement, si sa queue, son "cordon de vie", est tranché, elle passera du côté des ayakashis pour de bon. Face à cette situation, elle engage Yato pour régler son cas. Mais Yato aussi a un problème: il ne possède plus de Shinki. Plus de shinki, plus d'arme pour pouvoir enrayer les ayakashis. Yato et Hiyori se lance donc à la recherche d'une âme non-corrompue pour en faire un shinki. Lorsqu'ils en trouvent une, Yato est en pleine poursuite contre un ayakashi et n'a donc pas trop le choix. Il donne une nom à l'âme, "Yuki" et celle-ci prend alors la forme d'une lame blanche immaculée sans garde ni pommeau. C'est ainsi que Yato se voit faire équipe avec son nouveau shinki, Yukine, un adolescent blond aux yeux ambres qui à priori, n'a pas l'air très heureux de faire équipe avec un Dieu minable...

Yato est un personnage fort attachant, parfois malhabile et pas très mature , mais d'autres fois empathique et très adroit, surtout avec Yukine comme arme. On sens qu'il a un certain talent pour le combat. Dans cet opus, on ne sait pas encore d'où il vient ni pourquoi il semble si doué pour détruire, mais avec une entrée en la matière aussi entrainante, on devine qu'il y aura de l'action. J'aime aussi Hiyori, peut être pas toujours logique, mais pleine de bonnes intentions et déterminée. C'est également un bon manga pour se familiariser avec les divinités du japon.

Bref, une vraie petite pépite d'or.

En ce début d'année 2020, j'ai envie de nouveauté. Noragami est un titre dont les couvertures m'attirent depuis des années. Je trouve que le trait d'Adachitoka n'est pas sans rappeller ceux d'Hiroyuki Asada et de Sho-U Tajima deux auteurs que je vénère depuis que j'ai respectivement lu I'll et MPD Psycho. Alors forcément, j'ai de suite pensé à ce titre quand j'ai cherché des mangas à découvrir.

Noragami est en plus un shonen à ambiance ésotérique, ce qui n'est pour me déplaire. Ça raconte l'histoire de Yato, un dieu capable de terrasser des monstres venus de l'au-delà, qui bosse pour les humains mais dont l'orgueil et l'égoïsme l'ont rendu impopulaire. Cet éternel loser est un jour sauvé par la jeune Hiyori. Au seuil de la mort, elle acquiert la capacité de séparer son âme de son corps et de voir les créatures qui hantent notre monde. Coincée avec Yato, elle le suit dans toutes ses galères. Lui n'a qu'un objectif : devenir riche et célèbre, quitte à remplir les missions les plus risquées…

Partant de ce concept on se retrouve à la fois avec une histoire faite d'esprits et autres créatures bien japonaises qui donnent des frissons et qu'il faut combattre et aussi des petites aventures quotidiennes un brin banales. C'est quelque chose qu'on a pu lire autrefois dans XXX Holic des Clamp mais avec une ambiance bien plus mystérieuse. Ici, c'est surtout l'occasion de franche tranche de rigolade et de bonne raclée. Mais l'on sent également se dessiner en arrière-plan quelque chose de plus tragique car les personnages cachent bien leur jeu, tout comme l'auteur. Ainsi dans ce premier tome parle-t-on déjà de sujets grave : harcèlement, sexisme, étiquette qu'on veut coller aux femmes, etc. C'est donc assez prometteur.

Cependant, je n'ai pas eu le coup de coeur. Ce premier tome est sympathique mais il lui manque quelque chose. On est trop dans l'explicitation par le menu de l'univers, ce qui en plus est repris presque à chaque début de chapitre alourdissant la lecture. On n'a pas un dosage judicieux entre l'humour et le sérieux que l'auteur veut donner. Les personnages ne sont pas encore bien définis, ce qui leur donne un côté assez horripilant. Bref, c'est une longue introduction qui n'est pas vraiment aboutie. Elle donne envie de lire la suite car l'univers a du potentiel, mais il va falloir que l'auteur hausse vraiment le niveau pour donner envie de plus car en l'état ce n'est pas suffisant.

Les dessins, eux, sont aussi beaux que l'annonçait la couverture. J'y ai retrouvé le goût de Sho-U Tajima pour les noirs profonds et la rondeur des visages qui tranche avec le cisaillement abrupts des monstres peuplant les ombres. C'est vif, dynamique et d'une beauté un peu hors du temps. J'aime beaucoup le travail sur les yeux de chats des personnages et l'expressivité qu'ils renvoient. Même s'il y a un côté très poseur parfois, c'est quand même un vrai atout pour le titre.

Ainsi même si le tome 1 de Noragami ne m'a pas entièrement convaincue, il m'a tout de même donné diablement envie de lire la suite, ce qui tombe bien puisque l'éditeur proposait un pack de 2 tomes pour le découvrir !
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Yato est un dieu et il ecrit son numéro de telephone partout pour que ceux ayant des petits problèmes se fassent aider ,a chaque passage il demande 5 yens pour contruire un sanctuaire, car Yato est pour l'instant très pauvre. Plus tard il va rencontrer une jeune fille de 15 ans , Hiyori IKI qui va le sauver a chaque moment de l'histoire et elle va decouvrir un truc assez interressant. Un dieu a besoin d'un shinki pour se battre mais le seul que yatoavait était Tomo et elle a demissionné car elle en avait marre de lui. du coup il en cherche un. Partout il y a des petit monstres bizarres , on appelle ca des ayakashi . C'est eux qui perturbent l'environnement des personnes harcelées.

J'ai beaucoup aimé l'histoire ,et les graphismes sont super .heureusement que j'avais 3 tomes d'un coup sinon attendre m'aurait fait mourir . je vous conseillerais de lire ,c'est un chouette livre .

Ça faisait longtemps qu'une série ne m'avait autant happée ! Fin 2022, j'ai décidé de me mettre à jour sur cette série dont j'avais déjà quelques tomes. J'avais eu espoir de trouver la suite d'occasion, mais les années passaient et je n'en trouvais guère, si pas aucun !

Souvent, ne pas trouver de tomes d'occasion, c'est un symbole de qualité… C'est totalement le cas ici ! J'ai acheté les tomes 4 par 4 et ils duraient rarement plus de deux jours une fois de retour à la maison.

Il faut dire que ce manga a énormément de qualité, autant graphiquement que scénaristiquement.

Au niveau du dessin, je vous ai inclus quelques planches dans la roulette histoire que vous en preniez plein les mirettes. On y trouve un dynamisme et une sensibilité propre à l'auteure qui me plaît beaucoup. Sa gestion des couleurs (qu'on a l'occasion d'admirer grâce à chaque illu' couleur en début de tomes) est également pleine de finesse !

Du côté du scénario, Adachitoka gère parfaitement son intrigue et ses sous-intrigues ! Les personnages ont chacun un passé qui va les pousser à commettre des actions parfois surprenante mais toujours logique.

Les personnages sont d'ailleurs très bien écrits ! Que se soit les dieux (qui apportent une touche mythologique comme je les aime) ou leurs shinkis, on a envie de découvrir leur évolution.

⚡ En bref, Noragami est un de mes mangas préférés, ni plus ni moins !