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2,96

sur 268 notes
Sur la toile cirée bleue, Marie, Antoine et Camille dessinent des arabesques de leur vie, que va nous faire défiler Olivier Adam avec talent.

Antoine,
la vie, tu regardes toute cette effervescence autour de toi,
tu te sens spectateur et traîne ta dégaine et ta nostalgie dans la grisaille et la monotonie.
- joint du matin chagrin,
joint du soir espoir -
Tu t'endors sur ce mal être d'une jeunesse qui se cherche encore.

L'auteur déroule des vies en images qui se succèdent sans interruption comme au cinéma.
Fascinant !

"A l'Ouest" peut paraître complètement "barré", mais à bien y regarder, c'est un complet déboulonnage où plus rien n'a d'importance et chacun de laisser faire la Vie.

Premier livre de cet auteur lu d'une traite, et j'ai adoré.

"Je me suis endormi doucement, comme on meurt en plein sommeil".(p.113)

Presqu'un coup de coeur ...
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Je crois que c'est ma première rencontre avec l'auteur, ou peut-être que j'en ai déjà lu un il y a bien longtemps... Vive les challenges qui nous permettent de se diriger vers des bouquins qui nous sortent un peu des sentiers battus. J'ai découvert ici une belle écriture, qui dresse le portrait de trois personnages qui souffrent. Les histoires de Antoine, Camille et Marie m'a beaucoup touchés... Une famille, où chacun tente au mieux de vivre, de survivre... Je me suis laisser porter les mots, où chacun d'eux veut dire quelque chose... Une belle lecture !
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Vide abyssal.

Je suis restée totalement hermétique à ce roman. Il n'y a pas d'intrigue, pas d'intérêt.
Je n'ai ressenti aucune forme d'empathie pour les personnages et leurs histoires personnelles.
Pour moi, c'est l'archétype du roman qui ne sert à rien.
Heureusement, ce n'est pas long.
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Après avoir lu "Je vais bien, ne t'en fais pas", que j'avais vraiment beaucoup aimé, j'ai lu "A l'ouest". A se demander si l'auteur lui-même ne l'était pas, à l'ouest, car j'ai trouvé le style trop confus, ce qui m'a fait totalement décrocher de l'histoire.
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J'ai déjà lu des livres d'Olivier Adam, Je vais bien, ne t'en fais pas, son plus connu, ainsi que Falaises, moins médiatisé. Malheureusement, ces deux lectures ont été d'amères déceptions, qui ne m'avaient apportés qu'ennui et bâillements. Comme je n'aime pas rester sur des échecs, je me suis dis : jamais deux sans trois, tente-en un dernier ! Et j'ai acheté (par très cher, chez Emmaüs) À l'ouest, doté d'une jolie couverture. La sentence est sans égale : je n'aime pas l'écriture ni le style d'Olivier Adam et je n'en relirai plus jamais.

Il y a tout d'abord un énorme flou narratif, qui m'a empêché de comprendre le sens de l'histoire. Je n'ai pas compris ce que voulait dire l'auteur, où il nous emmenait ou qui étaient les personnages. Je n'ai absolument rien compris, mais j'ai persévéré en tentant de lire plusieurs pages, dans l'espoir que l'histoire s'éclaircissait : que nenni ! C'est un vide abyssal, une succession de mots sans sens commun ni intrigue. Comme les précédentes histoires que j'ai pu lire de l'auteur, je suis restée hermétique, presque abasourdie face aux pages qui défilaient, me demandant si c'était moi qui n'y comprenait rien ou si c'était un fait exprès voulu par l'auteur. Après lecture de plusieurs critiques vindicatives, je suis rassurée de découvrir que beaucoup partagent mon avis : ce roman ne sert à rien, heureusement, il n'est pas long !

Un roman totalement décousu, qui ne raconte rien et forme un flou narratif impossible à démêler. C'est le troisième livre d'Olivier Adam que je lis et certainement le dernier : je n'adhère pas à son style littéraire et n'y comprend fichtrement rien !
Lien : https://analire.wordpress.co..
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« Tout est noir dans la chambre. Les volets sont clos, les rideaux tirés. On ne voit pas le désordre. Les bouteilles, les cendres sur la moquette, les disques éparpillés. le radio-réveil clignote. Les chiffres s'affichent en vert. »
 
Antoine pose son regard dans le miroir. Ce reflet de lui-même ne l'effraie pas, ou du moins ne l'effraie plus, à peine se rend-il compte qu'il n'est plus le même homme. Il revient de loin, d'un ailleurs hors du monde. Avachis sur son canapé, son quotidien se résume à fumer des joints. Allumer, tirer quelques bouffées, boire une gorgée de whisky. One Bourbon, One Scotch, One Beer. Sa quête dure depuis un sacré bout de temps déjà. Regard sur le monde environnant, recherche d'identité. Il s'accroche aux souvenirs d' « avant » - avant la grande dérape – comme pour se cramponner à l'existence. Un décor à son image...
 
« L'herbe est rase. Il a tondu la pelouse hier. Des thuyas malades, jaunis, ferment l'espace. Au milieu du jardin, près de la balançoire rouillée, traîne un ballon crevé. La plaque de bois flotte dans le vide, une corde est coupée, pas nette, tout effilochée. »
 
Où sont passés les secrets de son enfance? L'air doux et les sourires. Tom Sawyer à la lumière d'une lampe de poche, sous les draps. Où sont passés les complots et les espiègleries? Lorette et ses robes à fleurs? Son visage doux et le premier baiser, enlacés dans l'herbe chaude. Envolés dans un nuage de fumée amère. Parce qu'un jour, d'aussi loin qu'il soit, il lui faudra bien revenir. Revenir de loin. Revenir tout court. Même Léa, avec qui il couche de temps en temps, préfère « rester amis ». La phrase qui tue. C'est comme ça quand on ne peut plus faire confiance. Léa est partie.
 
Le récit est parsemé de détails du quotidien qui rendent compte de sa douleur, qui accentuent le drame qui se joue, sous nos yeux de lecteur. Les allers-retours du présent au passé semblent être une façon de se rassurer, enviable ou non, quand tout nous échappe. Serait-ce aussi ce brin de nostalgie qui sommeille au creux de ses tripes? Chez Antoine, le temps s'est un peu arrêté pour tout le monde. Une famille banale, comme bien d'autres, et qui cherche à se retrouver. Mais trop tard. Sa soeur Camille s'isole, fume et sèche ses cours. Elle tente de survivre à une mère dépressive, partie sans donner de nouvelles. Elle se cherche, recherche l'amour. Antoine lui ressemble et en a conscience. Coup de poing au coeur. Tel un boomerang, nos racines nous heurtent parfois en plein visage. C'est comme ça...
 
« Il la regarde et il sait qu'ils sont pareils. À sa démarche, à son regard inquiet, sa réserve et ses ongles rongés, les bouts de peau qu'elle s'arrache. Ils sont pareils. Seuls et pareils dans la nuit des nationales. Sortis sur la pointe des pieds, maladroits… »
 
Olivier Adam m'a offert, une fois encore, une immersion dans un monde où le quotidien est drapé de souvenirs amers. Où l'âme et la mer s'unissent pour rompre la vague meurtrière du temps qui passe. La rumeur des eaux n'est pas loin. Il suffit de tendre le regard, quelque part À l'ouest.
 
« Les vagues s'échouaient sans violence, lourdes et épuisées. »
 
« J'ai fermé les yeux. So long Marianne sur le ressac. »
 
Merci Bison, je deviens complètement accro à ce Adam et ses états d'âme :-* 
Lien : http://www.lamarreedesmots.c..
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« A l'ouest », il pleut (vieil adage breton) et puis il y a la mer, un flux déferlant sur le sable, une musique qui berce les âmes solitaires, et qui en grande marée laisse apparaître une plume simple et concise d'un breton plongé dans le quotidien familier du désespoir, de l'absence et de la solitude. Un livre pour prendre le large, oublier et refaire sa vie…
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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La plume d'Olivier Adam est toujours aussi efficace. En l'espace de quelques minutes, elle m'a plongée au coeur du quart monde émotionnel de cette famille monoparentale. Tout part à la dérive. J'assiste désespérée à la plongée de chacun. Marie, la maman, désemparée, incapable d'aider ses enfants à grandir dans un cadre sécurisant. Antoine, passant ses journées entre alcool et joints, qui tente d'oublier un quotidien trop triste et des dérives amicales et amoureuses trop violentes. Camille, portant à bout de ses bras d'enfant son frère désoeuvré et sa mère fatiguée, qui s'accroche à force de prières à un Dieu qui rassure ses angoisses . L'ambiance est pesante. L'air frais manque. le temps s'arrête.
Heureusement, le roman touche à sa fin, laissant les côtes bretonnes panser les plaies et les douleurs. Un espace de liberté s'ouvre... Dorénavant tout ne sera peut-être plus si sombre...
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Je n'ai vraiment pas apprécié ce livre. Dommage, car la trame de fond me plaisait bien et l'auteur aurait pu exploiter le sujet autrement.
Ce qui m'a vraiment dérangé tout au long de ma lecture, c'est le style totalement décousu et souvent incohérent. Je n'ai pas su m'attaquer aux personnages. A l'ouest, titre assez bien choisi pour définir ce livre...
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"A l'ouest" est le troisième roman d'Olivier Adam que je lis. Toujours le même style littéraire, des phrases courtes, saccadées, très descriptives. le troisième, et toujours le sentiment d'un mal-être au plus profond des personnages. La sensation que les personnages avancent au quotidien par réflexe, mécaniquement, sans oser se demander pourquoi ils sont là, parce que s'ils le font, leurs vies basculent. Et une fois de plus, c'est ce qui se passe dans ce roman. C'est la troisième fois que je lis Olivier Adam, et c'est la troisième fois que je me retrouve face à une famille en déroute, au bord du précipice, prête à sauter dans le vide ou à rester sur la terre ferme, sans que l'on comprenne forcément pourquoi. Sans oser avoir la prétention d'analyser les thème récurrent chez Olivier Adam, on retrouve généralement un femme perdue, vivant dans une banlieue standard, dans un pavillon de classe moyenne, avec une petite vie réglée, encroûtée dans un quotidien.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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