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Critique de Ahoi242


Le titre emprunté à une superbe chanson de Dominique A !!! Mmmmm.

« D'un bout à l'autre de la chambre
Les parcours sont bien dessinés
Certains autres s'y mêleraient
Qui y redirait quoi ?

Et toute la ville autour de nous
Serait belle, serait silencieuse
Et toute la ville autour de nous
Serait belle, serait...

Là, trouver une occupation
Mettre un disque, manger des biscuits
Alors, de tout débordement
Nul ne se plaindrait

Et toute la ville autour de nous
Serait belle, serait silencieuse
Et toute la ville autour de nous
Serait belle, serait...

Un tour dehors, encore en lice
Dans le dehors bien dévoyé
Suffit-il qu'on en parle peu
Pour ne plus voir que ce qu'on veut ?

Et toute la ville autour de nous
n'est-elle pas belle ni silencieuse ?
Et toute la ville autour de nous
n'est-elle pas belle ?

Chanson de la ville silencieuse… »

Leonard Cohen !!! Mmmmm.

Arcade Fire !!! Mmmmm.

D'autres références à des musiciens - même si ce ne sont pas des musiciens de mon univers musical - et à la musique !!! Mmmm.

Lisbonne comme partie du décor !!! Mmmm.

Toutes les conditions étaient réunies pour la possibilité d'une (belle) lecture.

Sauf qu'il y a l'écriture d'Olivier Adam qui pour rester dans l'univers musical est loin d'être « ma came » et ne m'aura procuré aucune espèce d'émotion. Extrait : « J'ai pris un taxi pour Lisbonne. Plus aucun train ne circulait à cette heure. Ça m'a couté une fortune. Une goutte d'eau dans celle que m'a léguée mon père. Tout ce qu'il m'a laissé en m'abandonnant comme il a abondé le reste. Ses proches. Sa maison. Son identité. Sa vie-elle même. Il m'a laissée derrière lui comme la peau morte d'une mue. Un déchet sans importance. Qui séchera au soleil avant de pourrir dans les sables d'un désert » (p. 195)

Je n'ai pas eu le courage (des oiseaux qui chantent dans le vent glacé)* de finir le livre - dont je ne suis certainement pas le lecteur-cible, ce qui n'est pas grave pour Olivier Adam.

Dans Comment améliorer les oeuvres ratées ?, Pierre Bayard reprend des grands auteurs et quelques-unes de leurs oeuvres afin de les améliorer. Pour améliorer ce Chanson de la ville silencieuse, quelques suggestions : écouter d'autres albums d'Arcade Fire que le dernier - des titres comme No cars go sont nettement plus intéressants - , voir le Lisbon Story de Wim wenders et sa bande originale, Ainda, par Madredeus, aller boire des coups au Twenty-two bar,* ...

* Une autre chanson de Dominique A :

"Dieu que cette his-toire fi-nit mal
on n'i-ma-gine ja-mais très bien
qu'une his-toire puisse fi-nir si mal
quand elle a com-men-cé si bien
on i-ma-gine pour tant très bien
voir un jour les rai-sons d'ai-mer
per-dues quel-que part dans le temps
mille tris-tesses découlent de l'ins-tant
A-lors qui sait
ce qui nous passe en tête
peut-être fi-nis-sons-nous
par nous las-ser
Refrain
Si seul'-ment nous a-vions
le cou-rage des oi-seaux
qui chantent dans le vent gla-cé
Couplet 3 :
Tourne ton dos contre mon dos
que vois-tu
je ne te vois plus
si c'est ainsi qu'on continue
je ne donne pas cher de nos peaux
Si seul'-ment nous a-vions
le cou-rage des oi-seaux
qui chantent dans le vent gla-cé"

** Encore Dominique A :

"Au twenty-two bar on dansait, on dansait
C'était plutôt inhabituel
Alors bien sur j'en profitais
De bras en bras les gens passaient
Ça n'était
Qu'un temps court pour se relancer
Et puis se remettre à danser

Parfois j'entendais
Quelqu'un m'appeler
Personne
Quand je me tournais

Au twenty-two bar ce soir-là, on dansait
Je ne sais plus pourquoi c'était, non...
Pas plus que les gens qui dansaient
Si par hasard ils s'arrêtaient
Ils sentaient
De vieux décors se balancer
Plusieurs fois manquaient de tomber

Et du coup de bras en bras ils repassaient
Alors on se laissait aller
Au twenty-two bar ce soir-là

Parfois j'entendais
Quelqu'un m'appeler
Personne
Quand je me tournais

Au twenty-two bar ce soir-là, on dansait
A chaque fois que je le voyais
Je l'appelais puis me cachais
Après tout ce qu'il m'avait fait
J'attendais
Le bon moment pour l'aborder
Et sentir son sang se glacer
Mais comme vraiment rien ne pressait
Ne pressait
Pour l'heure je le laissais filer
Bientôt je le ferai danser..."
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