Des vents contraires

Paul et ses enfants vont déménager à St Malo la ville de l'enfance de Paul, celui-ci décide de tout quitter pour partir là-bas suite à la disparition de sa femme Sarah du jour au lendemain.

Nous suivons donc ce papa avec ces enfants, les questionnements de ceux-ci, la vie après une incertitude car personne ne sait si Sarah est parti ou si quelque chose de grave s'est produit.

J'ai aimé le début du récit mais je trouve que celui-ci devient longuet à partir de la moitié du récit et le style d'Olivier Adam rajoute de la lourdeur au niveau du style à mes yeux avec ces phrases interminables.

Malheureusement ce récit ne m'a pas transporté et malgré le petit nombre de page ma lecture m'a paru interminable, pourtant le début avait trouvé grâce à mes yeux.

Je ne suis pas certaine de réitérer avec l'auteur car ma précédent lecture ne m'avait pas emballée non plus.

Ce livre m'a été conseillé par une bonne copine... qui bien souvent a un goût assez proche du mien et me fait découvrir des supers bouquins... mais là vraiment BOF.

En fait, l'histoire de ce père tout cabossé par la vie, encore plus paumé depuis la disparition de sa femme, qui fait face et s'occupe de ses enfants avec tendresse, courage et douceur, correspond à ce qui me touche d'habitude. Mais, cette fois-ci, impossible de rentrer dans le roman et d'y croire. du coup, pas d'émotions et même un peu d'ennui !
En plus, je n'ai pas du tout aimé la fin, certes surprenante, mais avant tout hors contexte à mes yeux. Et puis, j'ai trouvé que l'accumulation de personnages paumés/dépressifs/en mal de famille n'apportait rien à l'histoire, mais servait juste à plomber un peu plus l'ambiance, et le moral du lecteur par la même occasion.

En revanche, comme je suis restée en périphérie de l'histoire, j'ai été plus attentive au style. D'abord frappée uniquement par la ponctuation fantaisiste (tendance jamais de virgules), j'ai ensuite bien apprécié le rythme assez lent, quasi poétique, et la beauté des adjectifs et des comparaisons (souvent totalement inattendus, mais frappants de justesse). Ce style, tantôt très classique tantôt teinté d'argot, à été pour moi la (seule) bonne surprise du livre.

C'est la première fois que je lis un roman d'Olivier Adam. de bonnes critiques, une émotion palpable, un art de saisir la souffrance des êtres séparés, je m'attendais à tout cela. Mais la tristesse a fini par souffler des vents contraires. Je n'ai pas su m'attacher à la noirceur des jours de cette petite famille orpheline d'une maman disparue. Pourtant l'écriture est belle. Les descriptions savent donner la tonalité de fond. Je reste mitigée au terme de ma lecture. Qu'a-t-il manqué ?

Avant même de découvrir l'histoire, je savais que ce roman c'était pas la joyeuseté incarnée, qu'il y avait de la noirceur, beaucoup de douleur. Je savais donc que je n'allais pas me payer des tranches de rire à chaque page, et en soi cela ne me posait pas de problème.
Seulement, lorsque je lis une histoire, même très triste et tout ça, j'aime avoir quelques moments de répis – ne serait-ce que quelques lignes, un paragraphe – où je peux m'autoriser à sortir de cet état négatif. Sauf que dans ce roman, je n'ai pas trouvé ces instants, je n'ai pas vraiment perçu de moments d'espoir. Et cela m'a quelque peu dérangé.
En fait, ça m'a surtout gêné parce qu'en soi, l'histoire n'est pas si triste que ça. Tout du moins, elle aurait pu ne pas l'être. L'atmosphère est trop pesante à mon goût. Les personnages m'ont paru trop déprimés, mais surtout j'ai eu cette sensation qu'ils se complaisaient dans leurs déprimes et leurs malheurs.
Vraiment, j'ai trouvé que ce roman manquait cruellement de bouffée d'oxygène.

Deuxième chose qui m'a déplu dans ce roman, la sensation que finalement il ne se passe rien, malgré l'histoire de la disparition de la mère, malgré cette histoire de gamin kidnappé par son père. J'ai franchement eu une impression de passivité qui m'a empêché de rentrer dans l'histoire. Et pour le coup, j'ai trouvé que l'histoire traînait beaucoup trop en longueur, à la fin j'avais vraiment hâte d'en terminer avec ce livre.


En conclusion, je n'ai pas accroché ni à l'histoire ni au style et me suis ennuyée.
Cela dit, il est probable qu'un jour je lise Je vais bien ne t'en fais pas, du même auteur. D'une part, parce que j'ai envie d'essayer autre chose, au cas où, et d'autre part parce que j'avais trouvé le film sympa. Pas génial, mais sympa.
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Ce roman qui a séduit un grand nombre lecteurs ne m'a pas convaincue. Je n'ai pas détesté mais je n'ai pas non plus aimé cette lecture. Les longues descriptions et les nombreuses répétitions m'ont ennuyée tandis que les personnages et le sujet-même du récit auraient pu me plaire. Mais tout y est lent, comme l'est la nécessaire reconstruction de cette famille après le drame vécu : la mère, Sarah, a disparu depuis de nombreux mois sans que l'on sache exactement dans quelles circonstances. A-t-elle fui sa famille, son pays, pour démarrer une nouvelle vie ? A-t-elle été enlevée ? Face à ces questions sans réponse, le père, Paul, décide de se rapprocher de sa région d'origine et de son frère, moniteur d'auto-école. Il va essayer d'offrir à Clément et Manon, ses deux enfants, un nouveau départ et des raisons de vivre, sans leur mère.
C'est un roman qui, je n'en doute pas, satisfera encore de nombreux lecteurs, mais qui m'a laissée sur le bord de la route…

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Mon avis : Je n'avais jamais lu Olivier Adam, j'ai décidé de participer à une lecture commune sur Livraddict pour pouvoir me faire une idée de l'auteur mais !!! L'expérience ne fut pas concluante, je me suis ennuyée à mourir. Par contre, je ne resterai pas sur une déception, je retenterai un autre livre, une autre fois pour me faire une deuxième idée.

Paul éléve seul ses deux enfants, cela fait un an que sa femme a brusquement disparu et qu'ils sont sans nouvelle. Est -elle morte ? Est-elle partie avec un autre homme ? Au bout d'un an Paul est toujours dans le doute, les enfants ne vont pas bien. Il décide de revenir dans la ville de son enfance, son frére l'attend avec du travail.

Au delà du fait que je n'ai pas du tout aimé le livre, je dois dire qu'Olivier Adam écrit très bien, c'est facile et agréable à lire. Cependant, ce roman est lent et alourdi par d'interminables longueurs d'auto apitoiements et de descriptions sur la mer, le temps ....

En ce qui concerne les personnages, Paul m'a profondément agacé, c'est un ours, il boit, ne régle jamais aucun problème et préfére faire l'autruche, du coup ses enfants sont complétements associaux

Sinon, nous suivons à travers ce livre, un père qui voudrait bien revoir son fls, d'autres qui voudraient bien avoir des enfants.
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J'ai eu beaucoup de mal avec ce roman, et j'ai d'ailleurs hésité plusieurs fois à arrêter cette lecture... Mais j'ai finalement eu envie de connaître la fin de l'histoire. J'ai un avis très mitigé sur cette histoire. ☁

C'est un roman où il y a beaucoup de détails, beaucoup de narration et très peu de dialogues. C'est malheureusement ce qui n'a pas plu. J'aime les romans où il y a pas mal de dialogues car je trouve que c'est ce qui fait vivre l'histoire. Avec ce roman, j'ai sauté des lignes, des paragraphes car tout me semblait trop détaillé, des détails pour tout et trop de détails, ça tue le détail on va dire ;) ☁

Pour l'histoire en elle même, je l'ai trouvée intéressante grâce aux sujets qu'elle aborde. Mais je n'ai réussi qu'à réellement m'y intéresser vers la page 150 alors que le roman n'en fait même pas 300. L'intrigue sur la disparition de la maman n'apparaît vraiment qu'une cinquantaine de pages avant la fin du roman, et c'est dommage car c'est ce pourquoi on lit ce livre. ☁

Lecture assez pénible, pour tout dire. Ce personnage de père seul, dont la femme a mystérieusement disparu, qui reste un papa formidable, contre la terre entière ou presque, et qui trouve encore le moyen, malgré ses nuits sans sommeil et ses litres d'alcool ingérés, de s'occuper des problèmes de couple de son frère, de famille de son déménageur et de ses élèves d'auto-école, de solitude de sa voisine, on a un peu de mal à y croire, quand même. Et puis ces énumérations sans virgules, ça passe une fois mais ça finit par lasser.

Depuis la disparition de sa femme Paul vit seul et mal en compagnie de ses jeunes enfants. Avec l'espoir fou de changer le cours des choses, il vient s'installer à Saint-Malo, ville de son enfance. Paul va s'acharner contre vents et marées, à faire renaître le sourire sur le visage de ses enfants.
Ce roman, récit d'une lutte difficile et douloureuse, est très fort. Les descriptions de la nature viennent souligner l'âpreté de ce combat contre l'adversité qu'il faut sinon vaincre du moins apprivoiser pour vivre.

Plutôt déçue par ce roman prometteur dont l'histoire se noie dans un style atypique qui moi m'a dérangée. Beaucoup de longueurs, de retours sur le passé qui font vite perdre le fil et ne m'ont pas permis de m'attacher aux personnages. C'est dommage car beaucoup de tendresse et d'amour émanent de ces pages mais cela n'a pas suffi.