Ce n'est qu'à la fin du siècle, en 1892, que les médecins obtiendront une loi qui les satisfasse. Elle supprime les officiers de santé, punit sévèrement l'exercice illégal et reconnaît donc aux médecins le monopole des soins médicaux.
En diagnostiquant une maladie, le médecin ne fait pas que décrypter un état organique, en déclarant un individu "malade", il porte un jugement qui dépasse son état corporel et qui, retentissant sur son identité, lui assigne une position dans la société.