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Citations sur Les Roches rouges (163)

D’ailleurs, je ne sais pas pourquoi il me plaît tant, ce mec. À part qu’il me fait rire. Et qu’il est doux. Qu’il m’adore. Il faut voir la lueur dans ses yeux quand il me regarde. Je crois que ça peut me suffire à tout lui pardonner. Et puis même si c’est sa faute autant que la mienne si on se retrouve à ce point dans la merde, avec Alex qui nous cherche et va nous démolir, c’est quand même lui qui m’a emmenée ici. Qui nous a mis à l’abri, Gabi et moi.
(page 64)
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- Mais il fait jour. C’est la nuit qu’on fait le dodo, il me dit, et je ne sais pas quoi lui répondre.
Sa logique est implacable. Et je ne me vois pas me lancer dans un discours comme quoi la nuit, c’est pas seulement fait pour pioncer, ni lui vanter les bénéfices qu’on peut tirer de journées consacrées au sommeil quand on est un garçon dans mon genre, rongé d’angoisses et pas vraiment tourné vers la vie active, la vie des winners, la vie des gens biens, la vie normale des gens normaux.
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Où que j’aille j’ai toujours l’impression qu’on me regarde de travers et qu’on me juge pour ce que je suis. Une loque d’à peine dix-huit ans, à moitié défoncée la plupart du temps, qui squatte chez ses parents en attendant la fin du monde. Un mec en chute libre. Même si je ne suis jamais monté bien haut.
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Quitte à ne plus avancer, je voudrais tellement revenir en arrière. Retrouver l’insouciance de l’enfance. Quand tout allait de soi. Quand je trouvais tout super. Cette ville. La maison et le jardin. Le parc de loisirs où on allait tous les week-ends. La forêt où on se baladait à vélo. Les parties de foot avec mon père.
(page 29)
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Elle était vendeuse à Carré Sénart pour une enseigne de fringues pas chères. Les mecs maximisaient les profits en faisant tout fabriquer pour pas un rond au Bangladesh. Visiblement les coûts étaient encore trop élevés pour eux. Ou ils en vendaient pas assez, de leurs merdes. Ils ont fini par fermer le point de vente. Pas assez rentable. Ils en ont gardé des tas d’autres à travers tout le pays mais pas celui-là.
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Pour un peu ça ressemblerait à des vacances. Oui tout est si lourd, inextricable, douloureux, effrayant. Et si léger, lumineux à la fois.
(page 117)
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Où que j’aille, j’ai toujours l’impression qu’on me regarde de travers et qu’on me juge pour ce que je suis. Une loque d’à peine dix-huit ans, à moitié défoncée la plupart du temps, qui squatte chez ses parents en attendant la fin du monde. Un mec en chute libre. Même si je ne suis jamais monté bien haut. Il paraît qu’à dix onze ans, je suis devenu un gamin difficile. Je pétais les plombs pour rien.
(page 39)
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A un moment j'ai enlevé mes chaussures et je me suis avancée dans l'eau jusqu'aux mollets. J'ai adoré ça. La fraîcheur. La douceur. La peau qui semblait se réveiller, revivre.
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Il m'explique tout avec patience et des petites pointes d'humour bien placées. Le principal, c'est la discrétion, il dit. Être aux petits soins et invisible à la fois. Et puis bien parler anglais. Parce qu'il y a surtout des étrangers, ici, et qu'on parle plus anglais que français. Mais les Français, il ne faut surtout pas s'aviser de s'adresser à eux en anglais, ils détestent ça, ils veulent pas qu'on les prenne pour des touristes même s'ils en sont, il y a un genre de hiérarchie dans leur esprit.
- Et comment je fais pour savoir ?
- Pour savoir quoi ?
- Ben, s'ils sont français ou pas.
- Tu les observes discretos avant d'aller les voir, tu tends l'oreille.
- Et si je les entends pas parler ?
- Tu te fies à ton instinct.
- Mon instinct.
- Ouais. Mais je vais te donner un truc : s'ils te paraissent moins élégants, moins raffinés, plus vulgaires, même s'ils sont habillés comme les autres, en général, c'est les Français.
- Ah bon.
- Crois-moi. J'ai bossé pas mal à l'étranger. Et tu peux être sûr d'un truc. Parmi les touristes, les pires, les plus bruyants, les plus chiants, les plus vulgaires, les plus prétentieux, c'est toujours les Français.
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.. Mariée à ce type que je déteste et qui m’effraie. Qui me considère comme sa chose, sa propriété, sa boniche. Mère d’un enfant que j’adore. Mais qui aurait mérité une autre vie. Un autre père. Une autre ère. Mieux armée que moi. Mieux préparée. Plus heureuse. Plus stable. Je m’inquiète tellement pour lui. Il doit bien sentir que je n’aime pas son père. Et qu’Alex me traite comme une merde. Comment on grandit dans ces conditions ?
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