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Roma (BD) tome 2 sur 5
EAN : 9782331018381
Glénat (23/09/2015)
2.97/5   19 notes
Résumé :
"Rome ! Une ville immortelle. Une damnation éternelle."
217 avant Jésus Christ. Rome est devenue l'une des premières puissances de la Méditerranée. Seule Carthage contrarie son hégémonie. Le général carthaginois Hannibal conduit ses armées en Italie où il défait les légions de la République romaine à plusieurs reprises, ses troupes menaçant même la ville !
Les familles Furius et Leo, qui seules connaissent la malédiction nichée au cœur de la statue du ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
A l’heure où les études antiques étaient menacées par des bobos hispters persuadés que les vieux et les morts n’avaient plus leur place dans le monde moderne compétitif (sic), le regretté Gilles Chaillet s’était lancé dans une entreprise démesurée : sur le modèle de l’œuvre de Denys d’Halicarnasse, réaliser l’histoire totale de la ville éternelle d’Enée à Mussolini ! Cet amoureux de l’Histoire, de l’Antiquité et de Rome en particulier nous a malheureusement quittés trop tôt pour l’accomplir… Et c’est les éditions Glénat, décidément portées sur l’Histoire ces temps-ci, qui ont confié la tâche à l’expérimenté trio Eric Adam, Pierre Boisserie et Didier Convard qui ont fait du Palladium le Faucon Maltais de l’entreprise…


Ce tome 2 de la saga "Roma" est consacré aux guerres puniques, mais c’est à travers les yeux du grand Pontife Furius Leo que nous suivons le second conflit entre Rome et Carthage des provocations romaines au fameux « Annibal ad portas ». Il est considéré comme un héros et comme un patriote, mais du début à la fin il œuvre à la victoire du camp ennemi en participant à tous les événements de la légende du génial stratège Carthaginois… Et c’est en œuvrant comme un scélérat qu’il est plus héroïque et plus patriote que ne l’a jamais été un Romain, car il est prêt à tout sacrifier, à commencer par son honneur, pour mettre fin au drame que vit son peuple en transmettant de Rome à Carthage la malédiction du Palladium et de la Déesse Nyx ! Mais c’est en refusant de sacrifier les siens qu’il scelle sa perte, car c’est ses enfants Aulus et Héléna ainsi que Marcus celui de son meilleur ami, qu’il avait juré de venger coûte que coûte, qui font le faire échouer si près du but qu’il s’était fixé…

Une belle histoire, une fois encore on sent que les auteurs maîtrisent la culture antique tant le pathos est bien dosé. Quiconque a déjà lu quelques tragédies antiques se remémora de bons souvenirs ! Sauf que c’est raconté un peu trop à l’ancienne… Difficile de savoir qui a fait quoi, mais entre la froideur d’Eric Adam (qui pour le coup peut bien coller au sujet), l’académisme de bon aloi mais parfois un peu désuet de Didier Convard et Pierre Boisserie qui lui aussi fait dans l’oldschool ça sent un peu trop la bande dessinée d’antan, et ce peut souffrir de la concurrence avec des manières plus modernes de raconter une histoire.

Le dessinateur italien Luca Erbetta, qui prouve avec tant d’autres la vitalité de bande dessinée transalpine, nous offre des visuels très satisfaisants mais dans mon opinion trop légers par rapport à la gravité du sujet… (D’ailleurs je n’ai pas compris pourquoi les artworks présentés en bonus étaient pour moi bien plus réussis que le résultat final). On est loin du perfectionniste de l’extrême Gilles Chaillet et de ses travaux de moine cistercien, alors même que son ombre tutélaire plane sur chaque planche. Il nous aurait régalés de dessins fourmillant de détails sur l’architecture, l’armement et l’habillement du IIIe siècle avant J.C., ce qui n’est pas le cas ici alors même qu’ils nous auraient fait oublier le classicisme de la narration…
Mais il y a cette superbe scène de la Bataille de Cannes où Aulus Leo, perdu dans les brumes terrestres, entend ses camarades mourir par milliers et où le fantôme de Marcus Aquilia, perdu dans les brumes infernales, les voit arriver par milliers… Ce passage appartiendrait presque à l’imaginaire de Mario Bava, le génial réalisateur italien qui a su marier peplum et fantastique avant l’initier le genre giallo ! Gilles Chaillet l’admirait vraiment, et cela ce sent…


Quelles seront les autres figures centrales du cycle antique de la série ? César, Caligula et Constantin…

(il n’y pas de demi-point sur babelio, c’est parfois vraiment chiant : ne soyez pas surpris de voir le titre passer de 3 étoiles à 4 étoiles ou inversement)
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Ce deuxième tome de la légende de Rome s'offre une réécriture de la campagne du carthaginois Hannibal en Italie, lors de la deuxième guerre punique.
La malédiction du Palladium mène toujours le bal, et les familles Aquilia et Léo qui lui sont attachées par des chaînes incassables n'en finissent pas de souffrir, siècle après siècle.
Mais aujourd'hui, Furius Léo décide que ça suffit. Il va profiter de la « visite de courtoisie » d'Hannibal en Italie pour débarrasser Rome de sa statue démoniaque. Cependant son plan implique qu'Hannibal gagne toutes les batailles, hormis la toute dernière, et que de nombreux romains y laissent la vie. Pour tout citoyen qui découvre le plan, c'est plutôt le mot « traître » qui lui vient à la bouche.

L'histoire a des qualités. On se laisse porter par le récit qui prétend que les héros, comme Hannibal ou les consuls qui l'affrontaient, n'étaient que des manipulés. le plan de Furius épouse correctement la succession des revers romains.
Réduire Hannibal à un simple général guidé par plus malin que lui a cependant du mal à passer. J'aurais également apprécié que la nature républicaine de Carthage ressorte mieux, ne serait-ce que par une phrase qui trahirait qu'Hannibal devait rendre des comptes et n'était pas un dictateur absolu. Il en va de même pour la composition essentiellement mercenaire de son armée.
Il faudra aussi qu'on m'explique pourquoi Furius a laissé son fils et le fils Aquilia dans l'ignorance de la malédiction jusqu'à ce jour. L'auraient-ils su que peut-être les évènements auraient tourné en sa faveur.

Le dossier historique qui termine l'album est vraiment bienvenu pour définir ce qui est de l'Histoire, et comment cette BD propose des explications pour ce qui reste encore des zones d'ombre.

Une BD agréable donc, sans être incontournable.
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Nous sommes en 218 avant JC, Cinq siècles ont passés depuis la fondation de Rome. La ville prospère et grandit sous l'ombre du Palladium mais seules les familles Aquilia et Leo savent que cette protection est aussi leur malédiction. Et en ce temps là, la guerre avec Carthage, la grande rivale de la ville éternelle, est imminente.
La seconde guerre Punique va commencer, Hannibal fera traverser les Alpes à ses éléphants. Et il y a un romain qui voit ça d'un bon oeil. C'est Furius Leo. Il y voit la possibilité de se débarrasser du poids transmis par ses ancêtres quitte pour cela à trahir sa ville.

On avance dans l'histoire de Rome avec ces événements très connus de la seconde guerre punique et du célèbre Hannibal. Les auteurs ont l'air de bien maitrisé le sujet. Un petit cahier historique nous est présenté à la fin pour connaitre un peu mieux les faits.
Furius Léo, notre personnage principal, est un homme intéressant et plutot bien construit. On comprend bien le cheminement de sa pensée. le poids terrible de cette malédiction qui atteint ses proches, ses amis et qui menace ses enfants. cela lui pèse tellement qu'il sacrifie son honneur et sa ville pour y remédier. Et pourtant derrière on sent son amour pour sa ville, ses enfants. Mais il ne recule pas même devant eux.
Hannibal à coté, combattant que L Histoire a retenu, m'a beaucoup moins convaincu.
Le sujet et l'histoire est tintéressante. Ca manque parfois un peu de... de je ne sais trop quoi pour que ça sorte un peu du lot des nombreuses BD historiques. un poil d'originalité peut être? Car c'est une bonne histoire mais qui reste, au final, sur des bases très classiques.

Le dessin est un peu à cette image. Sage et sans trop d'originalité.
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Ou les guerres puniques revisitées par un groupe de scénaristes bien agités du ciboulot, qui jouent avec l'impact néfaste qu'aurait eu une statue d'origine divine : le Palladium.
Les dessins sont globalement bien meilleurs que sur le premier tome. Dommage que l'intrigue continue elle à tourner autour du fantastique et des pouvoirs des Dieux. le récit est sur un rythme correct, mais le recours incessant aux pouvoirs divins casse un peu ce que l'album pouvait avoir de bon.
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critiques presse (3)
BulledEncre
23 décembre 2015
Toujours aussi bien documenté, l’album suit la ligne du précédent opus, avec uniquement un changement de dessinateur, indispensable pour suivre le rythme et la qualité exigée.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
ActuaBD
27 octobre 2015
Une très intéressante vision de la Rome dans le quotidien de la République et pendant les Guerres Puniques. Une série en phase de devenir une référence de fiction historique !
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Sceneario
01 octobre 2015
Une belle leçon d'Histoire, un drame qui nous touche jusqu'au bout.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Je vais vous dire pourquoi vous vous acharnez contre moi, bande de trous du cul.
Ça vous emmerde que le peuple m'ait réélu malgré vos sales petites combines. Ce peuple auquel j'ai distribué toutes les terres que vous convoitiez tant.
Ces terres qui brûlent et qu'à présent, vous refusez de défendre! Quel intérêt, pour vous, mes jolis troufignons, d'aller aider de pauvres paysans qui vous engraissent? Voilà la vraie question!
(Le consul plébéien Flaminius s'adressant à des sénateurs)
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Cinq siècles après sa fondation, Rome est devenue une riche cité qui domine une partie des rives de la Méditerranée. Les Romains vénèrent le Palladium comme une puissance protectrice. Leur idole abrite en fait ma fille Ker, que j’ai enfermée à jamais, dans cette prison d’orichalque, pour m’avoir désobéi… Seules les familles Aquilia et Leo connaissent la vérité. Je les ai maudites en châtiments des crimes de leurs ancêtres : de génération en génération, leurs filles sont condamnées à adorer le Palladium, faute de quoi Ker s’extirperait de son carcan, déchainerait la mort, le néant et le chaos sur la ville éternelle.
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-Où vas-tu Furius? Tu ne combattras pas à nos cotés?
-Non. Mon combat est au Sénat. La politique est un autre champ de bataille.
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