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H2G2 tome 4 sur 6

Jean Bonnefoy (Traducteur)
EAN : 9782070418367
254 pages
Gallimard (06/06/2001)
3.86/5   403 notes
Résumé :
Plus bas que Terre ! Ayant - plus ou moins - survécu à son édifiante promenade cosmico-temporelle, le pauvre Arthur Dent savoure l'indicible plaisir de fouler à nouveau le sol de sa planète natale. Une planète jadis détruite par les terribles Vogons, sous le prétexte fallacieux de laisser passer une autoroute intergalactique... Pas de panique ! Car l'universellement exhaustif Guide galactique saura sans doute répondre à cet étrange paradoxe. Et peut-être élucidera-t... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
3,86

sur 403 notes
Alors qu'il avait décidé de vivre sur la planète Krikket, Arthur Dent rentre sur Terre en stop. Après 8 ans d'absence, il retrouve même sa maison là où il l'avait laissée. Ah mais, attendez un peu... est-ce que la Terre n'avait pas été anéantie par les Vogons ? C'est d'autant plus énigmatique qu'Arthur ne semble avoir été absent que quelques mois. Hummm, état de fait totalement invraisemblable et paradoxal o.O

Peu importe, avec son flegmatisme habituel, notre héros ne va pas trop réfléchir à la question. Il va même tomber amoureux d'une violoncelliste et faire des galipettes dans les nuages. La routine quoi !

Et quid des autres ? Pourquoi est-ce que du fin fond de l'espace Ford Perfect téléphone à l'horloge parlante de Londres ? Que font Zaphod et Trillian ? Où est Marvin ? Et surtout qui est John Watson ? Et aussi qu'est-ce que c'est que ce bocal sur lequel est gravé le message : « Salut, et encore merci pour le poisson » ? Et accessoirement, où ont disparu les dauphins ?

Si vous êtes prêt à connaître l'Ultime Message de Dieu à Sa Création, vous pouvez lire ce livre tout en étant conscient que la morale cette histoire a « temporairement échappé à l'esprit du narrateur. »

Il ne me reste plus à lire que le 5ème tome de cette divertissante trilogie et le « bonus track » ^_^



Challenge défis de l'imaginaire 2019
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Après un long trajet en stop inter-galactique, Arthur Dent revient sur Terre, qu'il pensait pourtant détruite. Tout paraît normal, à part quelques incidents mystérieux survenus à la période de la supposée destruction (dont la disparition des dauphins) et attribués à la CIA. Arthur reprend donc son ancienne vie avec une certaine satisfaction, d'autant plus qu'il tombe amoureux de Fenchurch, seule autre personne sur la planète qui a conscience que l'histoire de la Terre a subi quelques raccords.

On reste un peu sur sa faim avec ce quatrième tome : pas de traces de vies extraterrestres déjantées, tout se passe sur Terre, ce qui s'avère être aussi décevant qu'un James Bond sans gadget. Fenchurch est un personnage un peu pâlot, qui ne remplace pas avantageusement les autres héros (Marvin, Zaphod, Trillian) tristement délaissés. Et l'intrigue, une petite amourette assez banale, est tout aussi plate. Un peu décevant, j'espère tout de même un final en fanfare pour le dernier volume de cette série.
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Derrière ce titre hautement philosophie se cache le 4° tome de la trilogie en 5 volumes de Douglas Adams...
Après le guide du voyageur galactique, le dernier restaurant avant la fin du monde, et La vie, l'univers et le reste, c'est peu de dire que je me réjouissais de retrouver Marvin, Trillian, Zaphod, Ford et Arthur dans l'univers délirant de Douglas Adams.

Et c'est peu de dire que j'ai été très déçue par ce 4° tome.
Pas de Zaphod ni de Trillian, Ford apparait à peine, et Marvin encore moins.
Ce tome est tout entier consacré au retour d'Arthur sur Terre, une Terre qui n'a pas été détruite par les vogons ( univers parallèle? Ne rêvez pas , le sujet est à peine évoqué!), et sa réadaptation à une vie à peine absurde en regard de ses aventures des 3 premiers tomes.
et c'est bien le problème: bien que héros jusque là, Arthur l'anglais moyen était drôle de par son décalage avec le reste de la galaxie. Remis dans son élément normal, il redevient un type parmi tant d'autres. Il y a des moments assez drôles, c'est vrai, mais tellement peu. comme le type qui est un dieu de la pluie sans le savoir, et est constamment suivi par les nuages qui l'adorent et lui rendent hommage en se déversant à tout instants sur lui, à son grand dam et à sa totale incompréhension. Ce qui me fait systématiquement penser au nom du Chef Rain-in the-face.

Le paradoxe est donc que ce tome manque de fantaisie de, folie et d'absurde. L'intrigue principale est terriblement ennuyeuse: Arthur va-t-il oui ou non réussir à conclure avec Fenchurch ( c'est son vrai nom!) la dépressive sortie de nulle part ou c'est tout comme. en fait il semble que Fenchurch soit purement et simplement la femme mentionnée en une ligne dans l'introduction du tome 1, celle qui a eu l'intuition génial que les problèmes de l'humanité pouvaient être réglés très facilement, avant d'être pulvérisée en même temps que la terre avant d'avoir eu le temps de parler de sa découverte. Il aurait mieux valu que ça en reste là, car Fenchurch, malgré les efforts évidents de Douglas Adams pour nous la rendre sympathique et farfelue, est un non personnage, ce qui la rend encore plus agaçante, dans le sens où il a complètement évacué Trillian, de son histoire pour lui faire de la place. Or Fenchurch, c'est juste Arthur au féminin, un personnage qui se laisse porter par les événements, vaguement incomprise, dépressive prise pour une folle par son frère, mais sans plus de précisions, il est très difficile de s'y intéresser. J'ai vraiment l'impression qu'elle n'est là que pour qu'Arthur puisse s'envoyer en l'air. Au sens propre, puisqu'il maîtrise tant bien que mal la lévitation depuis le tome précédent et va apprendre à Fenchurch à léviter à son tour, et à faire des acrobaties en plein vol. Sauf que la lévitation, c'était cool tant que c'était gratuit. Que ça deviennent une simple métaphore sentimentale du type " je suis au 7° ciel" ou " sur un petit nuage", et c'est banal.

et tout est banal dans ce livre, à tel point qu'au passage où Adams dit " à partir de là, on va se concentrer sur le fait de savoir si Arthur a une vie sentimentale, si ça ne vous intéresse pas, vous pouvez sauter directement au dernier chapitre où on retrouve Marvin" ou quelque chose comme ça.. hé bien j'ai été tentée de suivre son conseil. Je ne l'ai pas fait par acquit de conscience, mais j'aurais aussi bien pu, vu le nombre de fois ou j'ai soupiré devant la banalité de l'action, des personnages et le manque de folie de l'ensemble. Car oui, je fais partie des lecteurs qui se foutent éperdument de la vie sentimentale d'Arthur sur Terre.

Aussi je le dis tout net, je me renseignerai bien sur le 5° tome avant de le lire: si on n'y retrouve ni Ford, ni Marvin, ni Trillian, ni Zaphod, pour moi, la trilogie aura pour toujours 3 tomes seulement.
J'ai l'air très critique avec ce livre. Plus que sa valeur personnelle ( il n'est pas nul, juste dispensable), c'est , comme dans les séries de films, le canard boiteux de la série. C'est vraiment parce qu'il s'insère mal dans l'ensemble qu'il m' à autant déçue. est-ce que c'est du à la traduction? Je ne sais pas. En tout cas elle m'a parue moins gratuitement vulgaire et je m'en-foutiste que celles des autres tomes, j'ai même l'impression qu'il y a une amélioration à ce niveau ( le Grand ordre de la serviette disait il y a peu sur sa page Facebook que la traduction donnait l'impression que "les Monty Pythons avaient été traduits par le scénariste de mon curé chez les nudistes" J'ai l'impression que c'est vrai pour le tome 1 surtout.)

Lien : http://chezpurple.blogspot.f..
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Qu'est-ce qui est le plus difficile ? Faire le deuil de sa planète natale ? Ou apprendre que, tout compte fait, elle n'a pas été détruite, et qu'elle continue toujours à abriter ses ouailles dans un coin perdu de l'Univers ?


Demandez ça à Arthur Dent, il vous répondra… même si lui-même n'a sans doute pas une réponse bien définie sur la question. Oui, la Terre existe toujours, et avec elle son lot de fous du volant qui méprisent le plus minable des auto-stoppeurs coincé sur le bord d'une voie rapide, sous le déluge. Alors qu'il croise une âme charitable qui accepte de le faire grimper dans sa voiture, Arthur Dent fait la connaissance de Fenchurch (rajoutez un nom improbable à votre longue liste des noms improbables déjà présents dans les tomes précédents). Il fallait bien que ça finisse par se produire… Nous sommes dans l'avant-dernier tome de la série, et Douglas Adams nous avait épargné jusqu'alors les traditionnelles histoires d'amour qui ne font pas avancer l'histoire mais qui offrent une touche de romantisme aux lecteurs accros au parfum d'eau-de-rose (on aimerait demander à ceux-ci : pourquoi êtes-vous venus vous perdre dans la lecture du Guide du voyageur galactique ?). Dans ce quatrième volume, impossible d'y échapper. Douglas Adams ne se contente pas de caler une légère allusion mielleuse entre deux pages qui détonnent d'une dérision réjouissante –non : il fait tourner l'intégralité de son récit autour de cette histoire d'amour étonnamment conventionnelle, pour ne pas dire niaise.


C'est accompagné de sa Fenchurch –dont le potentiel comique est nettement moins élevé que celui de l'androïde dépressif Marvin- qu'Arthur Dent va aller de (maigres) surprises en (rares) réjouissances. La technique qui permet de rater le sol, découverte dans le volume précédent, devient ici prétexte foireux à décrire les joies du transport amoureux. Les particularités du personnage de Fenchurch décrivent une jeune fille éthérée dont le seul ressort comique résulte de la confrontation avec la grossièreté généralisée du reste de l'Univers (mais qui paraît de manière bien amoindrie dans ce quatrième volume). Douglas Adams aurait-il essayé d'imiter le style de Barbara Cartland ?


Malheureusement, les personnages secondaires s'estompent au profit de cet ennuyeux couple et ne viennent pas relever le niveau des aventures. Douglas Adams offre toute la virulence de ses descriptions absurdes et déjantées dans les premières pages du livre. le reste s'essouffle rapidement. Si Zola peut ennuyer pour ses longues descriptions monotones, Adams ennuie au contraire dans la succession des actions fadasses qu'il fait vivre à ses personnages.


On comprend pourquoi les dauphins se sont barrés de ce volume. Prochain départ annoncé, celui du lecteur ? Même si Douglas Adams a finalement réussi à me décevoir, arrivée à ce point de ma lecture de la « trilogie en cinq tomes », je suis bien trop attachée à son univers pour lâcher en si bon chemin. L'écrivain a réussi à s'attirer un capital sympathie qui résiste même aux plus grossières fautes de goût. Alors, espérons seulement que ce soit Fenchurch qui disparaisse du volume suivant… la qualité des aventures du Guide du voyageur galactique s'en ressentira certainement.

Lien : http://colimasson.over-blog...
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Ah ! Me voilà réconciliée avec la saga...

Arthur est de retour sur Terre, et tout - ou presque ! - est comme avant...

Il y a bien ce bocal, avec l'inscription "Merci pour le poisson" qui l'intrigue... Et la disparition des dauphins aussi, mais bon, Arthur ne s'en soucie pas trop, car il est amoureux !!!

Et la femme de sa vie, Fenchurch, a un point commun avec lui. Elle aussi se souvient de la fin de la première terre... Ce qui lui a valu quelques séjours en hôpital psychiatrique... Et ce qui nous vaudra une très jolie scène entre nos deux tourtereaux, quand Fenchurch demandera à Arthur qu'il trouve quelle particularité elle a...

Et Arthur va trouver, et, en retour, lui apprendre à voler ! de belles scènes d'amour et d'humour que ces scènes de vol !!!

Et ils vont aussi avancer dans la compréhension des événements grâce à un nouveau personnage à l'étrange maison où tout est inversé, le dehors et le dedans...

Bref, résolument tourné vers l'histoire d'amour d'Arthur et Fenchurch, ce quatrième volume rattrape largement la déception du précédent !
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Citations et extraits (45) Voir plus Ajouter une citation
Deux secondes plus tard, il apercevait dans son rétro le reflet de l’auto-stoppeur, trempé, sur le bas-côté. Durant une minute, il se sentit tout content. La minute suivante, il culpabilisa d’avoir été content de ce qu’il avait fait. Puis il fut content d’avoir culpabilisé d’avoir été content de ce qu’il avait fait et, satisfait, poursuivit sa route dans la nuit.
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Quand il eut bien tournoyé et se fut un peu calmé, Arthur tendit la main vers la lampe de chevet, sans vraiment espérer qu'elle s'allume. Surprise, elle s'alluma. Ce ne fut pas sans satisfaire son sens de la logique. Vu que la Compagnie d'électricité lui coupait ponctuellement le courant chaque fois qu'il réglait ses quittances, il lui paraissait on ne peut plus normal qu'on le lui laisse quand il ne les réglait pas. À l'évidence, leur envoyer votre argent ne faisait qu'attirer bêtement l'attention sur vous.
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Tout là-bas, au fin fond des tréfonds inexplorés et mal famés du bout du bras occidental de la Galaxie, traîne un petit soleil jaunâtre et minable.
En orbite autour de celui-ci, à la distance approximative de cent cinquante millions de kilomètres, se trouve une petite planète bleu-vert et totalement négligeable [...].
Cette planète a – ou plutôt avait – un problème : la plupart de ses habitants étaient malheureux la plupart du temps.
On avait suggéré bien des solutions pour le résoudre mais la plupart d'entre elles faisaient largement intervenir la mise en circulation de petits bouts de papier vert, chose curieuse puisque en définitive ce n'étaient pas les petits bout de papier vert qui étaient malheureux.
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Fenchurch prit un mulet rouge et dit qu’il était délicieux. Arthur choisit un steak d’espadon et dit qu’il le mettait en rogne. Il agrippa une serveuse au passage et lui hurla dessus :
— Enfin, bon sang, pourquoi ce poisson est-il si délicieux ? s’écria-t-il, hors de lui.
— Excusez mon ami », intervint Fenchurch devant l’air ébahi de la serveuse. « Je crois qu’il a enfin réussi à passer une journée agréable.
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Il m’a semblé, expliqua Wonko le Sain, que toute civilisation qui avait perdu la tête au point d’avoir besoin d’inclure un mode d’emploi dans une pochette de cure-dents, n’était plus une civilisation dans laquelle je pouvais continuer à vivre en gardant ma santé mentale.
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