Le temps des métamorphoses

Virginia, Ginny pour les intimes, voit affluer à son esprit les souvenirs du passé avec le retour de sa soeur, Vivien. 50 ans qu'elles ne se sont vues, 50 ans revisités par la narratrice au moyen de flash-back, depuis leur tendre enfance jusqu'à maintenant. Pourquoi cette absence ?
J'ai abandonné à la page 142 (sur 377), uniquement parce qu'il s'agissait d'une lecture commune et qu'à la fin de chaque chapitre, j'avais l'espoir qu'il se passe enfin quelque chose d'intéressant au suivant, sinon j'aurais laissé tomber bien avant ! L'impression qui domine après lecture est un profond ennui devant la vie sans piquant de Ginny, qui vit en ermite et s'est laissée porter par les événements plus qu'elle n'a vécu et devant celle de Vivi. le pire, je pense que ça a été les longues digressions sur l'entomologie et les papillons. Une lecture sans intérêt, l'intrigue met du temps à se mettre en place, d'ailleurs là où j'ai abandonné, elle n'avait toujours pas démarré et je suis restée de marbre devant les personnages. J'ai lu la fin en diagonale tout de même, pour connaitre la chute et j'ai eu l'impression que les choses commençaient à bouger à un quart de la fin mais, trop tard, j'avais déjà totalement décroché !
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Quelle déception ! Je m'attendais à un récit dans la même veine que le film « Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?», mais le temps des métamorphoses n' a rien à voir avec ce monstre sacré du cinéma.

On s'ennuie beaucoup tout au long du roman. L'auteur plombe son récit avec de longs -et nombreux- passages sur les papillons. Ce sont des pages et des pages de description et de détails de lépidoptéristes (l‘étude des papillons). Et du coup, ce qui aurait pu enrichir le récit, l'alourdit. Là où on aurait pu ressentir la passion de l'auteur, Poppy Adams ne nous communique que de la lassitude. de plus, soyons honnête cela n'apporte finalement rien à l'histoire (à part insister sur le fait que Virginia est obsédée par les papillons).

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