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Critique de Unidream


Anita est une jeune femme mal dans sa peau. Même si elle a un amoureux qui l'adore, elle a huit foutues livres à perdre pour attendre son objectif et tomber sous les 100 livres. Huit livres… autant dire une montagne! Pour y arriver, elle est prête à se faire vomir, à courir avec un sac-poubelle sur le dos, jeûner, et même participer à une étude clinique sur un médicament non répertorié contre l'anxiété dont l'un des effets secondaires est… la perte de poids.

Avec les injections, Anita est moins anxieuse. Il y a de quoi! Elle peut maintenant manger un steak bien saignant et elle continue malgré tout à maigrir à vue d'oeil. En plus… elle empoche 8000 $! Elle se rend bien compte d'avoir quelques pertes de mémoire, quelques trous noirs… mais c'est un mince prix à payer à bien y penser.

La série Cobaye est un projet « chorale » des éditions de Mortagne, un concept qui m'était personnellement inconnu. Sept auteurs, sept romans reliés par un même lien, soit la participation à une étude clinique pour un nouveau médicament chez AlphaLab. C'est un projet intéressant. Ce premier tome, écrit par Marilou Addison, est sans conteste un excellent départ à cette série originale de romans d'horreur.

C'est aussi une première expérience dans le roman d'horreur adulte pour cette auteure, qui avait cependant quelques romans d'épouvantes jeunesse à son actif. Elle s'en tire avec mention. le récit, écrit du point de vue du personnage principal, Anita, est bien ficelé. le lecteur observe la jeune femme dans la spirale infernale dans laquelle elle s'est engagée, incapable de résister aux pulsions qui se réveillent en elle.

J'aime beaucoup la fluidité de l'écriture de cette auteure, dont j'ai déjà commenté le roman « Solitude armée ». J'apprécie également l'aspect psychologique avec lequel elle traite ses personnages… et la manière dont elle exploite le côté sombre de l'être humain. Plusieurs auteurs confondent le « Gore » avec l'horreur… mais l'horreur, la vraie, va bien au-delà des descriptions de scènes sanguinolentes. Elle se nourrit de la peur. Marilou l'a bien compris.

Pour les amateurs d'horreur, je recommande ce livre sans la moindre hésitation.

Bonne lecture
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