Citations sur Children of Blood and Bone, tome 1 : De sang et de rage (17)
"J'ai toujours accompli mon devoir envers mon royaume, mais désormais, je veux un Orïsha meilleur. Un Orïsha nouveau. Un pays dans lequel un prince et un maji pourraient vivre ensemble. Un pays où même Zélie et moi pourrions dire nous. Si je dois vraiment servir mon royaume, c'est cet Orïsha-là que je veux diriger." # Inan
Je ne souhaitais que la paix, mais les dieux semblent en avoir décidé autrement.
Nous sommes des enfants de sang et d'os.
Tous, nous sommes tour à tour les instruments de la vengeance et de la vertu.
Toujours ce même raisonnement qu'elle nous tient depuis ce matin, ce même entêtement qui nous hisse de rocher en rocher. Réalité et logique lui importent peu. Elle est si résolue qu'à aucun moment l'échec n'entre dans son champ des possibles.
Je ne souhaitais que la paix, mais les dieux semblent en avoir décidé autrement.
– Vos adversaires portent des épées. Pourquoi donc vous êtes versées à l’art du bâton ?
D’une même voix, nous récitons alors le mantra que Mama Agba nous a si souvent fait répéter :
- Parce qu’il protège plus qu’il ne blesse, qu‘il blesse plus qu’il ne mutile, et qu’il mutile plus qu’il ne tue – le bâton n’est pas une arme destructrice.
Après toute une vie d'erreurs, je croule sous les regrets. Mais ça... cette erreur-là, je donnerais n'importe quoi pour ne pas l'avoir commise.
Je ne peux m'empêcher de la dévorer des yeux. Chacune de ses courbes, chacun de ses traits. La tâche de naissance en croissant de lune sur sa nuque. Les étoiles blanches qui nagent dans les lacs argentés de ses yeux.
Parce qu'il protège plus qu'il ne blesse, qu'il blesse plus qu'il ne mutile, et qu'il mutile plus qu'il ne tue - le bâton n'est pas une arme destructrice.
Au commencement, Orïsha était un pays où prospéraient quelques maji. Ils étaient peu nombreux, et leur statut était sacré. […] Quand un bébé naissait avec les cheveux blancs, c’était signe qu’il était béni des dieux. […] Les enfants élus ne pouvaient exercer leurs pouvoirs magiques qu’à partir de treize ans