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EAN : 9782021302691
176 pages
Seuil (03/03/2016)
3.54/5   78 notes
Résumé :
Partie d’Alger à 25 ans, la narratrice est désormais une parisienne rompue au charme comme à la froideur de la capitale française, une habituée des allers-retours entre les deux villes.
La voilà qui s’apprête à retourner là-bas, pour assister aux fiançailles de sa petite soeur. Or, à quelques jours du départ, ses angoisses se réveillent, car à 30 ans, et malgré une bonne situation, la jeune femme est encore célibataire.
L’assaillent alors les questionn... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Une Algérienne de trente ans refait sa vie à Paris loin de sa famille asphyxiante. Mais voilà que le mariage prochain de sa petite soeur change tout. le mois entre l'appel de sa mère lui annonçant la nouvelle et le vol d'avion qui la ramène en Algérie est très anxiogène. Des souvenirs lui reviennent en mémoires, des anecdotes piquantes. En parallèle (à moins qu'ils ne fassent écho) à des événement de son quotidien à Paris, rempli de remarques acerbes et de situations dramatiquement drôles. C'était rafraichissant !

Des pierres dans ma poche est un roman pour lequel je n'avais pas d'attente particulière et voilà que le style de son autrice, Kaouther Aidmi, transforme sa lecture en un moment de pur plaisir. Ou presque.

D'abord, il y a cet humour grinçant, sarcastique, et ces situations cocasses. Sa mère qui se désespère de savoir sa grande fille seule et célibataire. À 30 ans ! Cette mère qui l'appelle pour un tout et pour un rien, qui persiste à s'identifier «C'est ta mère !» alors que la voix et l'intonation suffisent, sans oublier que son numéro s'affiche sur le téléphone. Ah… ces mères atrocement bienveillantes et intrusives ! «Les questions de ma mère n'attendent pas de réponses. Il ne s'agit d'ailleurs pas réellement de questions mais de missiles.» (p. 97)

Ensuite, il y a cette relation amour/haine avec son pays d'origine. Haine, vraiment ? Non. Mais assez de choses l'embêtaient pour qu'elle veuille refaire sa vie loin de l'Algérie. Cecit dit, beaucoup de choses l'agacent tout autant à Paris et c'est un autre élément que j'ai apprécié. La narratrice regarde ce monde qui l'entoure, de l'oeil observateur et perspicace d'une étrangère (du moins, c'est ainsi que je le percevais). «J'aime ma rue lorsqu'elle s'éveille, tout particulièrement les instants qui précèdent le moment où les uns et les autres rejoignent leur quotidien.» (p. 116) Et ce quotidien n'est pas parfait non plus. Ces femmes françaises qui se disent et se croient libres, le sont-elles réellement ? de quoi jeter un regard nouveau sur son Algérie.

Pendant ce mois, ces jours qui la rapproche de sa réunion avec sa famille et son pays d'origine, elle en vient à paniquer, à vouloir faire taire les rumeurs et à répondre aux attentes de chacun. À commencer par trouver un homme à présenter. N'importe quel homme, un Grec, non-musulman, même un type trouvé dans la rue. Mais est-ce vraiment pour faire taire sa mère ou bien, au fond d'elle-même, elle souhaite avoir quelqu'un dans sa vie ? Ah… cette crise de la trentaine qui fait trembler tous les célibataires de ce monde !

Kaouther Adimi réussit à se glisser dans la peau de son personnage en apparence ordinaire et, à travers elle, à des personnages assez colorés mais qui, étrangement, me rappelaient tant d'individus de ma connaissance. À commencer par les membres de ma propre famille. Aussi, grâce aux réflexions que se fait la narratrice, issues de ses observations, de ces mille et uns trucs qui échappent à la majorité, on peut être amené à regarder d'un nouvel oeil notre propre quotidien, aussi différent soit-il de l'Algérie ou de la capitale française.

Un seul petit point négatif : le roman se ferme sur l'arrivée de la narratrice à Alger. J'aurais tant aimé assister au mariage de la petite soeur, voir et entendre les interactions entre les membres de cette famille particulièrement. Seulement quelques répliques de cette mère légendaire ! Mais bon, je suppose que c'est mieux ainsi, avec une fin ouverte, où je peux m'imaginer à l'infini des situations horriblement jouissives.

Ah, et puis non! Je veux une suite!
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Des pierres dans ma poche ou l'histoire d'un malentendu.
Il y a longtemps que ça ne m'était pas arrivé mais une fois de plus je me suis laissé prendre par un titre, une couverture et la mauvaise interprétation d'une quatrième de couverture :
« Je suis partie, un soir, tard pendant que les honnêtes gens dînaient. J'ai descendu l'escalier une dernière fois. Je n'emportais pas grand-chose. J'avais promis de revenir très vite. Je ne mentais pas. J'ignorais qu'on ne revenait pas ».
L'histoire est celle d'une jeune Algérienne vivant à Paris, qui va rentrer à Alger pour le mariage de sa soeur. Comme ça, à première vue, c'est le genre d'histoire dont je n'ai strictement rien à faire. Un bouquin parmi d'autre que je m'apprête à reposer en rayon quand soudain… cette petite voix qui me joue parfois des tours, vient me chuchoter à l'oreille un truc du genre « elle va être retenue contre son gré en Algérie, mariée de force et puis t'as vu la couverture, rien que pour ça et tout ce que ça peut remuer en toi, prends le ce bouquin ». C'est à ce dernier argument que je n'ai pas su résister. Paris, un banc sur les quais de Seine, les pavés, un arbre dénudé en une journée ensoleillée d'hiver, un de ces ponts que j'aime tant.
C'est bien la dernière fois (jusqu'à la prochaine…) que je laisse mon coté sentimental prendre le dessus. C'est bien à cause de ça que mon interprétation de la quatrième de couverture a été vérolée.
Je m'étais dit que le « J'ignorais qu'on ne revenait pas » sous entendait qu'on ne revenait pas à Paris hors cette phrase dans son contexte ne voulait pas dire ça du tout du tout du tout. Non non non.
Au contraire, elle ne savait pas qu'on ne revenait pas au pays quand on a fait sa vie à Paris.
Au début j'ai tourné les pages en attendant impatiemment le départ et puis et puis… rien avant la page 130. Avant la page 130 de ce court bouquin de… 143 pages.
Alors oui je me suis ennuyé à suivre les questions existentielles de cette jeune femme qui va bientôt rejoindre le clan des trentenaires. Enfin quand je dis les questions, je devrais dire l'unique question. Bientôt trente ans et toujours célibataire. La pauvre nage entre deux eaux. Il y a sa mère qui lui téléphone tous les jours pour lui demander quand est ce qu'elle se marie et par la même occasion la renvoie à sa solitude, il y a sa recherche de mari plus ou moins dictée par la société, enfin c'est palpitant quoi. Ah si quand même, elle se fait un kébab tous les soirs et parfois le Grec lui fait cadeau des frites et puis un soir sur deux elle s'endort avec le papier gras sur les genoux. Sinon euh… qu'est ce que je peux bien vous raconter… je vais enfin voir mon PSG à Lorient dimanche prochain. Oui je sais vous vous en foutez mais ça a à peu près autant d'intérêt que le bouquin comme info, c'est dire la nécessité de l'avoir dans sa bibliothèque.
Ca aurait pu m'intéresser si le sujet avait été abordé d'une autre manière. Ces pierres dans la poche ce sont toutes ces conventions, ces choses qui se font, celles qui ne se font pas et tout ce qui nous sclérose dans la vie, tout ce qui nous alourdi. Ces jugements qui nous empêchent d'être ce que l'on est.
Là le sujet est le célibat, choisi ou subit peu importe. le regard de la société qui s'il évolue n'en reste pas moins réprobateur ou moqueur est une véritable plaie. Quand la famille et les traditions s'en mêlent bah… on en fait un bouquin.
Rien dans ce livre ne m'a accroché. Pas la moindre émotion, pas le plus petit sourire. L'écriture m'a laissé de marbre. Pas la moindre trace de poésie dans ces courts chapitres, un style clinique, basique sans aucune étincelle. Pas une phrase qui m'a laissé scotché, que j'ai relu pour le plaisir. Rien qui ne vaille une citation.
Ce bouquin n'était pas pour moi comme on dit mais pour terminer sur une bonne note, la couverture est vraiment top, c'est tout ce que je peux faire, désolé.
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Avec son deuxième livre, Des Pierres dans ma Poche, Adimi Kaouther  nous invite à partager son envol vers la liberté, un exil en France pour sa famille, une trahison pour sa mère, quand après 15 jours elle n'est pas encore revenue.

D'un itinéraire assez banal, celui d'une algérienne qui décide de partir pour faire des études à l'étranger et desserrer l'étreinte familiale, Adimi Kaouther nous captive, et rend le récit de son émancipation drôle et émouvant .
Par petites touches, comme autant d'anecdotes piquantes, le lecteur ressent le poids de la culture musulmane, quelques grammes pour la petite fille, puis un fardeau pour l'adolescente, avec le mariage, se dessinera un chemin de croix, où tout sera codifié, en forme de boulet que les jeunes filles d'aujourd'hui n'en peuvent plus de traîner toute une vie.


la liberté des jeunes femmes parisiennes contraste étrangement avec l'emprise de la famille algérienne, le plat de lentille est bien indigeste pour la mariée même déguisée en princesse.
le mariage de sa soeur ravive toutes ses angoisses, être célibataire en Algérie est un drame pour une jeune femme de trente an, est un naufrage pour ses parents, que dire à sa mère qui la harcèle au téléphone, avec sa légèreté légendaire, » Un grec, un basané d'Europe!Tu est folle ! », c'est un algérien pur jus qu'elle lui faut !


la quête d'un mari va devenir sans qu'elle se l'avoue , une obsession , ou au moins un fiancé pour ce retour, pour le mariage de sa soeur.Tout le talent de Adimi Kaouther est de rendre ce cauchemar hilarant, improbable, grinçant.
Progressivement deux réalité du monde féminin, apparaîtront incompatibles et irréconciliables, puisque la mère entendait par une fille bien , “une fille recommandable au vu des règles établies par la société. Et par la société, il faut comprendre la famille, les voisins, les professeurs, les éboueurs, les boulangers, les enfants, les imams, les gardiens, les journalistes, les chauffeurs de taxi et enfin, le président“ .


J'ai aimé partager cette humanité, la détresse d'Adimi, une séparation quelle doit boire sans déglutir, sans vomir, sans renier ses parents jusqu'à la lie.
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La narratrice a quitté l'Algérie pour faire des études, puis, travailler à Paris. Elle est devenue responsable iconographique dans une maison d'édition qui publie des magazines pour enfants. Donc, tout devrait être pour le mieux dans le meilleur des mondes. Et pourtant, non.
Quand sa mère l'appelle pour lui annoncer les fiançailles de sa petite soeur, les souvenirs l'assaillent. Et le déchirement entre France et Algérie. Et surtout, surtout, ce cauchemar : va-t-elle rester vieille fille ?
Je ne connaissais pas cette jeune auteur qui publie ici son deuxième roman. Mais je lirai certainement le premier car celui-ci m'a épatée. Et pourtant, pas d'action à proprement parler. Et pas vraiment d'histoire non plus. L'intérêt de ce récit est ailleurs. Cette narratrice anonyme, qui, à mon avis, n'est autre que Kaouther Adimi elle-même, est déchirée entre deux villes, deux cultures. Son coeur balance de l'une à l'autre. C'est donc le récit de ses hésitations entre sa vie d'adulte et ses racines que Kaouther Adimi nous expose. le déclenchement est un coup de fil de sa mère lui annonçant les fiançailles de la cadette. le texte est dès lors rythmé par une série d'appels qui commencent par : « C'est ta mère. - Je sais ton numéro s'affiche » et se terminent par un : « Je dois raccrocher » irrité, argumenté par divers prétextes dont la mère n'est pas dupe. Alors, pourquoi sa fille s'énerve-t-elle, elle que ces nouvelles du pays natal devraient combler de joie ? Pourquoi la mère ressasse-t-elle inlassablement la même litanie à deux temps : quand donc sa fille va-t-elle se décider à rentrer au bercail et quand donc sa fille va-t-elle enfin se MARIER ? Car enfin, être célibataire à trente ans, c'est une tragédie !
La narratrice a pourtant autour d'elle de nombreuses femmes seules contentes de leur sort. Enfin... nombreuses ? Il y a « Demoiselle Clothilde », la SDF philosophe avec laquelle elle partage son déjeuner tout en discutant. Il y a Caroline, son amie française, qui vit très bien sans homme. Et puis, non. Ces traîtresses ont toutes deux trouvé l'âme soeur. Elles sont prises ailleurs. Ont moins de temps à lui consacrer.
Pourtant, notre héroïne n'est pas un monstre rebutant . Des garçons, elle en a connu, elle en a fréquenté... Et puis, ne les a plus vus. Sera-t-elle vraiment obligée, par désespoir, de faire du charme au Grec qui tient le snack où elle achète son sandwich ?
Kaouther Adimi évoque la jeunesse de son personnage dans une Algérie où il ne faisait pas bon réfléchir par soi-même. A neuf ans, elle récolte un zéro pour un devoir auquel elle a consacré toute sa bonne volonté. Il se concluait par « l'égalité des sexes n'existe pas. » Est-il défendu de le penser ? de l'écrire ? « Il n fallait pas trop se faire remarquer. Les plus nuls, on les aimait bien. Les premiers de classe, en revanche, écopaient de coups d'oeil méfiants. »
Dès que possible, la jeune femme va donc partir à Pris où les idées personnelles ne sont pas interdites. Même si elle doit se contenter d'un appartement lilliputien au loyer exorbitant. Même si, au travail, Françoise la harcèle pour un bon d'achat non signé. Quelle apocalypse ! On va devoir se passer d'agrafes !
Le ton de Kaouther Adimi m'a beaucoup plu. Les moments mélancoliques, durs, tristes, sont traités avec un humour parfois noir et décapant, à l'image des mots qui ouvrent le roman : « FAIT DIVERS : Une jeune femme de trente ans a été arrêtée pour le meurtre de sa voisine qui s'était moquée d'elle en déclarant qu'elle ne trouverait pas d'homme assez fou pour l'épouser. La meurtrière a frappé la vieille dame à plusieurs reprises avant de l'étrangler en se servant de sa ceinture parce qu'elle respirait encore un peu. J'aurais fait pareil. »
Tous les moments qu'elle évoque, tous les souvenirs qui l'assaillent, sont ces « pierres dans [sa] poche », peut-être semblables aux cailloux du Petit Poucet, destinés à tracer un chemin entre deux vies, et parfois blessants, lourds à porter, toutes ces pierres dont Virginia Woolf avait lesté ses poches avant de se jeter à la rivière.
Entre sourire et boule dans la gorge, ce livre m'a beaucoup plu.
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L'héroïne va, très bientôt, avoir 30 ans. Elle est d'un niveau d'instruction supérieur. Certes, elle pense qu'elle n'est pas belle, alors qu'elle n'est pas laide du tout («Je suis une barre médiane», dit-elle. «Bien au milieu, pas devant, pas derrière, pas laide, pas magnifique»). Elle a un travail bien rémunéré, un travail qu'elle aime bien. Elle a son propre logement (loué). Elle s'est «libérée» de la famille et de leurs questions d'un autre temps, d'un autre monde… Mais, elle vit loin de son pays natal, l'Algérie. le père, un papa cool, est décédé. Elle vit à Paris, la ville de ses rêves de jeunesse. Elle jouit de la liberté de pensée et de mouvement. Jusqu'ici, tout va bien. Hélas, elle est encore célibataire et n'arrive pas à trouver «chaussure à son pied», («coincée», dit-elle, «entre Alger et Paris, entre l'acharnement de ma mère à me faire revenir à la maison pour me marier et ma douillette vie parisienne») subissant ainsi un véritable harcèlement téléphonique quasi quotidien de la part d'une maman qui s'inquiète jusqu'à la névrose. Compréhensible lorsque la cadette va bientôt se marier ! Elle s'aperçoit alors qu'aussi bien à Paris qu'à Alger, le célibat (d'une femme qui vogue vers la trentaine) n'est pas chose aisée à vivre. Il y a, en fait, une recherche éperdue, cachée, mais réelle, de l'autre moitié, l'homme. Pour éviter la «mort solitaire».

C'est tout cela qu'elle raconte : observation rigoureuse, méticuleuse, des sociétés (algérienne et française) et de leurs travers et humour se mélangent dans un style léger, rapide, clair, délicieux même. Un style qui est spécifique à l'auteure d'autant qu'elle maîtrise parfaitement la langue et l'écriture romanesque. de plus, le roman a une mise en page originale qui facilite la lecture.
Avis : Un véritable dessert, léger et délicieux. Avec, cependant, une fin (le dernier chapitre) assez tristounette : «Un jour, je reviendrai à Alger seule et ce ne sera pas un drame». Pour déstresser, le livre est très fortement conseillé aux mamans angoissées et aux jeunes filles célibataires de plus de 25 ans. Ou 30. Aux papas cools, aussi.
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Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
Une enseignante de français nous fit étudier le mouvement Dada.
Un des textes comportait les phrases,
Mon cul! Ton cul! Son cul!
Elle refusa de prononcer ces mots
arguant que sa religion ne le lui permettait pas,
demandant si quelqu'un d'autre pouvait s'en charger
nous hurlâmes tous d'une même voix, Mon cul! Ton cul! Son cul!
P68
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- Qu'est-ce qu'il y a maman?
- J'ai une grande nouvelle à t'annoncer, il fallait que je t'appelle. Je suis tellement contente : ta petite soeur va se marier!
- ...
- Tu as entendu? Il ne reste que toi à marier!
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Nous étions en 1997,
Un chanteur de raï se présentait à Oran
pour la première fois vêtu d'une mini jupe en cuir, maquillé
et chantait
Aimer les filles ou les garçons c'est aimer de toute façon.
P62
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Les questions de ma mère n'attendent pas de réponses. Il ne s'agit d'ailleurs pas réellement de questions mais de missiles. La seule chose qui importe est de définir le plus vite possible le type de missile. Est-ce l'un de ceux qui m'explosera immédiatement au visage ou une arme plus sophistiquée qui empoisonnera mon esprit et mon cœur avant de m'achever douloureusement ?
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- C'est aujourd'hui que tu arrives, n'est-ce pas?
- Oui, maman.
- Fais attention dans l'avion.
- À quoi?
- Comment à quoi? À tout, bien sûr!
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Videos de Kaouther Adimi (28) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Kaouther Adimi
Le cinquième roman de Kaouther Adimi, « Au vent mauvais », publié aux Éditions du Seuil, nous raconte l'histoire de Tarek, Saïd et Leïla, 3 algériens qui grandissent dans le même village, le hameau d'El Zahara, jusqu'au jour où la guerre, la Deuxième Guerre mondiale, les sépare brutalement. Tarek servira sa patrie du mieux qu'il peut, en faisant face aux injustices en Allemagne, en France, à l'incompréhension, et trouvant miraculeusement refuge dans une villa hors du temps à Rome, avant de rejoindre Leïla son amour de jeunesse, en Algérie. Saïd choisira l'écriture, il deviendra écrivain et se servira de son passé, de ses amis, pour conter une autre forme de réalité, quitte à trahir, blessé dans son amour-propre dans ce triangle amoureux, un prétexte en somme pour asseoir son art.
Kaouther Adimi a reçu le Prix du roman des étudiants France Culture – Telerama, en partenariat avec le CNL.
#SonLivre : un podcast réalisé par Pauline Carayon du CNL et Romuald Boivin. Illustrations par l'artiste plasticienne Fanny Michaëlis.
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