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EAN : 9782080116413
149 pages
Flammarion (07/03/2007)
4.22/5   48 notes
Résumé :
[BEAU LIVRE]

Pendant longtemps, la majorité des femmes surent lire, mais pas écrire, l'écrit restant, dans la répartition traditionnelle des tâches entre les sexes, la chasse gardée des hommes. Quand elles accédèrent enfin au droit à l'écriture, elles durent mener une lutte encore plus longue, celle de la reconnaissance de leur production écrite. Alors que la plupart de ces femmes aspiraient à une vie sans contrainte, où elles auraient pu exprimer lib... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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A l'occasion de la Journée mondiale de la Femme, quoi de plus normal que de mettre en avant, après le cinéma il y a quelques heures , la littérature à travers Les femmes qui écrivent vivent dangereusement, le beau livre de Laure Adler et de Stefan Bollmann, qui dix ans après sa publication ressort, depuis le 1er mars dernier, aux éditions Flammarion ,dans une version petit format- et à moins de 20 euros,ce qui n'est pas négligeable pour un tel ouvrage, qui est un peu comme une bible de la littérature féminine.

Cet ouvrage est un très beau panorama de l'écriture au féminin à travers les siècles et se targue de décrire le travail des écrivaines incontournables de l'Histoire.

Si les très grands noms de la littérature au féminin ne sont évidemment pas oubliées (Virginia Woolf, George Sand, Colette...) d'autres comme Johanna Spyri Milena Jesenka, ou encore Erika Mann ont moins passé le cap des années, et c'est tout à l'honneur des auteurs du livre de leur redonner de la postérité et de les faire connaitre au grand public avide de découvrir des grands noms méconnus de la littérature féminine.

Au fil des pages, on fait connaissance avec des femmes extraordinaires des sortes de combattantes de l'ombre ou parfois de la lumière, qui malgré d'innombrables obstacles parviennent à dépasser les épreuves et vivre de leur passion au prix d'un apre combat dans un milieu si masculin si sexiste et finalement si peu enclin à faire évoluer les mentalités.

Toutes ces auteurs ont comme point commun d'avoir été à un moment ou à un autre de leur existence en proie à aller contre ces a priori pour assumer leur passion pour l'écriture, et assumer pleinement ce qu'elles étaient.

" Car une femme qui écrit n'est pas une. Elle est innombrable. Elle ne peut compter les personnes qu'elle contient en elle. "

Un très beau livre à offrir - ou à s'offrir - aux femmes, mais aussi aux hommes qui aiment la grande littérature, histoire de se rappeler que si le combat pour l'égalité des sexes fut âpre et douloureux , il reste encore pas mal de luttes essentielles à effectuer ...
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Ce livre propose une sélection de portraits de femmes auteurs depuis le Moyen Age jusqu'à nos jours. J'ai apprécié retrouver mes auteurs favorites (comme Jane Austen, les soeurs Bronte, Georges Sand...) mais aussi en découvrir d'autres encore inconnues, qui figureront bientôt dans ma bibliothèque.
En plus des notices biographiques, il y a une introduction sur le rapport des femmes à l'écrit et sur les difficultés qu'elles ont pu rencontrer à exercer leur passion. Les notices biographiques tiennent pour la plupart sur une page (avec une photographie), j'aurais bien aimé qu'elles soient un peu plus développées mais cela aurait probablement entrainé une réduction du nombre d'auteurs présents...
Bref, un beau livre qui accorde une place de choix aux femmes.
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C'est un ouvrage très intéressant que nous livrent Laure Adler et Stefan Bolmann, sur les femmes et leur rapport à l'écriture. A travers leur étude respective, nous touchons du doigt le mystère de l'écriture, de la création, de cette nécessité du langage.

C'est un combat mené pour la liberté d'expression, un besoin irrépressible de descendre au fond du « puits noir » comme le disait Marguerite Duras, une évidence, un langage, une liberté.
Une cinquantaine de portraits de ces femmes qui vivent dangereusement est présenté, du Moyen-Age à aujourd'hui, de toutes nationalités. Certaines sont devenues des « classiques », d'autres m'étaient inconnues, mais ne le resteront pas.
Les auteurs s'attachent à nous présenter ces femmes écrivaines passionnées,simplement et succinctement, des photographies ou illustrations nous aident à mettre un visage sur ces portraits.

Une très belle découverte enrichissante.
Merci aux éditions Flammarion et à la masse critique de Babelio.
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Ce très bel ouvrage cherche à répondre à une question : les femmes qui écrivent vivent-elles dangereusement ? Pour cela, il présente le parcours d'une cinquantaine d'auteures, d'Hildegarde de Bingen à Arundhati Roy, à travers le monde et les siècles. Cet essai constitue ainsi une magnifique introduction aux textes produits par des femmes depuis qu'elles savent écrire. Il n'est évidemment pas exhaustif (ce qui serait de toute façon impossible), mais décrit le travail des écrivaines incontournables de l'Histoire, comme Jane Austen, tout en faisant découvrir aux lecteurs des figures moins connues du grand public, comme Erika Mann.

Ce livre est aussi bien un régal pour les yeux (les illustrations, pertinentes, ont été soigneusement choisies et imprimées) qu'un bonheur de lecture. Il donne envie d'en apprendre davantage sur les auteures qu'il présente grâce à sa bibliographie. Un superbe ouvrage, à (s')offrir.
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Le titre en lui même très évocateur traduit littéralement l'ambiance de ce beau livre. Biographie de la femme écrivain et des risques qu'elle prend depuis le moyen âge pour émanciper sa pensée par le biais de sa plume.
Certains passages, pourtant véridiques, sont simplement hallucinants.

En parallèle de l'histoire de la femme et la plume, l'ouvrage nous présente les grands noms de la littérature féminine, de George Sand à Simone de Beauvoir en passant par Jane Austen, les soeurs Bronté, Agatha Christie, Ann Franck ou encore Marguerite Duras et Toni Morrison (tout ceci n'est qu'une petite partie du contenu présent dans le livre).

Chaque auteure a sa fiche avec sa mini biographie ainsi qu'une illustration/photographie. Différents thèmes découpent l'ouvrage tels que l'enfance, les militantes ou encore les femmes libres.

"Les femmes qui écrivent vivent dangereusement" est un beau livre à posséder, instructif et accessible !

Voir la chronique sur mon blog :
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Les femmes pensent, mais aux yeux de la majorité des hommes, elles sont ridicules quand elles le font car elles en perdent leur nature, leur essence, leur charme. Elles deviennent des caricatures. Molière, avec ses Précieuses Ridicules en 1659, et les Femmes savantes en 1672, se gausse de ces pédantes, mais Melle de Scudéry, comme Mme de Sévigné, plaident pour les femmes instruites et démontre en écrivant, qu'elles prennent place dans le monde des lettres.
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Plus longtemps que les hommes, la plupart des femmes ont été réduites à ce qu’on pourrait appeler un semi-analphabétisme : elles savaient lire mais ne savaient pas écrire. Et il leur a fallu plus de temps encore pour accéder à la liberté de choisir leurs sujets de lecture. Mais la lutte la plus longue, les femmes durent la mener pour obtenir d’être reconnues pour leur production écrite ; cette reconnaissance s’adressait - et à maints égards, s’adresse encore – tout naturellement aux hommes, surtout lorsque cette activité n’était pas purement occasionnelle.

(p. 18)
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Les femmes qui écrivent vivent-elles dangereusement ? Certaines d'entre elles - pour qui l'écriture nécessite solitude, rupture du lien social, repli dans un cercle familial choisi, souffrances intérieures exacerbées, corps négligé, mais cerveau en ébullition - manquent de pitié pour elles-mêmes, meurent jeunes, en pleine lucidité, faisant face aux terreurs suprêmes.
Les soeurs Bronté, Jane Austen reconstruisent le réel par leur imaginaire. D'où la nécessité de leur solitude.

p. 12
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« Une femme qui écrit est la créatrice d’un univers, une semeuse de désordre, une personne qui se met en risque et qui ignore le danger, tant sa tâche la requiert, une personne qui invente la langue, sa langue, notre langue. »
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Dans la perception que l’on a des hommes qui écrivent, le sexe ne joue guère de rôle, tandis que les femmes doivent s’attendre à ce que leur œuvre soit évaluée sous l’angle de la petite différence, qui a de si grandes conséquences.

(p. 19)
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