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4,19

sur 2223 notes
Je viens de terminer le troisième tome des aventures du département V et je me sens vraiment à mon aise parmi cette joyeuse équipe ! On y découvre peu à peu les différentes facettes de chaque personnage, un Carl Mørk toujours bien rebelle, ce qui l'aide à avancer dans ces enquêtes passées en classement vertical, un Assad toujours aussi débrouillard et perspicace, bien qu'il semble toujours dissimuler on ne sait quel secret et occulter une partie de sa vie, mais ça, c'est certainement pour les tomes suivants, une Rose dont on ne comprend pas toujours les excentricités et qui pimente le roman, un Hardy qui progresse, qui revient à la vie, bref, une petite famille au sein du poste de police certainement plus soudé qu'elle ne veut bien le laisser entendre.



Et Carl nous invite à partager ses ennuis, ses amours, ses emmerdes… Ses ennuis avec Assad qu'il cherche à découvrir, avec Rose qu'il voudrait pouvoir contrôler, ses amours avec Mona… A suivre… Ses emmerdes avec son ex qui voudrait revenir à la maison…



Mais il a d'autres chats à fouetter ! Il Travaille, sur un nouveau mystère : le mystère de la bouteille jetée à la mer, trouvée en Ecosse, contenant le SOS d'une personne captive.

Et comme d'habitude, le temps joue en la défaveur de Karl : cette bouteille est restée deux ou trois ans sur un bureau, et personne n'a signalé de disparition…


Pas une minute d'ennui durant cette lecture, l'auteur entrecoupant ses chapitres en montrant comment, par l'éducation, on peut transformer un individu en psychopathe, voire en sérial Killer, un tueur intelligent, qui organise son action, brouille à souhait les pistes de telle sorte qu'on se demande s'il croisera un jour le chemin de notre équipe de choc. Un homme dont les décisions vous font froid dans le dos


Je dois avouer qu'avant de commencer cette série, je craignais une certaine monotonie, il n'en est rien, les trois premiers tomes sont vraiment différents. Je n'hésiterai donc pas à me plonger dans le prochain.
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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Ce troisième volet des enquêtes du "Département V" est vraiment très bon, celui que j'ai préféré à ce jour sans présumer de la suite.
Il faut dire que la recette "Jussi Adler-Olsen" est particulièrement atypique et addictive, le contexte navigue en permanence entre le sérieux et le loufoque, entre le drame et la blague, et il se trouve que j'aime bien ce cocktail car je le trouve parfaitement dosé.
Cet opus bénéficie de la mise en place dans les tomes précédents d'un univers assez déjanté et un poil complexe, pour commencer il y a une équipe un peu hors norme avec cet enquêteur caractériel dont on a cru se débarrasser en le mettant dans un placard, il est assisté par un homme à tout faire syrien qui se révèle redoutable ainsi que par une assistante caractérielle au look "punk" et complétement "barrée".
Ajoutons l'ex-femme de Carl qui le harcèle, la vie de Carl en "co-loc" avec Morten (qui fait la cuisine), le fait que Carl ait accueilli Hardi, son ancien collègue tétraplégique chez lui, et enfin les aventures sentimentales dudit Carl.
Le parti pris de l'auteur nous fait alterner le point de vue des victimes, celui du criminel et bien sûr celui de nos enquêteurs ce qui nous donne des personnages bien dessinés et c'est une fois de plus rondement mené, j'ai trouvé le scénario particulièrement inventif et cohérent.
J'ajouterai que l'auteur nous titille avec deux ou trois mystères en parallèles concernant Assad (qui est-il vraiment ?), Rose (qui est-elle ?) et enfin ces flash back concernant la fusillade qui continue de hanter Carl, c'est plutôt habile cette façon de nous faire languir, car bien sûr nous saurons un jour le pourquoi (dites, on le saura hein ?).
Tout part d'une bouteille jetée à la mer au Danemark et repêchée Ecosse, elle mettra bien longtemps avant de trouver un destinataire...
J'ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture, peut-être parce que le criminel n'est pas si implacable que cela, mais peut-être et surtout parce que cette recette et ce style me plait décidément beaucoup, à tel point que je vais même fermer les yeux sur les quelques invraisemblances et facilités relevées ça et là.
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Après Miséricorde et Profanation, Jussi Adler-Olsen nous livre avec Délivrance une enquête bien angoissante comme on les aime. On retrouve ainsi l'étrange trio du Département V à qui on confie systématiquement les affaires dont personne ne veut se charger.

Dès la lecture du prologue, on se doute qu'on ne va pas lâcher ce livre ! Deux frères adolescents sont séquestrés, attachés et bâillonnés depuis trois jours dans un hangar isolé du reste du monde. Avant d'être tué, un des frères réussi à écrire une lettre SOS avec son sang, qu'il glisse dans une bouteille qui tombe à l'eau… Dix ans après, elle apparaît sur le bureau de Carl Morck, l'inspecteur du département V en charge des affaires non résolues, qui croit à une plaisanterie. Malheureusement pour lui et son fidèle collaborateur Assad, cette lettre est un réel appel au secours. L'équipe va aller de surprise en surprise : la disparition de ces adolescents n'a, d'une part, jamais été déclarée par la famille qui appartient aux Témoins de Jéhovah, et deux enfants d'une autre communauté religieuse viennent d'être enlevés… Tout laisse à croire que le tueur est toujours en activité.

Adler-Olsen aime nous détourner de l'enquête au fil des chapitres, en nous racontant ces petites choses de la vie quotidienne des inspecteurs mais également en nous parlant du mode de vie des sectes religieuses et de l'éducation de leurs enfants. Ce qui bien sûr sera crucial pour comprendre le cheminement du tueur. Depuis Miséricorde, l'équipe d'enquêteurs est, du fait de nombreux non-dits, en conflit quasi permanent . Les trois personnages principaux, prennent de l'ampleur à chaque roman, devenant de plus en plus complexes et mystérieux pour notre plus grand plaisir. Nous ne sommes pas au bout de nos surprises ! D'où vient Assad ? Et Rose, la secrétaire, quel jeu joue-t-elle ? Comme dans les précédents de la série, Délivrance se distingue par un ton enlevé qui alterne la comédie et l'horreur. L'humour affleure grâce à la personnalité du commissaire Mørck: bougonne, revêche et tire-au-flanc. La relation malicieuse qu'il entretient avec Assad offre des tranches de marrade bienvenues. Car la terreur insufflée par les actions du kidnappeur calculateur est glaçante. Au final, un très bon polar, bien découpé avec ses multiples rebondissements, qui se dévore d'une traite. On en redemande… et l'attente risque d'être longue avant de retrouver Carl Morck et sa drôle d'équipe dans une quatrième aventure prévue pour 2014.
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Lorsque Babelio me proposa de replonger dans un polar nordique. Ni une, ni deux, je regarde l'auteur, un danois, Jussi Adler-Olsen. Jamais entendu parler de ce type, même dans le générique de l'excellente série danoise « Borgen ». J'ai perdu le flair nordique, et en plus je n'ai même pas une bière danoise à me servir pour accompagner cette éventuelle lecture. J'en ai bien acheté une dernièrement à IKEA, mais elle est suédoise. Elle ne fera pas l'affaire. En plus, je me rends compte qu'il s'agit du troisième épisode du vice-commissaire Carl Mørg. Donc hésitation, dilemme. Dois-je passer mon tour, et décliner l'offre de prime abord alléchante ? J'ai déjà plusieurs étagères remplies de bons livres qui m'attendent sagement à la maison. Imagine le topo : tu croises au détour d'une rue sombre et malfamée une brune au pouvoir aguichant. Vas-tu refuser son invitation venue du coeur (tu as les yeux fixés sur son coeur ?), et cela sachant qu'à la maison une rousse s'y trouve. Tu vois donc ce faux dilemme parce qu'au final tu acceptes la proposition. Et ainsi, je reçus des Éditions Albin Michel, en un temps même record, les 600 pages de ce « Délivrance » de Jussi Adler-Olsen.

Carl Mørg est à la tête du Département V, avec disons des acolytes hors-norme. N'ayant pas suivi la création de ce service, j'en déduis qu'il s'occupe de vieilles affaires, en langage de série télévisée des « cold case ». C'est à la mode au même titre que les polars nordiques et les experts mi-scientifiques mi-criminologues. Peu importe, je ne vais pas te raconter l'affaire dans les détails. Une sombre affaire qui débute par une bouteille à la mer retrouvée en terre écossaise, là où la bière est bien rousse et bien mousseuse.

De l'Écosse au Danemark, la bouteille prend le ferry et atterrit dans le bureau de Carl. Je n'en dis pas plus. A toi de découvrir ce qui se cache dans cet appel au secours. Car ce polar m'a accroché de bout en bout. Cela faisait longtemps que je n'avais pas vécu une telle enquête, longue et haletante. Pas de temps mort, des courses poursuite en voiture incroyable, un méchant, mais vraiment très méchant, ignoble même maître chanteur… Mais chut, le silence s'impose. Je me recueille pour toutes ses victimes, l'abominable, le perfide, l'affreux…

La « Délivrance » est venue – ou pas. J'ai achevé le roman, tout essoufflé de tant d'émotions. le suspens m'a épuisé tout comme le compte à rebours qui s'est glissé insidieusement en moi. Oui, j'avais peur, je comptais les jours, les heures, les minutes. Est-ce que Carl allait arriver à temps pour sauver une petite âme ou deux retenue(s) dans les griffes du ravisseur. J'avais envie de lui éclater la cervelle mais je savais que si je me laissais aller à mes sauvages pulsions, un gamin allait périr. Alors, je me suis contenu, je susurrai seul dans le noir la solution aux assistantes déjantées de Carl. Il fallait qu'elles m'écoutent pour se recentrer sur l'affaire et pour guider le pauvre commissaire un peu seul dans son cagibi amianté au sous-sol. C'était mon devoir de simple lecteur.

Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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Qu'est ce qui fait un bon polar ? Une intrigue qui tient la route.
Qu'est ce qui fait un excellent polar ? Des personnages mémorables et un ton singulier. C'est grâce à cela, que ce roman tire son épingle du jeu.
L'histoire est prenante, pour peu qu'on ne recherche pas l'adrénaline à chaque page. Car Adler-Olsen prend son temps (665 pages) pour faire évoluer l'action. Il prend le temps de camper ses personnages, d'asseoir son récit, de planter le décor.
Le lecteur aura raison d'investir de son temps dans cette intrigue qui lui réservera suffisamment de surprises pour le tenir en haleine, malgré le rythme assez lent.
Car, si Adler-Olsen sort du lot, c'est à l'aide de ses personnages. Une flic au caractère bien trempé, mais surtout, oui surtout, des seconds rôles assez étonnants : un assistant syrien au parlé singulier et une secrétaire pour le moins particulière.
Entrecoupant l'enquête, cela nous donne des moments totalement décalés, voire comique, avec ces personnages excentriques et ces scènes assez inaccoutumées. Très inhabituel en tout cas, rendant le lecteur rapidement dépendant vis à vis de ces personnalités hautes en couleur.
Troisième enquête de ce trio (qui peut parfaitement se lire individuellement des deux premières), où l'on sent que l'auteur en garde sous la semelle, pour des développements futurs qu'on attendra avec impatience.
Même si le roman n'est pas exempt de défauts (certains passages inégaux, certaines progressions un peu faciles), il reste une vraie réussite dans le genre, à classer dans le haut du panier (il n'a pas obtenu deux prix scandinaves pour rien).
Merci à Babelio et à Albin Michel pour cette découverte de premier plan.
Lien : http://gruznamur.wordpress.com
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La troisième dose de Morck m'a fatiguée.
Morck, Carl Morck.
Lui aussi est épuisé, n'arrive pas à dormir, sauf au bureau, et encore.
Et puis les réformes de la police compliquent les choses, comme la réforme de l ‘Education nationale et les mesures prises par le nouveau gouvernement concernant l'immigration.
C'était mieux avant.
Et quand en plus l'inspection du travail s'en mêle, c'est le bouquet.
Assad l'aide, bien sûr mais l'assomme avec ses plaisanteries éculées « on y voit aussi noir que dans le cul d'un éléphant », dit-il ( sauf qu'en Syrie, y a-t-il encore des éléphants ?) et ses incompréhensions constantes de la langue.
de plus Rose la stagiaire est à moitié folle. Quand il lui donne des ordres, elle a autre chose à faire, alors, qu'il ne la ramène pas. Glaciale, elle lui donne 2 options : soit la fermer, soit elle retourne chez elle et envoie sa soeur jumelle.
Punk attitude.
Morck a quand même la chance de « faire des folies de son corps » comme il dit, mais ça le fatigue beaucoup, et de plus, un cold case envoyé par les services Ecossais, une bouteille jetée à la mer le fait douter d'abord, est ce un canular, puis le mettent devant une énigme colossale.
Avec des morts à la chaine, le pêcheur qui a trouvé la bouteille, le premier policier écossais, bref, depuis presque 20 ans, cette bouteille dans le froid glacial de la mer du Nord contient un appel au secours jusque là en vain.
Entremêlé avec cette recherche , le tueur en série explique comment ayant souffert dans l'enfance avec un père qui le haïssait et une mère qui ne le défendait pas, il cherche à se venger et au passage gagner beaucoup d'argent.
J'ai bien aimé le récit qui passe sans prévenir de l'un à l'autre, le « il » parlant du policier fatigué ( il fume trop ) au serial killer très organisé.
Récit qui passe aussi des années 1996 aux années 2006.
Et passant du fils martyr à son fils à lui.
L'attention est requise, pour comprendre de quoi il s'agit, pour décrypter le message effacé par les années. Ça, ça m'a passionnée.
Et , de plus, Jussi Adler Olsen nous introduit dans le milieu des sectes , impitoyables quant à la morale, et réduits à prendre des mesures barbares pour limiter la casse.
L'intrigue est parfaite. , c'est, mis à part la fatigue, le fait que le sujet est abominable et les quelques invraisemblances sur la fin, un livre qu' on aime retrouver le soir au coin du feu avec une bonne tasse d'Earl- Grey ou d'un vieux whisky écossais .

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Les pays scandinaves ont-ils un climat particulièrement propice au développement d'un bon polar ??? En tous cas, le fait est que celui-ci n'échappe pas à la règle, je l'ai lu (presque) en apnée et j'ai fait brûler mon bourguignon dont la fin de la cuisson ne coïncidait malheureusement pas avec le dénouement…
Une bouteille contenant un message ayant flotté un temps indéterminé en mer du Nord se retrouve après une longue période d'oubli sur le bureau du commissaire adjoint Carl Morck au département V, le bureau des affaires classées, les cold cases, qui en l'occurrence vont s'avérer extrêmement brûlants : disparition d'enfants, sectes religieuses et tueur en série sont au programme de ce thriller captivant et rondement mené.
Délivrance est le premier roman de Jussi Adler Olsen que je lis (merci Babelio & Albin Michel) et possède les ficelles d'un bon thriller : une équipe de flics atypique et attachante, un psychopathe vraiment-très-très-méchant, des meurtres d'enfant, un arrière-plan sociétal assez troublant et des rebondissements de dernière minute qui, comme je disais plus haut, amènent à brûler un bourguignon.
La personnalité assez réjouissante des trois principaux flics fait un contrepoids inattendu et détendant à une histoire sordide et angoissante et permet de ménager un tonalité humoristique bienvenue dans un contexte terrifiant…
Sans être vraiment révolutionnaire, l'enquête est bien menée, intelligente et haletante, mais j'ai cependant été agacée par plusieurs éléments. D'abord l'accumulation improbable d'originaux un peu cinglés qui peuplent le département V : la police danoise aurait-elle une affection et une tolérance particulière pour la fantaisie à outrance ? Ou bien recruterait-elle plus qu'ailleurs au sortir des institutions psychiatriques ? En tous cas, là j'ai trouvé, qu'il y avait un peu trop de cas « borderline». La psychologie du tueur, ensuite, dont pas un élément ne semble avoir échappé à l'auteur alors que la personnalité des enquêteurs, bien que très attachante, n'est que vaguement esquissée quand elle mériterait à mon avis, d'être un peu plus fouillée. Enfin, le milieu des sectes religieuses qui, certes, fournit un terreau parfaitement adéquat à une tragédie morbide mais les ressorts sont parfois un petit peu trop spectaculaires à mon goût…
En arrière-plan de l'intrigue on découvre un Danemark en proie à des problèmes de fond : importance grandissante des sectes, guerre des gangs, immigration, réduction d'effectifs … bref, there is maybe something rotten in the kingdom of Denmark, mais les écrivains de polar y trouvent un bon matériau !
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C'est avec un immense plaisir que j'ai retrouvé pour la troisième fois ce trio haut en couleurs et la plume de Jussi Adler-Olsen.

le thème de l'enquête est très intéressant car l'auteur nous emmène sur les traces d'un tueur en série particulier : il éprouve une haine viscérale envers les communautés religieuses, parmi lesquelles il choisit méticuleusement ses victimes. En général, ce sont des familles nombreuses, et il repère les deux enfants qu'il va enlever en fonction de la valeur que la famille leur accorde.

le roman commence tranquillement, le prologue nous plante déjà le décor, puis la trame s'étoffe, les pistes se multiplient. Pris dans le quotidien du département V, les problèmes de l'inspecteur Morck qui gère son équipe mais aussi son copain Harry tétraplégique qu'il a recueilli chez lui, son ex-femme envahissante, son sous-sol qui est pris sous le feu d'un inspecteur pour cause d'amiante.

J'ai retrouvé Assad avec plaisir, avec son thé hyper-sucré et ses gâteaux qui le sont tout autant et le personnage s'étoffe, il est beaucoup moins lisse et sans histoire qu'on ne pouvait le penser dans les deux premiers romans.

Rose prend également de l'étoffe dans ce troisième opus et notre secrétaire punk va nous réserver de belles surprises. Les histoires personnelles s'entremêlent avec l'intrigue et l'histoire du tueur apportant de la couleur et un peu de douceur dans cette histoire sombre.

J'ai fini le roman en apnée, dévorant les pages, dans l'impossibilité presque de faire une pause et j'ai adoré. J'ai beaucoup aimé « Miséricorde », un peu moins palpité avec « Profanation » mais avec « Délivrance » me voici groupie de Jussi Adler-Olsen.

Longtemps, j'ai considéré le polar comme de la littérature mineure et j'ai eu des phases : Mary Higgins-Clarke, puis Patricia Cornwell avant qu'elle ne devienne tellement psychorigide et trash que je ne parte en courant, puis la période Elizabeth George qui me plaît toujours. Et puis j'ai découvert les polars nordiques et j'aime bien leur univers.

J'ai toujours du mal à attribuer une note à un polar car l'intrigue me plaît mais le style de l'écriture me laisse toujours sur ma faim…

Note : 8/10
Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
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3e tome de la série Morck, inspecteur danois et je trouve que la série s'améliore encore !
Evidemment l'étrangeté de ses deux acolytes y est pour quelque chose ! C'est vrai que les personnages d'Assad et de Rose se sont un peu assombris dans ce récit, me donnant encore plus envie de me plonger dans la suite. Mon mari m'y a précédée car s'il a découvert la série après moi (je lui ai conseillé vivement le tome1), il lit désormais le tome... 6 !

L'histoire est aussi particulièrement intéressante entremêlant enlèvements d'enfants et religions....
Un très bon crû que j'ai dévoré ! Promis je lis autre chose avant de me lancer dans le tome 4, il faut savourer les bonnes choses !
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On prend les mêmes et on recommence...
Ou l'art de savoir ne pas lasser son lecteur avec des personnages récurrents.

Jussi Adler Olsen a ce talent: combiner un solide et sordide thriller et l'immersion dans une équipe policière de choc. Les enquêtes « cold case » changent mais les personnalités atypiques du Département V apportent toujours une salvatrice bonne humeur dans un climat plus que morose.

Sans trop en dire, une bouteille à la mer vieille de plusieurs années devient le déclencheur d'une chasse à l'homme très efficace sur fond d'enlèvement d'enfants, de rançon et de pathologie psychotique.
Une affaire rondement menée, par un tueur particulièrement intelligent et par nos enquêteurs toujours aussi décalés mais néanmoins tenaces.
Efficace, nerveux, psychologique. Une excellente lecture.

A noter qu'en découvrant l'adaptation télévisuelle danoise des premières enquêtes, j'ai été plutôt déçue de ce que le script a imaginé pour les personnages de Carl et de Assad. le premier passe pour un individu asocial et têtu quand l'autre perd tout son originalité en devenant le plus sage des deux. Rien à voir avec nos héros littéraires. Bizarre.
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