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Les Enquêtes du département V tome 5 sur 10
EAN : 9782226312457
600 pages
Albin Michel (02/01/2015)
  Existe en édition audio
3.96/5   1363 notes
Résumé :
Marco, quinze ans, a passé toute son adolescence au sein d’un réseau mafieux dirigé par son oncle Zola. Lorsqu’il tente de sortir de la clandestinité, il découvre le cadavre putréfié de William Stark, qui végète là depuis trois ans.

Tandis que le Département V piétine sur la disparition d’un officier danois, il semblerait que Marco pourrait avoir des informations pour résoudre ce cold case et remonter la piste d’une affaire dont les ramifications poli... >Voir plus
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3,96

sur 1363 notes
L'effet papillon, c'est quoi ? Et bien, c'est un phénomène assez étrange… Il est dit que l'effleurement de la plume d'Adler-Olsen sur une feuille de papier, au Danemark, peut provoquer, chez ses lecteurs, un tsunami d'émotions.

Oui parfaitement ! À chaque roman de cet auteur, c'est un coup de coeur. Quatre romans lus et, non seulement les enquêtes du Département V me passionnent toujours autant, mais en plus, l'auteur se renouvelle à chaque fois, évitant ainsi de tomber dans une trame identique qu'il copierait à l'envi.

À croire qu'il a trouvé la recette parfaite et qu'il change juste la manière de la cuisiner afin de nous surprendre.

Certains ingrédients sont toujours dans la recette de base, tels que des faits concrets et d'actualités (cette fois-ci, c'était sur l'immigration, le traitement des Roms et l'exploitation des minorités…), du suspense (sans en abuser), des personnages secondaires attachants, bien travaillés, une plume qu'il trempe dans l'humour (quelques pincées de-ci, de-là), sans oublier le fil rouge avec les membres récurrents du Département V.

Cela donne un sentiment de retrouver des vieux copains et de suivre leur petites histoires.

Distillant petit à petit des informations sur le staff des trois barjots qui composent le Département V, il nous tient par les c… heu… par les questions que l'on se pose sur le passé obscur de certains des membres (surtout Assad).

Et l'auteur, ce sadique, nous envoie des infos par petites doses… ce qui fait que je me questionne encore plus sur notre petit syrien, cet élément du groupe que j'adore (surtout ses métaphores avec les chameaux ou dromadaires) mais qui soulève bien des interrogations dans ma tête.

Je dois dire aussi que j'ai eu un coup de coeur pour le jeune Marco et j'apprécierais le retrouver dans les romans suivants… Monsieur Adler-Olsen, si vous me lisez… Merci.

Sans mettre la charrue avant les dromadaires, Adler-Olsen tisse sa toile de manière lente, mais sans vous faire bailler d'ennui. Si vous voulez dormir, ne vous lancez pas dans un de ses romans, comptez plutôt les chameaux !

De dunes de sables en dunes de sable, Adler-Olsen fait souffler un petit vent jusqu'à ce qu'à nous révéler le dromadaire caché derrière tout ce monticule de sable.

Et le coup de génie est là parce que chaque tome est différent : il peut nous divulguer beaucoup dès le départ ou quasi rien. Chaque roman est différent !

S'il manie l'humour avec brio, notre écrivain ne se prive pas non plus pour tacler son pays et la mentalité de ses habitants… la plume sait se faire perfide sans en avoir l'air.

Niveau suspense, je me demande même si l'auteur ne ferait pas partie – avec d'autres – d'un complot visant à me coller une tachycardie durant mes lectures. Si, si, parce que dans son roman, il y a quelques passages qui m'ont fait passer le palpitant à plus de 150 pulsations par minute.

Bref, sans être un thriller à cent à l'heure, il sait vous emmener à un train de dromadaire dans son enquête sans que vous voyez le temps passer. Et on en redemande.

Lire Jussi, c'est Jouissif…

Lien : http://thecanniballecteur.wo..
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L'effet papillonJussi Adler-Olsen

Le battement d'ailes d'un papillon peut il provoquer une tornade au Japon, demande Jussi Adler- Olsen dans son thriller « L'effet papillon » ? La phrase exacte du météorologue Lorenz est : le battement d'ailes d'un papillon au Brésil peut-il provoquer une tornade au Texas ? ». Ce que veulent dire l'un comme l'autre, c'est que, pas plus météorologue qu'auteur de thriller, on ne peut tout prévoir. L'imprévisible se présente plusieurs fois dans le roman, les choix entre deux solutions, deux chemins, l'un comme l'autre voué à l'échec. le déterminisme ne peut tout prévoir, et souvent une cause infime, un courant d'air, le battement d'une aile de papillon , ou l'effleurement de la plume de Jussi sur une feuille de papier ( image tellement belle d'une babeliote belette 2911 )dans le roman un collier de perles africaines ont des conséquences inattendues. Et sèment le chaos. Et dépassent les frontières.
Le thriller commence au sud du Cameroun, près d'un village isolé de Pygmées, les Dja, que le projet de développement ministériel danois a choisi d'aider. Pourquoi les Dja, et pas tous les Pygmées de la jungle congolaise, la deuxième plus grande forêt tropicale de la planète, quand on rapproche la modestie du budget des milliards de l'aide humanitaire ? Mais budget voté rapidement et sans les procédures habituelles, attention, corruption. « C'est comme ça que ça fonctionne avec les projets de développement en Afrique. Quelques bonnes nouvelles de temps en temps et tout le monde est content. »
Directeur du projet et directeur de banque sont impliqués, avec meurtres de ceux qui les gênent, au Cameroun comme à Copenhague, et donc entrée en scène d‘une mafia spécialisée dans les jeunes enfants envoyés pour voler et mendier, au besoin avec mutilation pour rendre plus fructueux le trafic.
Excellent livre, parsemé de petites phrases style « On aurait dit un patron qui propose un café à son employé avant de le licencier » »ou « Il salua de la tête un couple plus jeune, très chic, et très couleur locale. Rien qu'avec le budget maquillage de la femme on aurait pu nourrir une famille de taille moyenne au Bangladesh pendant un quart de siècle », éclairé par l'intelligence du petit bout de chou Marco qui décide de ne plus appartenir au clan mafieux qui le tyrannise et de s'enfuir. Il sait chaque fois choisir la solution entre deux rues de Copenhague, monter sur un bateau ou nager, se cacher puisqu'il est poursuivi par tous, lire à la bibliothèque sans emprunter puisqu'il est sans papiers. Pour lui, le petit malin, la vie est dure, très dure, et il apprend au fur et à mesure à passer à travers tous les pièges.
L'aile du papillon bat constamment et si j'ose ce mauvais jeu de mots nous fait constamment durant la lecture battre le coeur. Car nous suivons cet imbroglio qui paraît sans rapport et pourtant lié entre les pauvres Dja qui bien entendu ne reçoivent pas de semences ni aucune ni aide financière ni agricole, les directeurs propriétaires d'actions planquées à Curaçao, les affreux maffieux exploitant les enfants, Marco qui aime lire, au lieu de voler, et enfin un outsider inattendu.
Tout est lié, message selon moi de Jussi Adler-Olsen, dans un roman-fleuve excellent. La criminalité au grand jour, les vols à la tire banalisés, le recours à tous les artifices, l' invention de boucs émissaires et de leurs soi disant mobiles, et , pour finir, morceau d'anthologie : deux tueurs à gage entrent dans une maison, frappent le mari, sans prendre garde à la mégère derrière eux armée de son fer à repasser fumant, bam, et d'un, bam et de deux, grandes claques en plein visage, chacun fuyant sans pouvoir terminer le contrat, ah ça, elle hésite pas la vieille. Bravo, elle.
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Tous les jours, Marco écume les rues de Copenhague pour délester les passants de leurs portefeuilles, portables, bijoux. Ce n'est pas la vie qu'il a choisi mais celle que lui impose son oncle Zola, chef tyrannique d'un clan de mendiants et de pickpockets. Trop intelligent pour obéir aveuglément, Marco conteste les décisions de Zola, défend ses compagnons d'infortune, irrite sans cesse cet oncle despotique qui, pour en finir avec cette rébellion, décide de l'estropier. Alors Marco fuit. Seul dans la nuit, vêtu d'un simple pyjama, poursuivi par tout le clan, il trouve refuge dans ce qu'il découvre être la tombe d'un homme assassiné par son oncle et son père. Alors qu'il est activement recherché par le clan, l'adolescent découvre un avis de recherche sur lequel il reconnait l'homme de la tombe. Sa belle-fille Tilde veut savoir ce qui est arrivé à son beau-père adoré, William Stark. Marco, partagé entre l'envie de dénoncer Zola et la peur de compromettre son père, décide tout de même de faire la lumière sur ce crime.
Pendant ce temps, Carl Mørck, passablement secoué par sa rupture avec Mona, se soumet une fois de plus aux desiderata de Rose qui a décidé d'enquêter sur la disparition d'un fonctionnaire du Bureau d'aide au Développement qui n'est autre que William Stark.


Petite déception pour cette cinquième enquête du département V qui souffre d'un manque de rythme et de suspense. C'est une sorte de melting pot où interviennent un clan de gitans qui n'en sont pas, des malversations financières, un plan d'aide au Cameroun, des enfants soldats africains et une enquête parallèle à propos d'une femme morte dans l'incendie d'un bateau. Sans être embrouillée pour autant, l'intrigue traine misérablement en longueur et nous fait suivre la fuite éperdue d'un adolescent qui échappe comme par miracle à toutes les tentatives de meurtre dont il est l'objet.
Petite forme donc pour un Jussi Adler Olsen qui a voulu trop en faire et s'égare un peu dans la caricature. Heureusement, les enquêteurs sont toujours aussi drôles et sympathiques. le mystère autour d'Assas ne cesse de s'épaissir et l'humble assistant qui aime asséner ses curieux proverbes et semble la bonté faite homme semble cacher de sombres secrets. Rose, quant à elle, s'affirme de plus en plus dans son rôle de policière, même si elle n'a jamais réussi le concours d'entrée dans la fonction. Et Carl Mørck...Largué par son amie, harcelé par son ex-femme, le chef du département voit d'un mauvais oeil le départ à la retraite du chef de la criminel et son remplacement par un bouffon qui lui met un espion dans les pattes. Heureusement, chez lui, Hardy, son ex équipier paraplégique, voit sa santé s'améliorer. Une bouffée d'espoir dans ce monde déprimant...
On aura plaisir à retrouver ce petit monde dans une enquête qu'on espère plus punchy...Un ''raté'' sur cinq, cela reste un bon score.
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Voici donc les Vèmes aventures policières du département V. Les lecteurs qui ont eu le nez de précédemment suivre le trio d'enquêteurs danois Mock – Assad – Rose (et ils sont nombreux) attendent avec impatience l'avènement de chaque nouveau roman.

Jussi Adler-Olsen a presque inventé un sous-genre. Il propose des thrillers au rythme lent (oui je sais, ça paraît antinomique), avec de réelles préoccupations sociétales et politiques et un ton qui oscille entre tension et rigolade. Une vraie contradiction à lui tout seul, que cet écrivain !

Et la sauce prend toujours formidablement bien. Comme le dit Assad (qui ne cesse de citer des maximes à base de chameaux) : on ne découvre la taille du chameau caché derrière une dune, qu'après un gros coup de vent (ok, je le cite de mémoire et ce n'est qu'une pâle imitation de cet étonnant personnage) ;-).

Une fois de plus, l'intrigue est complexe et sa construction finement travaillée.

Adler-Olsen n'a pas peur de bouger les lignes, à l'image de sa manière de prendre son temps en ne faisant pas apparaître immédiatement ses trois protagonistes dans le récit. Une vraie preuve d'intelligence d'un auteur qui a compris que simplement copier ses précédentes histoires serait contre-productif.

Les sujets sont d'actualité (immigration, traitement des Roms, exploitation des minorités…) et l'écrivain tire une fois de plus à boulet rouge sur une partie de la société danoise. Il ouvre même les frontières, débutant l'intrigue en Afrique et s'attaque violemment à la classe politique de son pays. Son divertissement prend parfois la couleur d'une diatribe (avec des allusions qui s'exportent parfaitement bien au delà du Danemark…).

Un roman d'une belle profondeur donc, mais qui ne perd pas son coté divertissant avec ses personnages inoubliables et si attachants qu'attendre une année pour les retrouver est une vraie torture. Des personnages secrets, qui se découvrent avec parcimonie au fil du temps, à l'image d'Assad dont on entrevoit enfin le début de l'embryon d'un passé plutôt trouble.

Alors oui, j'ai trouvé cet Effet papillon, un léger ton en dessous du précédent roman (Dossier 64), mais les romans d'Adler-Olsen sont tellement accrocheurs et jubilatoires que ce pavé de 650 pages se dévore à nouveau goulûment.

Je laisse la parole à Assad pour conclure : « si tu aimes la lecture qui te donne des émotions, avec une ambiance qui est tendue et drôle, tu dois lire ce roman alors ».
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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J'ai presque toujours adoré les enquête de Carl Morck et du département V.. mais celle-ci est pour moi une déception.

Les allées retour temporel faits entre les différents protagonistes de l'histoire m'ont déjà gené à la base. Ensuite, le fait qu'il n'y ai pas de suspens puisque l'on connait les tenants et les aboutissants dès le début ont aussi été un frein a ma lecture. Certains passages trainaentt également en longueur à tel point que j'ai fini par les lire en diagonale;

Néanmoins l'auteur reste fidèle à lui même sur les critiques acerbes et justifiées du système Danois. de plus il fait la part belle aux organisations humanitaires, enfin tout au moins à certains dirigeant qui préfèrent mettre le magots dans leur poche plutôt que de le distribuer aux démunis.
J'aime toujours autant l'humour de l'auteur qui est même parfois cynique.

Donc une lecture en demi teinte avec une note de 3.5/5
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critiques presse (1)
Sceneario
13 juin 2017
Un très efficace thriller, extrêmement bien mené, qui en devient presque addictif d'ailleurs !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (137) Voir plus Ajouter une citation
"Vous devez juste vous souvenir de l'histoire du dromadaire qui se prenait pour une autruche et qui, effrayé parce que le vent du désert lui avait envoyé du sable dans les yeux, plongea la tête entière dedans."
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Marco n'avait plus peur. On ne ressent la peur et l'appréhension que si on tient à la vie, si l'on a foi en l'avenir et si on est attaché aux gens qui vous entourent et qu'on ne veut pas les perdre. Mais quand la haine a remplacé l'amour, la peur s'en va.
Et Marco n'avait plus que de la haine dans son cœur.
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L'homme assis en face de Carl et Assad n'était pas un Apollon. Il avait le cheveu blanc et rare, le teint pâle et le dentier usé. Si le charme pouvait se mesurer avec un baromètre, le sien ne se hisserait pas au-dessus du zéro. Il avait malgré tout une alliance à l'annulaire, ce qui prouvait seulement que sa femme n'avait pas un sens critique très développé.
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« Je ferai n'importe quoi pour toi, Rose. Dis-moi un truc et je le fais tout de suite.
- Alors je trouve que tu devrais te rouler en boule façon cloporte et te coucher au milieu de l'autoroute. Ou alors faire don de ton corps pour bâtir un pont au dessus du Titicaca. »
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La maison, une petite villa des années trente, était construite à flanc de colline et offrait une vue panoramique sur le marais d'Utterslev et la ville nouvelle de Høje Gladsaxe, avec ses gigantesques barres d'immeubles HLM, aussi laides qu'impressionnantes, en arrière-plan. Ce quartier de Copenhague était la preuve flagrante que l'être humain était la pire chose qui soit arrivée à la planète.
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Vidéo de Jussi Adler-Olsen
Extrait du livre audio "Sel" de Jussi Adler-Olsen lu par Julien Chatelet. Parution CD et numérique le 6 juillet 2022.
https://www.audiolib.fr/livre/sel-les-enquetes-du-departement-v-vol-9-9791035409524/
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