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4,13

sur 1875 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Hilarantes, pittoresques et déjantées les aventures de cette équipe du département V danois égrènent la liesse et la folie douce.
Loufoque, loup phoque même.
C'est ce vent de fraîcheur bienvenue, qui change drastiquement des polars scandinaves habituels (plutôt lourds et dépressifs même si souvent excellents) qui fait le charme de ce bouquin et probablement des précédents (pas encore lus).
Car c'est quand même à un trio de policiers bigarrés que nous avons affaire, de Carl Mørck, loser magnifique et désabusé, en passant par Assad son énigmatique assistant cintré et cette folle furieuse schyzo et mal-aimable de Rose qui les seconde ou les triconde (ils sont 3 après tout).
Le talent principal de Jussi Adler Olsen réside dans l'évocation de leur échanges iconoclastes quotidiens dont le rythme est soutenu et truculent. Un petit régal.
Sans compter toute la galerie de personnages secondaires qui illumine le bouquin.

Cela n'empêche pas l'auteur de tirer à boulets rouges sur une société danoise confrontée à ses démons noirs passés et présents. Société prête aux pires atrocités pour conserver une certaine idée de pureté de race.

L'intrigue en elle même n'est pas folle mais suffisamment intense pour accrocher.
Elle est fluide et agréable et surtout fait le lien narratif entre les personnages.

Au final, un bouquin très fréquentable et sympathique : Mâchez danois. 3,5/5
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Carl, Assad et Rose...Dans le sous-sol du commissariat de Copenhague, le département V des cold cases se penche sur des disparitions insolites vieilles de 30 ans, et exhume peu à peu une véritable organisation de sélection génétique et d'eugénisme dans les milieux ultra conservateurs danois. Un passé glauque et criminel associé à une vengeance dont il va leur falloir dénouer les fils sur plusieurs décennies.

Quatrième opus de la série policière de JAO, qu'il n'est plus utile de présenter. Ses personnages récurrents depuis Miséricorde sont familiers et c'est sans doute pour cette raison que je commence à m'ennuyer.
Ce livre m'est apparu bien trop long. J'ai même trouvé l'inspecteur Carl agaçant et de plus en plus insipide en amoureux transi, son désopilant adjoint, Assad, plutôt éteint et la pathologique secrétaire Rose trop normale...Les relations professionnelles décalées du trio, leurs personnalités insolites qui faisaient toute la saveur des premiers livres ont perdu du peps, par habitude pour le lecteur, par manque de souffle nouveau pour l'auteur.

L'enquête est honnête et s'appuie sur un fait historique lamentable de l'histoire du Danemark. On peut la trouver un peu longuette, car les rebondissements sont inexistants; le contexte policier est développé à l'envi, sur une trame criminelle dévoilée très tôt au lecteur, lecteur qui n'a plus qu'à attendre que les enquêteurs comprennent de quoi il retourne. Ça ronronne! Mou, mou, tout cela...

Une déception donc, qui m'interroge sur ma fidélité à rouvrir d'autres dossiers classés de la série
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Pourtant l'écriture est fluide et agréable et les dialogues sont parfois empreints d'humour. Pourtant l'histoire a le goût du vécu, celle d'une sombre histoire d'eugénisme pendant que le retour de l'extrême nous guette aussi en France.

Peut être que l'histoire n'avançait pas assez vite. Peut être que la valse à trois temps de l'histoire 1955, 1987, 2010 m'a perturbé.

Certainement qu'il faut que je lève le pied des thrillers, j'avais bien aimé "miséricorde" un peu moins celui-ci. Je vais regarder les films des enquêtes du département V "profanation" et "délivrance" sur Canal car je ne lirai pas les autres.

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Malgré le fait que l'intrigue soit bonne et que les deux narrations soient intéressantes et dynamiques, je n'ai pas réussi à rentrer dans ce roman… Ce n'est pas le contenu qui est en cause. D'ailleurs, je pense que si j'avais eu plus de temps pour lire cet emprunt, j'aurais peut-être savouré davantage cette lecture… Au fil des pages, j'ai parfois eu l'impression que l'auteur s'attardait sur des détails qui n'avaient rien à voir avec l'affaire. Même si cela permettait de creuser certains personnages, j'avais vraiment l'impression que c'était en trop… du coup, j'ai sauté quelques paragraphes de temps en temps…

Des deux récits, c'est celui de Nete qui m'a le plus plu. J'ai beaucoup aimé découvrir sa jeunesse, puis ses sinistres desseins une fois adulte. Elle a réellement eu une adolescence difficile ! Entre l'affaire « curetage », les avortements, les désillusions amoureuses, la famille d'accueil et bien d'autres choses, on peut dire que l'on comprend sa soif de vengeance… Certes, cela ne justifie pas ses actes, mais on compatit et on comprend sa quête vengeresse…

Lorsque l'intrigue ne se passe pas dans les années 1980, on plonge en 2010, avec une équipe de flics intéressants. Carl, le personnage principal, collabore avec Assad dont le tempérament est assez vif et explosif ainsi que Rose, une femme avec un peps détonnant ! C'est un trio sympathique à suivre. Même s'il s'agit du quatrième tome de la saga, on peut s'attacher à chaque membre du groupe sans sentir un manque d'informations. Leur avancée dans l'enquête est progressive et ils vont se heurter à bien des soucis, ainsi qu'à de gros poissons qui semblent intouchables… L'affaire principale ne semble pas être leur seul problème. En effet, plusieurs péripéties vont ponctuer leur progression, notamment avec l'affaire de Bak, un ancien policier dont la soeur tient un bordel et qui a été attaquée à coup d'acide au visage… Sans compter des indices qui désignent directement Carl comme le coupable d'une autre enquête sordide ! le rythme est donc en continu, puisque l'équipe aura très peu de temps pour souffler. D'ailleurs, il y a des rebondissements jusqu'à la fin !

Jussi Adler Olsen propose une sombre histoire de vengeance qui ne laisse pas le lecteur indemne. le sujet ne sera pas facile, puisque l'élément central sera la stérilisation des femmes sur l'île de Sprogo (Danemark)… Un fait historique qui est rarement mis en lumière… L'auteur prend également le temps de peaufiner ses personnages principaux en développant leur personnalité, leur passé ou leur famille. Je ne devais pas être dans de bonnes conditions pour lire ce polar aux allures de roman noir dont je reconnais volontiers les qualités. le mieux est encore de vous faire votre propre avis en plongeant dans ce fameux dossier 64 dont le mystère vous emportera sans doute jusqu'au bout !
Lien : https://lespagesquitournent...
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Ce titre est le quatrième de la saga du département V de Jussi Adler-Olsen et il se lit toujours avec intérêt, c'est ce qu'on appelle un "page turner", on a envie de savoir la suite. le sujet traité ici, la stérilisation abusive de femmes jugées indignes de procréer, est bien sûr très intéressant. Ce n'est pas spoiler, on lit ça sur la 4e de couv' et dès le début du bouquin.
J'y ai quand même trouvé un certain nombre d'invraisemblances, d'où ma note mitigée. Cela ne m'empêchera pas de lire le suivant, on s'attache aux personnages pittoresques qui constituent cette équipe et j'aime les expressions imagées qu'ils utilisent.
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Je retrouve avec plaisir le trio de choc du Département V.
Le style de l'auteur est toujours plaisant ainsi que les personnages.
L'histoire de ce 4ème opus est intéressante sur le plan historique. En effet, on découvre une page de l'histoire du Danemark pas très glorieuse.
Pourtant, j'ai eu plus de mal avec ce livre qu'avec les 3 premiers, peut être que raconter une histoire entremêlée sur 3 périodes (donc 3 histoires en une) ne m'a pas plu.
Heureusement j'ai bien aimé le final qui est inattendu.
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Jussi Adler Ohlsen possède la martingale. Ce procédé qui consiste à gagner à la roulette ou à n'importe quel jeu de hasard. Ou plutôt, il a transformé la loterie de l'écriture d'un thriller en un paiement cash à tous les coups...

C'est ce qui ressort des commentaires, des critiques et des ventes...

Malheureusement, je ne vais pas m'associer à ce cortège d'appréciations positives. Enfin, pas trop m'associer.

OK, le livre est plaisant, il se laisse lire. L'auteur a en effet trouvé le dosage entre sexe, humour, angoisse, rebondissement, mystère, faits divers... Ici, on revisite les dérives eugénistes des démocraties occidentales. Tous les pays (et souvent les pays scandinaves) ont eu leur programme de stérilisation forcée afin de nettoyer la société de sa lie.

D'ailleurs, petite parenthèse, la première motion de Winston Churchill lorsqu'il est arrivé à la Chambre fut d'établir une liste de 1500 personnes dont il était socialement indésirable qu'elles se reproduissent. C'est dire si les dérives existent.

Là-dessus, Jussi Adler Ohlsen nous brode un roman sympa où on retrouve Carl Morck, Assad et Rose , trio improbable, aux prises avec des meurtres non élucidés. La première difficulté étant, d'ailleurs, de connecter ses meurtres, sans toutefois expliquer pourquoi 30 ans plus tôt les inspecteurs ont été dans l'incapacité de relier toutes ces disparitions. Mais passons.

On saupoudre un peu d'intrigue actuelle en ramenant sur le devant de la scène une affaire trouble qui implique Morck lui-même (et qui a conduit à sa mise sur une voie de garage dans le Département V, au début du premier tome de la série). Cet aspect-là m'a bien plu. J'en redemande.

Pour le reste, on a la réplique des romans précédents. On apprend des détails à dose homéopathique sur Assad, et on effleure les personnalités multiples de Rose, tout en lorgnant un peu sur la vie sentimentale de Morck... bref, la redite, copie quasi conforme, des deux romans précédents. Un peu comme certains chanteurs ou groupes qui refont le même album, en espaçant leur sortie de plusieurs années afin que cela ne se remarque pas trop (je ne citerai pas de noms).

Si la lecture est facile, fluide, sans tache, je ne peux pas vraiment comprendre ce que ce roman ajoute à ce qui a déjà été dit par les volumes antérieurs. 600 pages pour pas grand-chose, cela résume assez bien mon opinion. Avec l'habituel coup de poker, coup de gueule, d'Assad, la chance qui sourit aux audacieux et qui explique tout... D'ailleurs, dans les conseils d'écriture que l'on retrouve le plus souvent (par exemple, de la part de Stephen King... et d'autres auteurs) on lit qu'il faut bannir le hasard... et celui-ci intervient beaucoup dans Dossier 64.

Ajoutons que j'avais deviné depuis longtemps la chute lors de la confrontation finale Morck/Wad/Hermansen.

Je suis donc resté sur ma faim malgré la taille du bouquin. L'empathie n'a d'ailleurs pas fonctionné. Je n'ai rien érpouvé pour ces filles-mères, ces filles associales mises au ban de la société, spoliées... Peut-être parce que cela n'était pas nouveau pour moi et que je connaissais le sujet.

Un mot de la structure en 1, 2, 3... un chapitre dans le passé, un dans le présent de Morck et un dans le présent de Curt Wad, le grand méchant néfaste... Sympa, mais rien de révolutionnaire.

Bref, une lecture-plage ou un livre-train par excellence.
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Dans Dossier 64, nous retrouvons avec plaisir l'inspecteur Carl Morck, un quadragénaire taciturne, le mystérieux réfugié syrien Assad, plus efficace que jamais, et la bouillonnante Rose. C'est d'ailleurs cette dernière qui va déterrer, dans le monceau de vieux dossiers qui encombrent les locaux blafards de la brigade, une banale affaire de disparition qui va s'avérer plus complexe que prévu et dont les racines plongent dans le sombre passé politique du Danemark. Alors que les affaires de disparitions inexpliquées se multiplient, Morck et son équipe suivent une piste qui les mène à Curt Wad, un vieux chef de l'extrême droite dont le parti menace de remporter plusieurs sièges aux élections, et qui est à la tête de Lutte secrète, un réseau de médecins et d'infirmières partisan de l'eugénisme et prônant la pureté de la race.

À la fois histoire de vengeance et brûlot politique (basé sur des faits réels) Dossier 64 est un thriller passionnant, très représentatif d'une série qui a été récompensée par de nombreux prix et dont la qualité ne se dément pas.
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Je me suis relancée dans les enquêtes du département V puisqu'en octobre prochain devrait sortir l'adaptation cinématographique de « Dossier 64 ».

A la fin de cette lecture, je reste partagée. Soyons honnête, ça n'a pas été le grand coup de coeur et pourtant le sujet m'a intéressé ; à savoir une clinique eugénique danoise sur l'île de Sprogø.
D'où le 3/5 car le fait d'avoir une lecture instructive est enrichissant donc positif.
Mais certaines longueurs dans l'intrigue policière ont entraînées des lourdeurs qui m'ont gênée. de plus, je pensais en apprendre plus sur Carl, Assad et Rose dans ce 4ème opus. Cela dessert ces trois personnages qui à mon goût manquent un peu de profondeur.

Néanmoins la lecture n'a pas été déplaisante et j'irai les voir au cinéma !
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Et dire que cette sombre histoire pourrait avoir été vécue par une femme âgée d'une vingtaine d'années en 1950. le fond historique sur lequel s'est basé Jussi Adler Olsen fait frémir, il est digne d'un film d'horreur et nous fait prendre conscience que les principes "ethniques" qui sont à la base de la deuxième guerre mondiale ont persisté pendant quelques décennies dans certains pays d'Europe.
Les chapitres font des aller-retour dans le temps : 1955 (l'enfer vécu par Nete), 1987 (la vengeance), 2010 (l'enquête policière) et dévoilent petit à petit la trame de l'intrigue qui ressemble à une toile d'araignée. Chaque rayon de cette toile correspond à un événement et mène au centre où se trouvent les deux protagonistes principaux : Curt Wad et Nete Hermansen. Les trois enquêteurs, Carl, Assad et Rose devront relier entre eux les divers indices pour pouvoir connaitre le fin mot de l'histoire.
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