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Les Enquêtes du département V tome 7 sur 10
EAN : 9782226396297
650 pages
Albin Michel (29/03/2017)
  Existe en édition audio
3.9/5   1193 notes
Résumé :
Nouveau défi pour le Département V de la police de Copenhague : un "serial" chauffard dont les victimes sont des femmes jeunes, jolies et... pauvres. Elles touchent les aides sociales et ne rêvent que d'une chose : devenir des stars de reality-show. Sans imaginer un instant qu'elles sont la cible d'une personne dont le but est de les éliminer une par une.

L'inimitable trio formé par le cynique inspecteur Carl Mørck et ses assistants fidèles Assad et R... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (195) Voir plus Ajouter une critique
3,9

sur 1193 notes
Jamais je n'ai encore réussi à lire un roman de cet auteur à mon aise, en m'immergeant doucement dans son récit, en dégustant lentement ses phrases…

Non, depuis le début, je me jette sur ses romans comme un cannibale affamé sur un morceau de viande humaine !

Je VEUX savoir ce qu'il va arriver, alors je dévore le roman à une vitesse folle et ensuite, tel un junkie en manque, je traine mon ennui durant quelques jours, triste à l'idée d'avoir quitté si vite mes copains du Département V.

Une fois de plus c'est ce qu'il s'est produit et me voilà avec le coeur en berne jusqu'au prochain, le tome 8.

Pourtant, on ne peut pas dire que l'écriture de Jussi Adler-Olsen soit exceptionnelle. Nous sommes loin d'un prix d'écriture, pas de tournures de phrases savantes, rien de compliqué pour l'esprit et à la fin, tout est toujours très clair dans la résolution du ou des meurtres.

Alors pourquoi tant d'amour pour ses romans mettant en scène le fameux Département V ?

Sans doute parce que l'auteur a créé une équipe atypique, avec un commissaire Carl Mørk qui préfère mettre ses pieds sur le bureau que de bosser (moins maintenant) et avec un aidant au passé mystérieux et trouble, qui nous cause toujours de ses chameaux, j'ai nomme Assad le Syrien.

Ajoutons à cela une Rose qui est souvent perturbée et à laquelle on s'attache immanquablement et un grand échalas du nom de Gordon, que l'on déteste d'entrée de jeu avant qu'il ne nous révèle tout son potentiel caché.

La force de ses romans tient dans ses personnages qui, au fil des romans, sont devenus des amis que l'on apprécie de retrouver, des personnages dont les secrets nous sont dévoilés peu à peu, et qui, bien souvent, rajoutent du mystère en levant les coins du voile.

De plus, il y a de souvent des notes d'humour dans les dialogues, dans les expressions erronées d'Assad, ses proverbes avec ses chers chameaux, dans les métaphore utilisée pour illustrer les pensées des personnages. On se bidonne pas, mais on a souvent un pouffement de rire qui nous échappe.

Les enquêtes sont souvent complexes, aux multiples ramifications, et celle-ci ne fait pas exception. de plus, l'auteur plonge souvent dans le passé trouble et pas très reluisant de son pays, le Danemark, nous montrant que oui, il y a quelque chose de pourri au royaume.

Pourtant, j'ai ressenti moins d'émotions fortes dans celui-ci, contrairement à "Dossier 64" ou à "L'effet papillon" ("Miséricorde" était rempli d'émotions aussi, tout comme "Profanation") car le sujet de traité s'y prêtait moins (si je puis dire), mais j'avoue que mon petit coeur a tremblé à bien des moments pour un personnage en ballotage et suite aux révélations sur son passé qui fut loin d'être paisible et heureux…

Le sujet traité ici est un fait bien connu de nos sociétés : les centres d'aides sociales. Rien de reluisant dans ces lieux inhumains et personne n'aurait envie d'aller y faire la file pour mendier de l'argent. le sujet est fort.

Mais au lieu de se concentrer sur des gens qui crèvent vraiment de misère et qui galèrent pour s'en sortir, l'auteur nous présente une belle brochette de pétasses bimbos qui préfèrent, non pas l'amour en mer, mais se la couler douce en vivant sur le dos de la société plutôt que de bosser.

Ça change toute la donne, non ?? Elles, on aurait vraiment envie de leur coller des grandes paires de claques, mais pas de les plaindre.

Pas de temps mort, j'ai avalé ce roman en une soirée et une partie de mon samedi, c'est vous dire combien il m'a captivé.

J'ai été soufflée en voyant comment nos pétasses bimbos voulaient régler leurs problèmes d'argent et comment une autre personne voulait remédier aux problèmes de ses pétasses prétentieuses qui n'en foutent pas une. My god, encore une belle brochette de personnages réussis.

Alors, je ne sais pas si le petit oiseau va sortir durant le selfie, mais souriez tout de même, on ne sait jamais… Bien que parfois, entre ces pages, on ait tendance à rire jaune.

Vivement le prochain tome !
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La 7e enquête du département V et peut-être bien la dernière,
le bureau des affaires non élucidées étant jugé non rentable
bien que le trio de choc Carl, Assad et Rose soit plus que débordé
et tracassé par les affaires qui s'empilent, se mêlent, s'entremêlent.
Un des fils conducteurs nous amène à une drôle de bobine
qui prend un malin plaisir à court-circuiter les parasites..sociaux ;
d'autres pistes glissent vers le passé épineux.. de Rose.
Dans cette enquête aux ramifications multiples, Olsen, en bon auteur de polars nordiques s'interroge sur la société danoise,
son passé trouble qui peut remonter à la surface et laisser des traces ou des séquelles ; sur cette jeunesse sans repère manipulée par la mode et la société de consommation et les dégâts envisageables lorsqu'un des fusibles du système social pète un câble..
La construction de ce dernier opus est toujours aussi habile
et la bile aussi amère pour nos enquêteurs atypiques bien loin de chômer.
Je remercie Babelio, Masse critique et les éditions Albin Michel
pour l' envoi en avant-première de la version non corrigée
de Selfies, la dernière très bonne enquête surprise d'Olsen.
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Déjà la 7e enquête du Département V ! Que le temps passe vite en bonne compagnie. Mais , grrr, ce n'est pas dans celle-ci que nous en apprendrons plus sur ce mystérieux Assad...Il reste que l'équipe de Carl Morck avec justement Assad, Rose ( Oh notre Rose pour qui on s'inquiète tellement dans cet opus) et Gordon est toujours aussi sympathique, atypique , attachante, drôle et d'une redoutable efficacité. Carl doit , encore et toujours, justifier ses enquêtes et ses réussites pour la survie du Département V. Dans cette 7e enquête, Jussi Adler-Olsen nous présente une société danoise bien différente de ce que nous imaginons. Comme chez nous et partout probablement, il y a des coupures de services, du chômage, des problèmes sociaux que l'on balaie sous le tapis...On y suit des jeunes femmes, vides, sans intérêt, frivoles et narcissiques qui ne vivent que pour la coiffure, le maquillage, les vêtements, l'apparence quoi ! Et, elles vivent des aides sociales parce que rien, bien sûr, aucun travail ne peut leur convenir. Pour ajouter à ce reflet frivole, une équipe de télé réalité devra suivre les enquêteurs du Département V afin de pimenter leur émission et redorer le blason de la police. Avec le Carl Morck que l'on connaît, vous devinez la suite.
Selfies c'est la télé réalité qui rend compte de tout de façon sensationnelle, c'est argent facile, c'est apparence et superficialité.
Selfies c'est une triste réalité pas que danoise malheureusement.
Selfies c'est notre Rose pour qui nous avons bien plus qu'une sympathique pensée.
Malgré quelques longueurs, Selfies est une lecture agréable parce que j'aime cette équipe d'enquêteurs hors du commun et qui au fil des ans se soude de plus en plus pour devenir presque une famille.
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Résultats peu probants, coûts trop élevés, manque de rentabilité…Le département V est sur la sellette. On a décidé en haut lieu que Carl Mørk et son équipe grevaient le budget de la police à mauvais escient. A charge pour eux de prouver le contraire…
L'occasion leur est donné de faire leurs preuves quand un chauffard se met à renverser et tuer des jeunes filles au hasard dans les rues de Copenhague. A priori, rien de bien passionnant pour le département V, spécialisé dans les cold cases. Mais quand une arme allemande de la seconde guerre mondiale est utilisée lors d'un braquage, Mørk peut entrer en action. le passé, c'est son affaire et souvent il sert à expliquer le présent. Malheureusement, son équipe est privé d'un de ses membres les plus actifs. L'efficace, énergique et excentrique Rose va très mal. Une séance d'hypnose a fait remonter en elle des souvenirs d'enfance qu'elle aurait préférés oublier à jamais.

Si on lit les enquêtes du département V pour l'intrigue policière, c'est surtout l'équipe qui fait le sel de ces polars. On aime Assad, ses proverbes, son bon sens, sa fausse naïveté. On aime aussi Carl, son cynisme, sa fidélité en amitié, ses déboires sentimentaux. Et bien sûr, on aime la folie de Rose. L'auteur se délecte à faire mijoter son lecteur, ne distillant les informations sur le passé de ses personnages qu'au compte-goutte. Cette fois, pourtant, il a décidé d'en dire plus sur Rose et on comprend enfin ses failles et ses mécanismes de défense.
Néanmoins, il y a une enquête. Celle-ci est, comme toujours, emberlificotée et à multiples facettes. Adler Olsen en profite pour égratigner la société danoise, s'amusant cette fois à brosser le portrait d'une jeunesse nourrie à la télé-réalité, qui rêve de célébrité et d'argent facile, tout en profitant du système social en attendant la gloire. le volet ‘'cold case'' n'est pas négligé avec une incursion dans le passé nazi du pays.
Au fil de ces romans, Jussi Adler Olsen est devenu une valeur sûre dans le monde du polar. A chaque opus, il régale ses lecteurs grâce à ses intrigues loin d'être simplistes et à ses personnages hauts en couleur. A lire sans modération et dans l'ordre, de préférence.
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Ce roman est pas loin d'être mon préféré de la série !
D'abord pour son implantation plus actuelle qui m'a permis de découvrir le système social à la danoise ; puis pour son centrage autour de Rose qui ne se remet pas de sa séance d'hypnose qui a manifestement remonté trop de choses en elle. On va, dans ce 7e opus, découvrir une partie du passé de Rose qui va expliquer certains de ses comportements surprenants. de ce fait, un livre plus touchant que les précédents. Au point qu'à mon goût l'enquête en elle-même passe au second plan !
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critiques presse (2)
LActualite
04 juillet 2023
La plume percutante du roi du polar danois est toujours aussi fluide et accrocheuse. Un roman policier efficace qui entretient le doute jusqu’à la dernière page.
Lire la critique sur le site : LActualite
LePoint
17 juillet 2017
Jussi Adler-Olsen publie "Selfies", une enquête du "Département V" qui sent le soufre.
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (126) Voir plus Ajouter une citation
L'air boudeur, la jeune femme nota que presque tous les sièges étaient occupés autour d'elle. Elle maudissait ces gens avachis qui ne ressemblaient à rien avec leurs baskets éculées et leurs sweat-shirts déformés avec la capuche baissée sur leurs yeux. C'était leur faute si l'Etat n'avait pas les moyens de donner des allocations à quelqu'un comme Michelle. Une fille bien qui ne faisait de tort à personne, qui ne buvait pas, n'était pas obèse et n'allait pas se faire soigner à l'hôpital, qui ne se piquait pas le bras avec une seringue et n'entrait pas chez les gens pour cambrioler. Combien parmi ceux qui étaient là pouvaient en dire autant ? Elle sourit à cette pensée. C'est vrai, combien d'entre eux étaient des gens bien qui s'occupaient de leurs affaires sans embêter personne ? Pas beaucoup, sûrement.
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— C’est vrai qu’il est chiant, mais au moins il est juste.
— Ah bon ? Pourquoi tu dis ça, Assad ?
— Parce qu’il est chiant avec tout le monde.
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Quelle ne fut pas sa satisfaction de passer devant le bureau de Lars Bjorn ! On dit que la vengeance est douce au coeur de l'Indien, mais l'adage était en dessous de la vérité. La vengeance était jubilatoire.
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Ca fait 3 semaines maintenant que ta conseillere t a prise en flagrant delit d escroquerie a l aide sociale et sur la table la-bas il y a 2 enveloppes a fenetre et plusieurs lettres avec des tampons officiels
Que tu n a meme pas pris la peine d ouvrir. Tu ne t es pas demande pourquoi les services sociaux prenaiient la peine de t envoyer du courrier par la poste maintenant?...
-tu n as qua les ouvrir toi même si tu est si curieux
-c est a toi qu elles sont adressees .
J en ai marre detre mêlé a tes conneries.
Putain michelle ,ressaisis toi parce que je te jure que je te fous dehors .
Elle deglutit.Celle la etait tout de meme dur a avaler.
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Il régnait dans le wagon un silence de mort, chacun étant occupé à surfer sur son smartphone ou son iPad. Certains concentrés et studieux, d’autres fébriles, pianotant désespérément sur leur clavier dans l’espoir d’un contact quelque part dans le cyberespace.

Pour l’instant, Jazmine ne cherchait à contacter personne. Elle comptait les jours dans son agenda à partir de celui de ses dernières règles, marqué d’une croix. Tout laisser à penser qu’elle n’allait pas tarder à ovuler et elle devait prendre une décision rapide.

Si elle optait pour une grossesse supplémentaire, elle se ferait sûrement virer de chez elle, mais était-ce vraiment si grave? Les services sociaux n’auraient qu’à lui trouver un logement en plus du reste.

Elle sourit à cette idée. Anne-Lise Svendsen n’aurait plus qu’à asseoir son gros cul flétri sur ses admonestations, ses plannings familiaux et ses menaces à la con. Si elle tombait enceinte à nouveau et qu’elle venait se plaindre d’avoir mal au dos, elle serait à nouveau tranquille pour un bon moment. Ils n’avaient pas le droit de l’obliger à avorter, de toute façon.

Jazmine avait à peine senti passer ses grossesses, même si elle prétendait le contraire devant le médeçin. Elle n’avait ni nausées ni vomissements, et il n’y avait rien de très compliqué là-dedans. Pourtant, cette fois-ci, elle ne pouvait s’empecher de trouver déprimante l’idée de recommencer. Car la prochaine fois qu’elle remettrait un enfant aux services sociaux, elle aurait trente ans. Trente! Et bien qu’elle ait depuis longtemps cessé de croire au prince charmant, elle avait tout de même conscience que le capital sur lequel elle avait vécu et qui avait été sa carte maîtresse, sa jeunesse, serait considérablement dévalué.

Car qui voudrait d’une femme de trente ans qui a eu cinq enfants avec Dieu sait qui, et qui les a tous livrés à l’adoption? Pareil pour quatre, d’ailleurs, se dit-elle, objective.
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Vidéo de Jussi Adler-Olsen
Extrait du livre audio "Sel" de Jussi Adler-Olsen lu par Julien Chatelet. Parution CD et numérique le 6 juillet 2022.
https://www.audiolib.fr/livre/sel-les-enquetes-du-departement-v-vol-9-9791035409524/
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