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3,9

sur 1193 notes
Jamais je n'ai encore réussi à lire un roman de cet auteur à mon aise, en m'immergeant doucement dans son récit, en dégustant lentement ses phrases…

Non, depuis le début, je me jette sur ses romans comme un cannibale affamé sur un morceau de viande humaine !

Je VEUX savoir ce qu'il va arriver, alors je dévore le roman à une vitesse folle et ensuite, tel un junkie en manque, je traine mon ennui durant quelques jours, triste à l'idée d'avoir quitté si vite mes copains du Département V.

Une fois de plus c'est ce qu'il s'est produit et me voilà avec le coeur en berne jusqu'au prochain, le tome 8.

Pourtant, on ne peut pas dire que l'écriture de Jussi Adler-Olsen soit exceptionnelle. Nous sommes loin d'un prix d'écriture, pas de tournures de phrases savantes, rien de compliqué pour l'esprit et à la fin, tout est toujours très clair dans la résolution du ou des meurtres.

Alors pourquoi tant d'amour pour ses romans mettant en scène le fameux Département V ?

Sans doute parce que l'auteur a créé une équipe atypique, avec un commissaire Carl Mørk qui préfère mettre ses pieds sur le bureau que de bosser (moins maintenant) et avec un aidant au passé mystérieux et trouble, qui nous cause toujours de ses chameaux, j'ai nomme Assad le Syrien.

Ajoutons à cela une Rose qui est souvent perturbée et à laquelle on s'attache immanquablement et un grand échalas du nom de Gordon, que l'on déteste d'entrée de jeu avant qu'il ne nous révèle tout son potentiel caché.

La force de ses romans tient dans ses personnages qui, au fil des romans, sont devenus des amis que l'on apprécie de retrouver, des personnages dont les secrets nous sont dévoilés peu à peu, et qui, bien souvent, rajoutent du mystère en levant les coins du voile.

De plus, il y a de souvent des notes d'humour dans les dialogues, dans les expressions erronées d'Assad, ses proverbes avec ses chers chameaux, dans les métaphore utilisée pour illustrer les pensées des personnages. On se bidonne pas, mais on a souvent un pouffement de rire qui nous échappe.

Les enquêtes sont souvent complexes, aux multiples ramifications, et celle-ci ne fait pas exception. de plus, l'auteur plonge souvent dans le passé trouble et pas très reluisant de son pays, le Danemark, nous montrant que oui, il y a quelque chose de pourri au royaume.

Pourtant, j'ai ressenti moins d'émotions fortes dans celui-ci, contrairement à "Dossier 64" ou à "L'effet papillon" ("Miséricorde" était rempli d'émotions aussi, tout comme "Profanation") car le sujet de traité s'y prêtait moins (si je puis dire), mais j'avoue que mon petit coeur a tremblé à bien des moments pour un personnage en ballotage et suite aux révélations sur son passé qui fut loin d'être paisible et heureux…

Le sujet traité ici est un fait bien connu de nos sociétés : les centres d'aides sociales. Rien de reluisant dans ces lieux inhumains et personne n'aurait envie d'aller y faire la file pour mendier de l'argent. le sujet est fort.

Mais au lieu de se concentrer sur des gens qui crèvent vraiment de misère et qui galèrent pour s'en sortir, l'auteur nous présente une belle brochette de pétasses bimbos qui préfèrent, non pas l'amour en mer, mais se la couler douce en vivant sur le dos de la société plutôt que de bosser.

Ça change toute la donne, non ?? Elles, on aurait vraiment envie de leur coller des grandes paires de claques, mais pas de les plaindre.

Pas de temps mort, j'ai avalé ce roman en une soirée et une partie de mon samedi, c'est vous dire combien il m'a captivé.

J'ai été soufflée en voyant comment nos pétasses bimbos voulaient régler leurs problèmes d'argent et comment une autre personne voulait remédier aux problèmes de ses pétasses prétentieuses qui n'en foutent pas une. My god, encore une belle brochette de personnages réussis.

Alors, je ne sais pas si le petit oiseau va sortir durant le selfie, mais souriez tout de même, on ne sait jamais… Bien que parfois, entre ces pages, on ait tendance à rire jaune.

Vivement le prochain tome !
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La 7e enquête du département V et peut-être bien la dernière,
le bureau des affaires non élucidées étant jugé non rentable
bien que le trio de choc Carl, Assad et Rose soit plus que débordé
et tracassé par les affaires qui s'empilent, se mêlent, s'entremêlent.
Un des fils conducteurs nous amène à une drôle de bobine
qui prend un malin plaisir à court-circuiter les parasites..sociaux ;
d'autres pistes glissent vers le passé épineux.. de Rose.
Dans cette enquête aux ramifications multiples, Olsen, en bon auteur de polars nordiques s'interroge sur la société danoise,
son passé trouble qui peut remonter à la surface et laisser des traces ou des séquelles ; sur cette jeunesse sans repère manipulée par la mode et la société de consommation et les dégâts envisageables lorsqu'un des fusibles du système social pète un câble..
La construction de ce dernier opus est toujours aussi habile
et la bile aussi amère pour nos enquêteurs atypiques bien loin de chômer.
Je remercie Babelio, Masse critique et les éditions Albin Michel
pour l' envoi en avant-première de la version non corrigée
de Selfies, la dernière très bonne enquête surprise d'Olsen.
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Ce roman est pas loin d'être mon préféré de la série !
D'abord pour son implantation plus actuelle qui m'a permis de découvrir le système social à la danoise ; puis pour son centrage autour de Rose qui ne se remet pas de sa séance d'hypnose qui a manifestement remonté trop de choses en elle. On va, dans ce 7e opus, découvrir une partie du passé de Rose qui va expliquer certains de ses comportements surprenants. de ce fait, un livre plus touchant que les précédents. Au point qu'à mon goût l'enquête en elle-même passe au second plan !
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Déjà la 7e enquête du Département V ! Que le temps passe vite en bonne compagnie. Mais , grrr, ce n'est pas dans celle-ci que nous en apprendrons plus sur ce mystérieux Assad...Il reste que l'équipe de Carl Morck avec justement Assad, Rose ( Oh notre Rose pour qui on s'inquiète tellement dans cet opus) et Gordon est toujours aussi sympathique, atypique , attachante, drôle et d'une redoutable efficacité. Carl doit , encore et toujours, justifier ses enquêtes et ses réussites pour la survie du Département V. Dans cette 7e enquête, Jussi Adler-Olsen nous présente une société danoise bien différente de ce que nous imaginons. Comme chez nous et partout probablement, il y a des coupures de services, du chômage, des problèmes sociaux que l'on balaie sous le tapis...On y suit des jeunes femmes, vides, sans intérêt, frivoles et narcissiques qui ne vivent que pour la coiffure, le maquillage, les vêtements, l'apparence quoi ! Et, elles vivent des aides sociales parce que rien, bien sûr, aucun travail ne peut leur convenir. Pour ajouter à ce reflet frivole, une équipe de télé réalité devra suivre les enquêteurs du Département V afin de pimenter leur émission et redorer le blason de la police. Avec le Carl Morck que l'on connaît, vous devinez la suite.
Selfies c'est la télé réalité qui rend compte de tout de façon sensationnelle, c'est argent facile, c'est apparence et superficialité.
Selfies c'est une triste réalité pas que danoise malheureusement.
Selfies c'est notre Rose pour qui nous avons bien plus qu'une sympathique pensée.
Malgré quelques longueurs, Selfies est une lecture agréable parce que j'aime cette équipe d'enquêteurs hors du commun et qui au fil des ans se soude de plus en plus pour devenir presque une famille.
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Résultats peu probants, coûts trop élevés, manque de rentabilité…Le département V est sur la sellette. On a décidé en haut lieu que Carl Mørk et son équipe grevaient le budget de la police à mauvais escient. A charge pour eux de prouver le contraire…
L'occasion leur est donné de faire leurs preuves quand un chauffard se met à renverser et tuer des jeunes filles au hasard dans les rues de Copenhague. A priori, rien de bien passionnant pour le département V, spécialisé dans les cold cases. Mais quand une arme allemande de la seconde guerre mondiale est utilisée lors d'un braquage, Mørk peut entrer en action. le passé, c'est son affaire et souvent il sert à expliquer le présent. Malheureusement, son équipe est privé d'un de ses membres les plus actifs. L'efficace, énergique et excentrique Rose va très mal. Une séance d'hypnose a fait remonter en elle des souvenirs d'enfance qu'elle aurait préférés oublier à jamais.

Si on lit les enquêtes du département V pour l'intrigue policière, c'est surtout l'équipe qui fait le sel de ces polars. On aime Assad, ses proverbes, son bon sens, sa fausse naïveté. On aime aussi Carl, son cynisme, sa fidélité en amitié, ses déboires sentimentaux. Et bien sûr, on aime la folie de Rose. L'auteur se délecte à faire mijoter son lecteur, ne distillant les informations sur le passé de ses personnages qu'au compte-goutte. Cette fois, pourtant, il a décidé d'en dire plus sur Rose et on comprend enfin ses failles et ses mécanismes de défense.
Néanmoins, il y a une enquête. Celle-ci est, comme toujours, emberlificotée et à multiples facettes. Adler Olsen en profite pour égratigner la société danoise, s'amusant cette fois à brosser le portrait d'une jeunesse nourrie à la télé-réalité, qui rêve de célébrité et d'argent facile, tout en profitant du système social en attendant la gloire. le volet ‘'cold case'' n'est pas négligé avec une incursion dans le passé nazi du pays.
Au fil de ces romans, Jussi Adler Olsen est devenu une valeur sûre dans le monde du polar. A chaque opus, il régale ses lecteurs grâce à ses intrigues loin d'être simplistes et à ses personnages hauts en couleur. A lire sans modération et dans l'ordre, de préférence.
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Que dire ?
C'est dans la suite de la série du département V. Pour les aficionados.
Moins dépaysant puisque on commence à être dans la routine et que les personnages sont plus "poussés" aux extrémités de leurs caractères.
L'intrigue principale de cet opus est comme d'habitude bien ficelée quoique peut être la moins extraordinaire de la série.
L'intrigue au long cours, c'est Rose. Tout va nous être expliqué.
Assad est moins explosif et mystérieux, Mörck moins intuitif...
Un thriller pour passionnés de la série.
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Une assistante sociale psychopathe guette ses victimes dans les rues de Copenhague au volant de voitures volées, victimes qui sont loin d'être de blanches colombes...En plus de vivre effrontément d'aides sociales non méritées, de leurs charmes ou de leur fécondité, elles organisent un hold-up armées du pistolet du grand-père nazi de l'une d'entre elle...Denise dont la grand-mère, veuve du papi en question, vient d'être retrouvée assassinée dans un parc de la même manière qu'une jeune institutrice quelques années auparavant...Rien de mieux pour réveiller notre célèbre équipe du département V. D'autant plus que la rentabilité de leur travail semble remise en cause par de sombres manoeuvres. Mais si Carl et Assad sont sur pieds, la pauvre Rose part à la dérive...et se retrouve elle même la proie des bimbos délinquantes.

Un polar délirant, mêlant des affaires qui à première vue n'ont aucun lien, le passé de Rose et les racines de son malaise, une famille mortifère, une furie frustrée et vengeresse, des paumées nombrilistes et paresseuses abreuvées de séries télévisées...Quelques passages désopilants, un humour noir impitoyable, Jussi Adler Olsen y va fort pour ce nouvel épisode et on le suit !
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Selfies est le septième livre de la série des enquêtes du Departement V. Je n'ai pas lu tous les précédents livres de cette série (Seulement Dossier 64 et L'effet papillon). Autant j'ai apprécié ceux que j'avais lu, autant là je n'ai pas trouvé qu'il y avait du rythme et je me suis ennuyée à certains passages. J'ai pris cependant du plaisir à retrouver certains personnages récurrents qui nous ont pas tous livré leurs secrets
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Tout amateur de thrillers qui se respecte, ne peut passer à côté de Jussi Adler Olsen, un des grands noms du polar scandinave. de cet auteur, j'avais déjà lu le premier acte « Miséricorde » qui m'avait beaucoup plu. Il était efficace dans son scénario mais surtout il proposait des personnages originaux auxquels je m'étais attaché. Malheureusement, avec mon planning de lecture plutôt tendu, j'ai toujours du mal à suivre les séries. J'étais donc ravi de cette opportunité qui m'a été faite de découvrir la septième aventure du département V.

Cette dernière enquête en date relève plus du roman sociologique que du véritable thriller. En effet, l'auteur nous propose de suivre plusieurs protagonistes féminins aux destins chaotiques. Ces femmes sont au choix superficielles, égocentriques, bêtes ou folles et profitent du système social. Elles sont incontrôlables et toujours sur la corde raide. Elles sont sans limites et ne sont finalement que le reflet d'une partie frivole de la société danoise, que Jussi Adler Olsen voulait nous dévoiler. C'est par conséquent une analyse sociétale assez intéressante et une facette inconnue de ce pays.

J'ai été ravi de retrouver l'équipe du département V. La fantaisie de ces enquêteurs atypiques est une nouvelle fois au rendez-vous et donne lieu à quelques petits échanges épicés. le livre se lit très bien indépendamment même si je suis resté un peu frustré par rapport au personnage de Rose. N'ayant que les éléments du premier opus, je ne la connaissais pas. Elle doit apparaître plus tard. Et comme dans cette histoire, elle se retrouve au centre des enquêtes, il m'a manqué des composants pour mieux appréhender sa personnalité, particulièrement développée dans le livre.

En ce qui concerne l'intrigue, le lecteur n'est pas sous pression comme dans « Miséricorde » et il est plutôt dans l'attente des réactions de tout ce petit monde particulièrement imprévisible. le rythme est assez lent avec quelques longueurs dispensables, pourtant on ne s'ennuie jamais. En conclusion, ce volume ne restera pas dans les annales mais ma lecture de ce Jussi Adler Olsen a été agréable. Elle aurait peut-être été plus marquante si j'avais eu tous les éléments des autres épisodes en tête.
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J'ai eu un peu de mal à rentrer dans cette 7e enquête du Département V. J'ai trouvé que la mise en place des personnages et de l'histoire était vraiment très lente.
Enfin, je me suis retrouvée prise dans ce tourbillon d'aventures même si les filles dont il est question dans ce livre me provoquent une poussée d'eczéma. C'est surement pour ça que je n'ai eu aucune empathie pour elles. Par contre, Rose m'a manquée. Je l'espère rétablie pour le tome suivant. Et j'ai trouvé que le personnage d'Assad est moins fouillé et moins attachant que d'habitude.
Malgré tout, j'ai encore passé un excellent moment avec les protagonistes du Département V et c'est tout ce qui compte.
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