C'est une poésie que l'on peut entendre, murmurée peut-être par la voix de quelque souvenir, d'un spectre bienveillant, d'un aède assis là. Des mots prononcés dans la splendeur des fins d'été ou des illusions du printemps à venir, qui vibrent des sensations du monde.
Louis Adran nous offre, dans son deuxième recueil publié chez Cheyne, une géographie des émotions, souvent heurtées par les affres de la mémoire. Un espace de l'intime qui se prononce à bas bruit, dans l'hésitation d'une écriture greffière posée sur le vent. Les animaux, les arbres, les rues, le fleuve, veillent au déploiement de ce qui peut être dit.
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