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EAN : 9782930427805
268 pages
180° éditions (29/11/2016)
2.95/5   10 notes
Résumé :
Jeune journaliste de trente-trois ans, Marylou est engagée par un richissime vieillard américain pour écrire sa biographie.
Le contrat à peine signé, elle se rend compte qu’elle se fait manipuler. Trop tard, le piège se referme inexorablement sur elle. Le compte à rebours est déclenché : il lui reste moins de deux ans pour comprendre les enjeux dont elle est l’objet. Débute alors un véritable bras de fer entre deux êtres que tout semble opposer.
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Ah là là, c'est toujours difficile d'écrire une critique d'un livre qu'on a reçu et qu'on n'a pas aimé… Je remercie au passage les éditions 180e qui m'ont offert le premier roman du belge Jean-Louis Aerts.


L'histoire met en scène une jeune femme assez hystérique et mal élevée (déjà cela, cela m'horripile), Marylou Voinet, qui est contactée par un vieil homme richissime afin d'écrire sa biographie. Disons qu'il s'agit plutôt d'une manipulation et pas d'une simple offre d'emploi.
La suite du roman nous apprendra en quoi cette journaliste est dirigée et menée à travers le monde, de Bruxelles à New-York, en passant par Syracuse, avec quelques moments de repos à Redu, le village du livre dans les Ardennes belges, le tout sous forme de jeu de piste.
Une histoire d'amour assez peu convaincante se greffe sur cette recherche des racines, ainsi que l'intervention des quelques grandes catastrophes du 20e siècle, le naufrage du Titanic y compris, jusqu'au 11 septembre, of course.


Peu de psychologie, personnages antipathiques, accumulation très peu vraisemblable d'évènements tragiques, référence extravagante à la numérologie, jeux de mots douteux, tout cela ajouté à un style qui ne m'a pas plu du tout… Je sors donc extrêmement déçue de la lecture de ce roman.
Je souhaite néanmoins à cet auteur des lecteurs plus indulgents que moi, ou aux goûts différents des miens.


C'est en toute franchise que j'ai écrit la critique de « Un siècle de mensonges ». Désolée, vraiment.
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Marylou Voinet se rêvait grand reporter, vivant mille aventure dans tous les endroits les plus improbables de la planète. Aujourd'hui, elle travaille pour un important quotidien belge, c'est vrai, mais s'occupe des faits divers. Sa vie privée n'est guère plus palpitante : laissée seule par son copain, un soir de réveillon, en tête à tête avec du mousseux tiède et Tess, sa lapine domestique, elle reçoit le coup de grâce en apprenant que le journal prépare une restructuration dans laquelle sa rubrique va tomber à l'eau. Affreuse année en perspective ! Sauf que.... Un millionnaire américain veut une plume pour rédiger sa biographie. le salaire est mirobolant. Pourquoi pas ? Une nouvelle vie s'offre à Marylou. N'est-ce pas trop beau pour être vrai ?
C'est un amie qui m'a fait découvrir ce livre. Je lui en suis bien reconnaissante. Voilà un vrai roman, plein d'aventures, de surprises, de rebondissements. Une fois qu'on l'a commencé, on ne le lâche plus. Chacun des trente-cinq chapitres (un nombre très important pour l'histoire) a pour titre un lieu et une date. Ils entraînent le lecteur dans un ébouriffant périple à travers l'espace et le temps. Bonjour New York, Messine, Francfort. Sans oublier notre cher petit pays : on suit Marylou à travers les rues bruxelloises, dans le joli village de Redu, à Floreffe, à Charleroi. Mais n'oublions pas qu'il s'agit d'un « siècle de mensonges ». Nous allons revivre des épisodes clefs qui ont marqué l'histoire de 1908 à 2004.
Tout au long de ses aventures, Marylou Voinet va mener une véritable enquête, cherchant à percer les mystères qui entourent son employeur.
Toni Dantiedov est millionnaire, il est âgé de nonante-trois ans, mais se porte comme un charme. Il veut qu'elle rédige sa biographie, mais n'est-ce pas un prétexte qui cache un sombre mystère ? le vieil homme se comporte comme un odieux tyran, retors et machiavélique, un vrai deus ex machina qui tire les ficelles d'une machination stupéfiante et terrible.
Au fil des pages, Jean-Louis Aerts évoque des catastrophes, tantôt très célèbres, tantôt moins connues. Chacune fait l'objet d'une histoire dans l'histoire. L'incendie de l'Innovation me frappe plus particulièrement parce que je l'ai vécu. Nous étions élèves au Lycée Gatti de Gamond, dont un des bâtiments était situé juste derrière le magasin. Je me souviens des flammes qui passaient par-dessus la cour de l'école, de la chaleur, de l'épaisse fumée obscurcissant le ciel, des crépitements et surtout des cris des gens qui se jetaient dans le vide. Depuis, j'ai la phobie des incendies !
L'auteur a une imagination particulièrement fertile. Mais il a certainement fait des recherches minutieuses et excelle dans l'art de la construction. Son livre se présente comme un emboîtement de récits, comme des poupées gigognes, qui, telle une implacable mécanique, vont nous conduire à un final grandiose et inattendu.
Certes, il y a des invraisemblances, mais qu'importe. Pris par la trame de l'histoire, on se laisse emporter comme un fétu de paille dans un tourbillon par les aventures, les recherches, la quête d'identité, les allusions historiques. Pas un temps mort. On y trouve aussi des lettres, des confessions, de savants calculs, des extraits de journaux intimes et des arbres généalogiques..
J'ai beaucoup aimé mettre mes pas dans ceux de Marylou, me retrouver à ses côtés dans des endroits que je connais, arpenter les rues de Bruxelles, fouiller dans les bacs chez les bouquinistes à Redu, me promener autour de l'abbaye, à Floreffe. Et il y a encore de nombreuses allusions à des films, à la littérature. Bref, un livre palpitant qui a tout pour me plaire. Aussi, je l'ai adoré.
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Marylou Voinet est née le 28 février 1966, elle a donc trente-trois ans en 2000. Elle est journaliste, affectée aux faits divers. En 2000 avec le développement des technologies, le monde de la presse change et on parle de restructuration. Marylou risque clairement de perdre son emploi.

Son collègue est inquiet pour elle, il va la mettre en relation avec un vieillard richissime américain Toni Dantiedov qui est à la recherche de quelqu'un pour écrire ses mémoires.

Marylou est engagée pour un salaire alléchant, un très gros chèque à la hauteur du travail à fournir, c'est ce dont elle s'apercevra très rapidement !

En effet, c'est Dantiedov qui tire les ficelles. Elle se sent manipulée mais le travail a commencé, le contrat est signé, elle ne peut plus reculer. Il lui donne peu d'infos, lui envoie des disques sous forme d'énigmes, à elle de les démêler, de comprendre. Investiguer, c'est son métier, non !

Elle commence à enquêter en partant à New York, à Syracuse et entamera un voyage dans le passé.

Tout commence à Syracuse en 1907. Peu à peu, elle se penchera également sur son passé, ses racines pour s'apercevoir qu'elle ne connaît rien de ses origines.

On parcourt à travers ses enquêtes des événements marquants de l'Histoire du 20ème siècle. Des faits réels, historiques bien documentés se rattachant à la vie de nos protagonistes.

Le rythme est intense, la plume dynamique alternant descriptions et dialogues. le lecteur s'identifie à Marylou et mène l'enquête avec elle. Tout s'enchaîne rapidement très vite sans temps mort.

C'est un mélange de récit de vie, de quête de ses origines, mené comme une enquête policière très addictive et construit comme un thriller psychologique. On s'interroge sur la notion de hasard et coïncidence.

Un premier roman que j'ai dévoré, retenant mon souffle par moment. le personnage de Dantiedov est machiavélique et le final est déroutant, surprenant.

J'ai également pris beaucoup de plaisir dans les descriptions de Bruxelles, de Redu, c'est un petit bonheur de plus lorsque les scènes se déroulent dans des endroits que l'on connaît et visualise.

Une très belle réussite, un excellent premier roman qui passe vraiment trop inaperçu je trouve, c'est injuste. Bravo au jury du prix Club de le mettre ainsi en avant.

Alors lisez-le et parlez-en.

Vous l'avez compris c'est un coup de ♥
Lien : https://nathavh49.blogspot.b..
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Un riche vieillard américain engage une jeune journaliste bruxelloise pour écrire sa biographie mais ne lui distille les informations qu'au compte-gouttes et sous forme d'énigmes. Que se cache-t-il là-dessous ?

L'histoire est originale, à défaut d'être crédible, et l'auteur a su faire en sorte que toutes les pièces de son puzzle s'emboîtent, ce qui a dû lui demander un fameux travail de préparation vu l'enchevêtrement de faits divers bien réels et de personnages de fiction sur près d'un siècle.

L'auteur est belge, le décor de son roman aussi : des hauts lieux de la capitale au village du livre de Redu en passant par l'abbaye de Floreffe. Ses compatriotes visualiseront sans peine ; ceux qui ne le sont pas pourraient être perturbés par l'un ou l'autre belgicisme. Je suppose qu'il a aussi eu l'occasion de visiter la Sicile et New York…

L'auteur ne semble pas dépourvu d'idées toutes faites sur la gent féminine, et son héroïne pique des crises de nerf pour un rien. Quant à son autre personnage principal, il semble ne pas trop savoir sur quel pied danser. Cela autorise des surprises jusqu'aux toutes dernières pages mais laisse au lecteur un sentiment mitigé.
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Bonjour les lecteurs .... beaucoup de voiture = beaucoup de lectures!
Mouais !
Marylou, qui rêvait d'être grand reporter, végète comme pigiste au sein d'un journal belge.
Sa vie privée n'est guère plus passionnante que sa vie professionnelle jusqu'au jour où elle se retrouve embauchée par un vieux millionnaire américain qui cherche quelqu'un pour rédiger sa biographie.
Mais tout n'est pas si simple.. la vie de celui-ci recèle bien des zones d'ombres qui sont présentée sous forme d'énigme à la jeune femme qui petit à petit va également se plonger dans son histoire familiale
Alors, même si ce livre se lit de façon plaisante et rapide, je n'ai pas réussi à accrocher à cette histoire et n'ai trouvé que peu d'empathie pour les protagonistes.
Le rythme est rapide, parfois un peu trop, j'aurais aimé un peu plus de profondeur à certains moments, notamment au niveau des 2 personnages principaux.
Certes, l'histoire nous fait voyager à travers le siècle de l'Europe aux Etats-Unis.
Certes, les descriptions de Bruxelles et de Redu ( célèbre village belge du livre ) sont plaisantes mais cela n'a hélàs pas suffit pour m'emballer.
Bon "page-turner " de vacances, ce premier roman vite lu ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Le second sera certainement plus abouti, je n'en doute pas !
Auteur belge que j'ai découvert.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
On a parlé de cent nonante-trois victimes et de trois cent cinquante rescapés, mais ceux qui ont vécu ce drame savent très bien qu’il y a bien eu cinq cent quarante-trois victimes, certaines plus mortes que d’autres ! Je ne suis pas un rescapé, je suis un survivant !
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On pleure toujours les morts, alors que ce sont les vivants qui sont à plaindre. C'est eux qui souffrent de voir disparaître ceux qu'ils ont aimés, c'est eux qui prennent conscience de leur propre finitude à travers la disparition des autres.
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La mort donne de la valeur à la vie. Quand on échappe à la mort par miracle, c'est un signe envoyé par Dieu pour mieux vivre encore le temps qu'il nous reste à vivre sur cette terre. C'est un signal donné pour ne pas gaspiller nos années de vie.
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Dans la vie, il faut savoir ce que tu veux. Si tu sais ce que tu veux, tu deviendras un loup, sinon, tu resteras un petit agneau tout doux, qui se fera bouffer tout cru, comme dans la fable de La Fontaine.
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Dantiedov le lui avait demandé, certes, mais, à force de creuser le passé de quelqu'un d'autre, on finit par avoir envie de déterrer le sien, quoi qu'il en coûte.
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