J'aime beaucoup Afanassiev, qui a compilé
les contes populaires russes du 19e siècle. Ce livre est celui par lequel je l'ai découvert enfant. On y trouve du conte merveilleux (beaucoup), des histoires d'animaux (pas mal) ou même d'objets, quelques contes facétieux, quelques récits qui tournent à l'épique et au fantastique. C'est très diversifié, et très charmant. Je l'ai relu de nombreuses fois, malgré la cruauté de certains détails qui me mettait un peu mal à l'aise.
Cependant, depuis, j'ai découvert Afanassiev plus en détail, et je réalise que la traductrice a vraiment choisi ses contes préférés. C'est une bonne chose, mais d'un autre côté, on passe à côté de certains des contes russes les plus connus, comme Vassilissa la Belle, ou Maria Morevna.
Ceci dit, cela peut être vu comme un avantage et un inconvénient, et quand j'y pense je suis quand même très heureuse d'avoir découvert des contes rares comme "La chemise miraculeuse" (où la jolie princesse trompe le héros avec le dragon) ou "Le pope à la peau de bouc" (où un pope qui s'est déguisé en diable pour voler l'argent de ses villageois se retrouve maudit et condamné à garder son déguisement à vie)
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