AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782374537047
210 pages
Les éditions du 38 (09/07/2019)
3.44/5   9 notes
Résumé :
Imaginez que vous vous réveillez un matin et que votre téléphone est en panne. Écran noir. Puis vous découvrez qu’il n’y a plus d’électricité. Ensuite, votre voiture ne démarre pas. Cela commence à faire beaucoup... Il n’en faut pas plus à Catalina pour descendre au village se renseigner. Seulement, à Valliguières, il n’y a pas âme qui vive ! Catalina pense à un canular. Elle vérifie s’ils ne sont pas à la boulangerie, au bar ou à la salle des fêtes. Personne. Cel... >Voir plus
Que lire après P(e)acemakerVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Catalina, une jeune femme infirmière, n'a pas entendu sonner son réveil. Catalina n'est vraiment pas du genre à arriver en retard au travail. La cafetière ne fonctionne pas non plus. Journée de m.... on dirait. Pas d'électricité non plus. Et la voiture qui ne démarre pas. Catalina enfourche le vélo de son compagnon Thiago pour se rendre au village et essayer de comprendre ce qu'il se passe. Les rues sont désertes. Même pas un chat ou un oiseau. Et plus inquiétant pas un seul bruit. Quand enfin, la jeune femme voit un enfant, celui ci se volatilise sous ses yeux. Catalina après avoir perdu conscience se retrouve dans un abri avec un vieux monsieur, un certain Albin. Tous deux vont essayer de comprendre ce qu'il se passe.

J'ai bien aimé la fin qui est glaçante à souhait. le reste du roman est un peu lent pour moi. Beaucoup de discussions entre les deux personnages, d'hypothèses. La note fantastique est intéressante. L'écriture est agréable. mais J'aime quand il y a un peu plus de rythme et d'actions.

Merci à Babelio et aux éditions du 38 pour cette découverte originale.
Commenter  J’apprécie          331
Pacemaker est un roman “local”, ancré dans son terroir (le Gard), qui laisse entrer un fantastique déconcertant.
Hélas, je ne vais pas pouvoir lever le voile sans divulgâcher.
À ceux qui pourrait craindre un ancrage local voir régional je répondrais avec une citation très approximative :
“C'est en étant ancré dans le local que l'on peut toucher à l'universel”
Je ne me souviens plus qui a dit cela, je me souviens que c'était à propos de peinture et c'est tout à fait applicable à “Pacemaker”.

Bernard s'y connait en glissements du réel au fantastique et vice-versa. On part du réel pour glisser dans l'ombre, revenir les pieds sur terre pour mieux se faire happer par l'indescriptible.
Je conseille d'ailleurs un de ses autres romans dans cette thématique : “Caverne - les disparus du val”.

Ce qui m'a plu dans le roman ?

Ce côté fantastique qui est une très judicieuse métaphore de notre société.
Je rends cet avis bien énigmatique en disant que Bernard arrive à matérialiser des forces et tensions qui s'exercent dans notre société.
La culture actuelle exploite nos faiblesses et travers. Bonne trouvaille d'en faire un élément fantastique.
Je citerais “La grande faucheuse” de James Morrow qui s'appliquerait bien :

Les mythes et les épopées mélangent toujours le rêve et le réel. de telles histoires ont le détail réaliste faux mais la métaphore juste.

Vous voilà bien avancé ! Je ne suis pas écrivain et bien incapable de raconter sans dire, de préciser en éludant en même temps.
Je pourrais vous donner des indices en vous disant que cela s'approche de certains épisodes de “Twilight zone” et de “Stranger things” (mais sans la bande d'adolescents et le côté années “80”).

En bémol ?

Le roman démarre doucement et certains dialogues sont un peu artificiels et longs au début (mais il n'est pas facile d'écrire certains moments d'attente et d'enfermement)
Lien : https://post-tenebras-lire.n..
Commenter  J’apprécie          90
J'avais lu "Chroniques amasiennes" du même auteur et j'avais été enthousiasmé par la qualité d'écriture et l'imagination maîtrisée de Bernard Afflatet. Je m'étais donc dit qu'il me faudrait une confirmation de ce talent. Eh bien, c'est fait.
Au début, j'ai pensé que je partais dans un scénario post- apocalyptique. Et puis non... Alors, j'ai pensé à un délire dans deux esprits perturbés. Et puis non...Alors, j'ai arrêté de chercher à deviner quoi que ce soit et d'ailleurs, l'écriture s'en est chargée. L'écriture vous saisit, elle vous tient et vous passez de ligne en ligne, de chapitre en chapitre, comme par magie, entraînés dans le courant, elle vous tient l'esprit, il n'est plus question de vouloir anticiper. Les deux personnages principaux sont là, devant vous, vous les écoutez, vous les accompagnez dans leurs épreuves... Voilà, c'est ça un très bon roman. On vit avec les personnages. On ne se contente pas de lire leurs aventures. On vit l'aventure. Et celle là est particulièrement troublante, déstabilisante, étrange, insaisissable et captivante à la fois.
Elle est remplie de symbolisme également et là aussi, j'ai retrouvé Bernard Afflatet. Il ne raconte pas seulement une histoire, il donne à réfléchir. Il nous renvoie à nous-mêmes, à nos comportements, à nos existences. Il donne à voir le monde à travers le regard qu'il lui porte. Et sa lucidité me plaît.
Attention, ça n'est pas forcément agréable à entendre. D'ailleurs, est-ce que la littérature doit être agréable à entendre ? Non, elle doit être agréable à lire mais elle a le devoir de déranger ou de réveiller.
Celle de Bernard Afflatet réveille.
Et le réveil final ne s'oublie pas...
Donc, voilà, j'ai ma confirmation. Un auteur de très grande qualité et il me faudra lire ses autres ouvrages.
Commenter  J’apprécie          30
J'ai été vraiment séduite par la quatrième de couverture, une accroche qui promettait un roman dans l'air du temps, avec en prime de la science fiction.
J'avoue avoir été un peu déroutée au début du roman, lorsque Catalina se retrouve dans cette ville plongée dans le noir, sans électricité. J'attendais davantage d'action, j'ai trouvé le début du roman un peu long à se lancer et le côté ville dans le noir sans électricité trop peu exploité.
J'ai beaucoup aimé le milieu du roman, avec une bonne dose de suspense, la rencontre avec Albin et Joshua. J'ai peur de spoiler en en disant trop mais les scènes se suivent à non rythme et on est bien tenu en haleine.
J'ai adoré la dernière phrase de la fin, qui laisse réfléchir sur le roman, et Bernard Afflatet nous donne des pistes sur son blog pour comprendre ces derniers mots. Un vrai plus, une fin comme je les aime
Mais je reste un peu sur ma faim au final. J'ai aimé l'histoire dans son ensemble mais j'ai moins été séduite par les explications de ces phénomènes. J'ai du lire trop de romans de ce style, j'attendais quelque chose de différent. Il m'a manqué un petit quelque chose.
Néanmoins j'ai beaucoup apprécié la plume de l'auteur, un style très agréable à lire, des personnages sympathiques et surtout des fins de chapitre comme je les aime, avec juste ce soupçon de suspense dans les derniers mots qui donnent envie de lire la suite.
Commenter  J’apprécie          00
Un matin comme un autre, Catalina réalise que son téléphone ne fonctionne plus, tout comme l'électricité et sa voiture. Cela commence à faire beaucoup, mais elle ne croise pas âme qui vive dans son village avec qui discuter de ce qui se passe. Tout à coup, un nuage des plus menaçants qui semble vivant emporte un enfant dans les airs sous ses yeux... le décor est planté ! Que se trame-t-il et pourquoi est-elle la seule personne vivante dans les environs, à l'exception de ce vieil original nommé Albin ?

L'auteur Bernard Afflatet nous plonge dans ce roman fantastique et original. Je n'ai malheureusement pas réussi à totalement entrer dans l'histoire. Les dialogues me perdaient par moment, soit par manque de clarté, soit par mon manque d'intérêt. Je salue cependant l'originalité du récit et la couleur "locale" qui est donné à ce roman qui se déroule dans un petit village. J'ai également apprécié le fait que l'auteur donne plus d'explications sur la fin du roman via un lien internet et permette de discuter de cette fin avec lui. Malheureusement je n'ai pas été conquise mais je suis sûre que ce livre trouvera son public !
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
La jeunesse et ses certitudes, trancha Albin. On croit ce que l’on voit, n’est-ce pas ? Et l’on en tire des conclusions
Commenter  J’apprécie          21

autres livres classés : thriller psychologiqueVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (19) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2864 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}