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EAN : 9782251503080
96 pages
Les Belles Lettres (21/10/2016)
2.5/5   2 notes
Résumé :
L'essentiel des dépenses publiques actuelles sert à différents mécanismes de redistribution. Cette redistribution ne semble remise en cause par personne car elle s'alimente aussi bien aux théories marxistes qu'à la morale chrétienne. Pourtant, elle justifie désormais la dérive de nos sociétés démocratiques vers la douce tyrannie annoncée par Tocqueville. Parce qu'il prétend posséder le monopole de la définition du bien, l'État parvient à contraindre les âmes autant ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un court essai pour réfléchir à la place que prennent les Etats, de plus en plus autoritaires, contrôleurs et confiscatoires par rapport aux individus et leurs libertés.
Idéologie de la redistribution et du solidarisme par l'Etat-providence qui distribue ce qu'il prend selon ses propres intérêts, au détriment de la solidarité choisie par l'individu.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Nous vivons comme s'il était normal que le Pouvoir, parce qu'il est élu, puisse tout décider. L'individu traité en simple sujet est constamment invité à se soumettre, servant "si bien qu'on dirait qu'il n'a pas seulement perdu sa liberté mais gagné sa servitude" (La Boétie).
Lorsque des actes ne sont pas réglementés, les autorités et les médias appellent cette situation un "vide juridique", sans se rendre compte que ce qu'il appellent ainsi, c'st tout simplement la liberté.
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Tous ces gens, politiques et dirigeants d'ONG, comme de multiples bobos anonymes qui veulent augmenter sans cesse les recettes des États, sont l'expression même de la générosité, qu'il pratiquent intensément… avec l'argent des autres, qu'il partagent allègrement au profit de leurs clients et protégés.
Parce que aujourd'hui il est très noble de réclamer l'argent d'autrui pour le répartir entre ses obligés, tandis que celui qui veut défendre ou conserver les richesses qu'il a créées par son talent ou son travail est traité comme un monstre d'égoïsme.
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En général, l'État tente de justifier ces prélèvements et attributions en se fondant sur un "idéal de justice" : les revenus sont censés être plus justement attribués après son intervention que selon ce qui résultait de leur acquisition initiale. Et en particulier, l'État fait valoir que la redistribution profite aux pauvres, à ceux qui ont le plus de besoins à satisfaire.
Jamais l'État n'explique toutefois pourquoi ce qu'il décide serait plus juste : ce n'est par parce qu'une décision émane du souverain qu'elle est meilleure. Comme les autres, elle vise à satisfaire des intérêts.
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Désormais, être solidaire, c'est se soumettre aux lois de l'État, qui vous obligent à payer ce qu'il decide pour qu'il l'attribue généreusement à ceux qu'il choisit, dans la proportion qu'il détermine souverainement.
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Et ils appellent cela "redistribution" pour faire oublier qu'ils ne peuvent distribuer que ce qu'ils ont pris, par la contrainte, à ceux qui l'ont librement gagné.
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