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Critique de TilleulCitron


un livre qui fut un peu surprenant et déroutant pour moi. je m'attendais à un roman..à lire la vie des protagonistes qui ont fait "une école chez les Touaregs".
ce fut vrai en partie mais pas que...
beaucoup de différentes parties dans ce livre (y compris des fables) , certaines m'intéressant plus que d'autres.
c'est un peu un mélange de style dans un seul livre.
la vie des 2 enfants à l'origine de ce projet...toute leur histoire...et puis..on dirait qu'il manque certains passages de leur vie...et on passe au projet école, puis à la réalisation.
on découvre aussi la partie "enfant en France, enfant des sables" au travers du vécu des auteurs et de leur analyse.
ça m'a intéressé mais embêté de me dire qu'ils comparaient "les enfants de France" avec , finalement, les enfants du peuple Touareg du Mali...
le problème est que...c'est trop global pour être comparé...bien entendu qu'on comprend mais cela est très réducteur.
les auteurs ont réussi à nous donner de la culture touareg, voir une partie du moins, de leur philosophie, façon de vivre également. ça a été très bien écrit, langage simple et clair. on comprends bien.
d'une certaine façon, ils nous préviennent aussi en nous disant : on est en train d'évoluer nous aussi...il y du changement chez nous et au final on sent bien la question qu'il les préoccupe à présent : la question du devenir/avenir de leur peuple...
eux sont très attachés à leur racine, mais si on y réfléchit bien...Ibrahim est devenu instituteur/ directeur d'école alors même qu'au départ il était carrément parti et était ingénieur "en ville" grâce à l'école (et son travail surtout, et à sa volonté bien entendu). il est revenu "pour les autres"...
Moussa apparemment est souvent en France...nécessaire pour les fonds de leur projet...mais il est parti lui aussi et il nous dit bien qu'en revenant, il s'aperçoit qu'il a changé, que beaucoup de choses "de chez lui" , il les a oubliées...
alors ..toute la question est là..et ces enfants là qu'on a "déraciné" plus tôt qu'eux de leur mode de vie?
mais il est certain que savoir lire, écrire...était et est une nécessité...
moi je pensais, au vu du titre du livre, naïvement, qu'Ibrahim donnait des cours sous la tente, chez les Touaregs, donc suivait "la caravane"...pour justement de ne pas déraciner ses enfants et les laisser aussi à leur famille, à leur vie, à leur culture et même pouvoir continuer à travailler dans leur famille...je croyais qu'ils avaient adapté l'école au mode de vie des touaregs...et non pas avoir pris l'option pensionnat...
très intéressant, c'est mon premier livre sur ce sujet, beaucoup de choses y sont abordées.
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