Marc Agapit/5
4 notes
Résumé :
Certains individus ont le curieux pouvoir de pratiquer sur d'autres l'hypnose. Les uns pour distraire les autres, les autres pour soigner les uns, mais il en est, heureusement fort rares, qui l'utilisent à des fins trop personnelles. Marc Agapit nous en présente ici un cas extrême où le héros met son magnétisme au service de la mort.
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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Tout commence avec la rédaction du testament d'un milliardaire d'Afrique du Sud, dont les clauses prévoient la succession à divers membres de la famille et amis. le début d'un engrenage infernal où les meurtres vont se succéder avec des pointes d'humour noir. Les personnages sont presque tous monstrueux, cupides, prêts à tuer pour l'argent. Et pourtant il s'agit de fausses pistes. Marc Agapit parvient à élever encore l'horreur d'un cran grâce à deux monstres, deux figures d'une noirceur jamais atteintes jusqu'ici dans son oeuvre.
Jugez plutôt ce passage :
"Il l'a violée, il n'a pas pu s'en empêcher. Il l'a étranglée, parce qu'elle criait : il a eu peur qu'elle parle. Puis, il l'a enterrée.
Sa marraine l'a vu. Elle lui a envoyé deux gifles à toute volée. Elle lui a fait promettre de ne plus recommencer.
- Quand tu seras riche, tu violeras qui tu voudras. Les riches ont toujours raison."
L'auteur ira ensuite encore plus loin d'horreur, sans oublier la dimension fantastique du récit, évoquée grâce à une saisissante image triangulaire. Avec ce troisième roman au Fleuve Noir, à la suite de "Greffe mortelle", Agapit repousse encore un peu plus ses limites, tout en gardant une cohérence narrative et artistique.
Jugez plutôt ce passage :
"Il l'a violée, il n'a pas pu s'en empêcher. Il l'a étranglée, parce qu'elle criait : il a eu peur qu'elle parle. Puis, il l'a enterrée.
Sa marraine l'a vu. Elle lui a envoyé deux gifles à toute volée. Elle lui a fait promettre de ne plus recommencer.
- Quand tu seras riche, tu violeras qui tu voudras. Les riches ont toujours raison."
L'auteur ira ensuite encore plus loin d'horreur, sans oublier la dimension fantastique du récit, évoquée grâce à une saisissante image triangulaire. Avec ce troisième roman au Fleuve Noir, à la suite de "Greffe mortelle", Agapit repousse encore un peu plus ses limites, tout en gardant une cohérence narrative et artistique.
Roman paru originellement en 1959 dans la collection Angoisse du même éditeur
et réédité ici en 1977 dans la collection Super Luxe...
Un roman qui privilégie l'action permanente, divisé en deux parties.
La première d'un humour noir "so british" assené avec brio sur le thème de la course (folle, intéressée et meurtrière) à l'héritage, jouant des codes et baladant le lecteur sur des fausses pistes tellement grossières qu'on ne peut s'empêcher de tomber dans le panneau !
La seconde partie, sans perdre la tonalité de départ, intègre les éléments de la collection Angoisse,
avec effets fantastiques (et explications des mystères de la première partie) et scènes un peu plus "choc".
Un roman qui se lit d'une traite.
A la fois fable sombre (et burlesque par moments !) sur la bassesse humaine (tous les personnages sont aussi vénaux les uns que les autres !)
et roman fantastique de gare dans la tradition, qui, au final, de nos jours, n'a pas pris une ride... !
et réédité ici en 1977 dans la collection Super Luxe...
Un roman qui privilégie l'action permanente, divisé en deux parties.
La première d'un humour noir "so british" assené avec brio sur le thème de la course (folle, intéressée et meurtrière) à l'héritage, jouant des codes et baladant le lecteur sur des fausses pistes tellement grossières qu'on ne peut s'empêcher de tomber dans le panneau !
La seconde partie, sans perdre la tonalité de départ, intègre les éléments de la collection Angoisse,
avec effets fantastiques (et explications des mystères de la première partie) et scènes un peu plus "choc".
Un roman qui se lit d'une traite.
A la fois fable sombre (et burlesque par moments !) sur la bassesse humaine (tous les personnages sont aussi vénaux les uns que les autres !)
et roman fantastique de gare dans la tradition, qui, au final, de nos jours, n'a pas pris une ride... !
Citations et extraits (3)
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Ce disant, il se frappa vigoureusement la poitrine. Puis, envoyant un formidable coup de point sur la table, il s'écria avec conviction :
- Je les enterrerai tous !
- Chiche ! dit une voix.
- Je les enterrerai tous !
- Chiche ! dit une voix.
Persuadé qu'un jour, à la mort de son oncle, il posséderait des milliards, il faisait "le riche" à l'avance.
Il y a des gens qui jouent, d'autres qui boivent. Mr Hammer n'avait aucun de ces vices.
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Ce film d'horreur et d'épouvante est (aussi) un roman
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