Une histoire de réclusion, de vengeance et de substitution, avec de nombreux défauts. En effet, l'intrigue est tirée par les cheveux, le récit perd en crédibilité par endroits. L'auteur s'efforce de tout expliquer, se perd parfois en circonvolutions. Cependant, il y a une scène au milieu qui rattrape tout. Une scène d'horreur mémorable, qui suscite un malaise profond, fascine par sa beauté macabre. C'est la transformation d'un personnage, d'une victime en monstre, la fameuse "ogresse" du titre.
Marc Agapit aurait pu capitaliser dessus et aller vers la fantasmagorie. Malheureusement, il a préféré se tourner vers une enquête rationnelle et peu aboutie.