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Une servante d'une grande famille (les Alfalippe) vient de mourir. Fidèle, elle n'a toujours servi que cette famille, qui ne brille pas par son intelligence et sa bonne gestion de l'argent. Non c'est plutôt cette servante, connue sous le nom de l'amandière, qui était devenue la régisseuse du domaine, la comptable et celle qui fournissait l'argent aux héritiers.
Elle laisse des consignes très particulières en mourant sans testament connu.
Les trois enfants, mariés, et la mère Alfellipe vont donc avoir des décisions à prendre: suivre ou non les dernières volontés de la décédée.

J'ai beaucoup aimé l'ambiance du roman. Un petit village de Sicile où chacun a son avis à donner. J'y ai retrouvé un sentiment de village anglais dans un agatha Christie où chaque villageois a vu des choses, en connaît, propage des rumeurs, cache des choses... On se perd parfois dans les noms, mais au fond ce n'est pas très important, il suffit de suivre l'effervescence suscitée par ce décès et les funérailles.

Et ce mystère qui entoure la vie de l'amandière donne une ambiance particulière qui fait qu'on a envie d'en savoir plus.

Néanmoins, la fin m'a déçue, tout est un peu retombé comme un soufflet. le mystère était attrayant, la "vérité" beaucoup plus triste et banale.

Bref, une chouette lecture quand même!
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L'Amandière est une forte personnalité qui se découvre pendant les trente jours suivant son décès à travers les ragots et les racontars d'un village. Servante dans une famille noble d'une petite ville elle avait acquis un statu tout à fait étonnant. de la petite fille qui ramassait les amandes pour nourrir ses parents et sa soeur tuberculeux à la femme de tête administrant les richesses de ses maîtres et distribuant pensions aux héritiers désargentés, le parcours est énigmatique. le fantôme de la mafia apparaît dès l'enterrement. L'auteur nous présente toutes les couches de la société, des nobles aux domestiques en passant par les paysans, les notables, le curé, le médecin et le notaire .
Au début j'ai été un réticente à l'écriture qui me paraissait manquer de souffle. Les personnages très nombreux me déroutaient. Au fur et à mesure, je me suis prise à l'univers de cette ville. de retour de Sicile, j'ai dévoré ce roman avec des images de petites villes que nous avons traversées

Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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Sicile, 1963. Maria Rosalia Inzerillo, plus connue sous le nom de l'amandière, la cueilleuse d'amandes, est morte
Entrée comme domestique au service de la famille Alfalline elle finit, grâce à sa volonté,son acharnement,sa passion et son intelligence,administratrice et figure dominante du domaine.
Son histoire nous est dite par les habitants et par la famille Alfalline.
A leurs yeux, elle est un mystère. Les habitants fabulent sur la richesse qu'elle aurait accumulée. Comment ? La mafia locale ?
Certains la détestent et la maudissent,d'autres se souviennent d'elle avec gratitude
Tant il est vrai qu'elle a réussi à maintenir la propriété et à aider la famille.
On a la Sicile des nobles et des domestiques,des valeurs obsolètes et des ragots.
Beaucoup de ragots sur cette personne dont tout le monde parle et dont personne ne sait rien.
Une fresque plaisante à lire;.
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Septembre 1963, Maria Rosalia Inzerilla dite l'Amandière meurt à 55 ans. Autour d'elle, les enfants de ses employeurs à qui elle réussit à imposer de publier l'annonce de sa mort. Mais qui est cette femme méprisée à l'origine de beaucoup de rancoeurs ? 

La nouvelle de sa mort est un événement au village. Les commérages vont bon train contre cette femme qui, on ne sait comment a réussi à prendre la main sur un domaine dans lequel elle n'était que servante et à administrer la fortune de ses employeurs. Une femme qui a même réussi à se rapprocher de la mafia.

Dans une première partie, c'est une personne ombrageuse, une méchante mégère qui est décrite à travers les commérages et le questionnement. 

Mais c'est une toute autre femme qui se révèle habilement sous la magnifique plume vibrante de l'auteure.

L'Amandière, on ne la rencontre qu'à travers le regard des autres ainsi que de leurs souvenirs. Mais même outre tombe, elle va réussir à manipuler ceux qui la méprisent. Elle a préparé ses directives et laissé des missives.   

Une histoire et une héroïne fascinante. le lecteur est tenu en haleine par un mystère   et une construction parfaitement maîtrisée qui nous fait passer de personnage en personnage. Une histoire qui avance entre présent,  lettres d'une défunte, souvenirs et cancans de village. 

Ce livre vous plonge complètement dans une ambiance, un village et  une belle galerie de personnages qui lui donne toute sa dimension. 

Et si je n'ai pas directement connue l'Amandiere, je suis tombée sous le charme de cette femme courageuse, astucieuse qui ne s'est jamais laissée démonter malgré sa position.

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Je n'ai pas aimé, je n'ai pas détesté.
Ce roman se lit comme on naviguerait sur un long fleuve tranquille. C'est calme, parfois avec de longs descriptifs.
Par contre, l'autrice arrive très bien à nous projeter dans la Sicile des années 60, en nous dépeignant parfaitement la place de la femme.
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J'avais trouvé ce livre des éditions Charleston à Noz et la couverture m'avait tapé dans l'oeil car elle était coloré. J'ai tout de suite senti qu'il y aurait une ambiance particulière et que l'histoire se déroulait en Corse. Bon en fait c'est en Italie, en Sicile plus précisément.

Ce livre raconte l'histoire d'une servante d'une grande famille. Cette famille est considérée par le village comme riche. Mais finalement, elle ne l'est pas tant que ça... A la mort de la servante, surnommé l'Amandière, la famille doit prendre des décisions concernant ses dernières volontés. Mais on comprend vite que cette servante cachait des secrets que la famille est prête à percer. Car l'Amandière cachait bien son jeu et ils sont sûr qu'elle possédait des richesses sur lesquels ils aimeraient bien reprendre la main.

Je dois dire que dans ce livre il y a une multitude de personnages et tous ont des points de vue à nous livrer dans cette histoire. Mais les noms étant parfois proches, j'ai eu du mal à me repérer dans cette foule de personnes.

Je reproche également à ce récit quelques longueurs, l'histoire avance peu et d'ailleurs je n'ai pas toujours compris où voulait en venir l'auteur avec cette histoire.
Au début on est pris dans l'histoire, et puis on s'ennuie et puis quelques rebondissements arrivent alors on se raccroche. Mais cela ne suffit pas, le récit est trop inconstant.

Un récit en demi teinte pour ma part.

Elise__♥

Instagram : etliselesmots

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C'est une chronique d'un abandon.

Il m'est très très difficile de ne pas aller au bout d'un roman, mais au bout de 70 pages, je m'ennuyais tellement que je ne me voyais pas lire les 300 pages.

C'est dommage parce que le résumé donnait envie de le lire, et la couverture colorée m'a attiré. de plus, une évasion en Sicile me tentait bien.

Malheureusement le style ne m'a pas vraiment plu, je n'ai pas trouvé le récit fluide (de ce que j'ai pu en lire). À chaque chapitre, pourtant court, de nombreux personnages ont fait leur apparition si bien que j'étais complètement perdue pour faire le lien entre eux.

Je n'ai pas aimé les titres au chapitre qui indique ce qui va s'y passer ou qui donne le contexte. J'avais l'impression de me faire spoiler avant le chapitre.

Je ne sais pas ce qu'il s'y passe après, mais le début est très lent, j'ai eu l'impression de faire le tour du village pour savoir ce que chacun pensait de l'Amandiere, et c'était franchement inintéressant. Surtout que la plupart la décrive comme une femme méchante, égoïste. Alors ça ne donne pas très envie d'en découvrir davantage.

Pour avoir lu quelques chroniques avant d'abandonner, à priori la seconde moitié est plus intéressante, malheureusement j'ai pas réussi à m'accrocher pour attendre le tournant dans l'intrigue.

Ce n'est que mon avis, certains l'ont bien aimé, mais il n'était pas pour moi.
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L'amandière et moi, c'est l'histoire d'une lecture en montagnes russes. Des hauts, des bas. C'est d'ailleurs plutôt en bas que tout a commencé.

Une entrée en matière assez longue se fait ressentir et elle a failli me perdre en route. Dès les premières pages, nous comprenons que l'Amandière, cette femme froide et peu appréciée n'est plu. Commence alors un long porte à porte dans le village, environ 80 pages, pour connaître les sentiments de chacun à propos du décès de l'amandière. Des personnages qui pour la majorité, ne feront plus aucune apparition dans ce roman.

Puis, à deux doigts de l'abandon, l'histoire connaît un tournant : une mystérieuse apparition lors des obsèques de l'amandière. Une tension supplémentaire se forme, les secrets ne sont pas loin de refaire surface et me voilà intriguée.

Au coeur de la Sicile, de sa chaleur et de ses traditions, j'ai enfin apprécié ma lecture. J'ai aimé ressentir les valeurs et les coutumes propres aux siciliens. Honneur et loyauté sont les maîtres mots sur cette belle île.

Au fil des pages, j'ai découvert que l'Amandière était une femme hors-norme pour l'époque et le lieu. Les pièces du puzzle s'assemblent chapitre après chapitre et les mystères s'accordent. Une fois l'intrigue lancée, elle m'a tenu en haleine jusqu'au dernier mot.

Loin du coup de coeur, je suis malgré tout contente de ne pas avoir abandonné cette lecture, (même si j'ai mis quelques jours à m'y plonger réellement).
À partir des obsèques, il y avait ce « je ne sais quoi » dans la plume de l'auteure qui a apporté de la tension et de la curiosité ; comme un jeu de dupe qui débute, où il ne faut pas se perdre entre les rumeurs et la réalité. La lecture se termine sur une note positive.
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Dans les livres de voyage proposés par le Guide du routard.
En 1963, en Sicile. On ne peut pas dire que le vent de la modernité souffle sur l'île. Une histoire de famille, riche, de domestique, l'amandière, riche aussi. Mais comment ?
Je n'ai pas été emballé par cette saga, pourtant tout ce que j'aime était là, la famille, les secrets...... Comme quoi, les ingrédients ne font pas tout. le cuistot y est pour beaucoup.
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Ce roman se situe en Sicile, à Roccacolomba, en 1963. Maria Rosalia Inzerillo meurt d'un cancer à l'âge de cinquante-cinq ans. Appelée par tous l'Amandière, car enfant elle ramassait les amandes à la campagne, elle a été la fidèle et dévouée gouvernante des Alfalippe, une famille de notables qui a dilapidé avec insouciance sa fortune. le peu qui en reste est dû aux efforts acharnés de leur « administratrice » qui a tout fait pour leur épargner la ruine.
Chacun a une bonne raison de haïr l'Amandière. le petit personnel des familles aristocratiques de la ville se souvient de son attitude hautaine, de sa froideur. Les métayers n'ont pas oublié sa dureté, la main de fer avec laquelle elle administrait les terres des Alfalippe. Les vendeurs ambulants, les employés, les commerçants évoquent son caractère intraitable, mais aussi sa servilité à l'égard de ses employeurs. Quant aux enfants Alfalippe, ils détestent celle qui régentait tout dans la maison de Maître Orazio.
Pourquoi cette vieille fille veut-elle une telle publicité à sa mort ? Pourquoi a-t-elle organisé des funérailles où presque tout ce qui compte en ville va devoir s'y rendre, comme pour un dernier hommage à celle qui n'était qu'une miséreuse, placée comme bonne à peine sortie de l'enfance ? Et pourquoi don Vicenzo Ancona a-t-il paru à l'église, glaçant les sangs de père Arena ?
Le secret de Maria Rosalia Inzerillo est aussi celui de don Vicenzo. Ce dernier, autrefois régisseur fictif des terres des princes di Brogli, mais surtout chef de la mafia, a croisé deux fois la route de Mandi : la première fois quand son fils a violé la fillette de treize ans qui ramassait les amandes dans les arbres et, vingt ans plus tard, quand elle lui a demandé de placer son argent et de la faire fructifier.
Mais, le véritable secret de l'Amandière est bien plus simple qu'il n'y paraît.
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