L'amandière et moi, c'est l'histoire d'une lecture en montagnes russes. Des hauts, des bas. C'est d'ailleurs plutôt en bas que tout a commencé.
Une entrée en matière assez longue se fait ressentir et elle a failli me perdre en route. Dès les premières pages, nous comprenons que
l'Amandière, cette femme froide et peu appréciée n'est plu. Commence alors un long porte à porte dans le village, environ 80 pages, pour connaître les sentiments de chacun à propos du décès de
l'amandière. Des personnages qui pour la majorité, ne feront plus aucune apparition dans ce roman.
Puis, à deux doigts de l'abandon, l'histoire connaît un tournant : une mystérieuse apparition lors des obsèques de
l'amandière. Une tension supplémentaire se forme, les secrets ne sont pas loin de refaire surface et me voilà intriguée.
Au coeur de la Sicile, de sa chaleur et de ses traditions, j'ai enfin apprécié ma lecture. J'ai aimé ressentir les valeurs et les coutumes propres aux siciliens. Honneur et loyauté sont les maîtres mots sur cette belle île.
Au fil des pages, j'ai découvert que
l'Amandière était une femme hors-norme pour l'époque et le lieu. Les pièces du puzzle s'assemblent chapitre après chapitre et les mystères s'accordent. Une fois l'intrigue lancée, elle m'a tenu en haleine jusqu'au dernier mot.
Loin du coup de coeur, je suis malgré tout contente de ne pas avoir abandonné cette lecture, (même si j'ai mis quelques jours à m'y plonger réellement).
À partir des obsèques, il y avait ce « je ne sais quoi » dans la plume de l'auteure qui a apporté de la tension et de la curiosité ; comme un jeu de dupe qui débute, où il ne faut pas se perdre entre les rumeurs et la réalité. La lecture se termine sur une note positive.