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Critique de Lali


Lali
05 février 2011
Quel fabuleux roman que Les femmes de mon père de l'Angolais José Eduardo Agualusa dont j'avais beaucoup aimé le marchand de passés. Roman qui va dans toutes les directions, celles que prennent les différents narrateurs et narratrices qui se succèdent et donnent la parole à leurs propres souvenirs entourant le contrebassiste Faustino Manso qui vient de mourir en laissant derrière lui sept veuves et dix-huit enfants.

Ces narrateurs, ces narratrices, ce sont ceux qui accompagnent Laurentina, la plus jeune fille de Faustino Manso dans son périple qui la mènera en Angola, en Namibie, au Mozambique, en Afrique du Sud, là où le musicien s'est arrêté et a laissé des traces. Ce sont aussi celles qui l'ont aimé, leurs enfants, tous ceux qui ont une anecdote à raconter qui permettra d'éclairer Laurentina dans son projet de faire un documentaire sur celui dont elle ignorait jusqu'à il y a peu l'existence ayant toujours cru que son père était bien son père.

Il s'agit donc d'un roman, d'un projet de film, de l'histoire de ces colonies portugaises qu'ont été l'Angola et le Mozambique, du rôle et de la sagesse des femmes africaines. Il s'agit aussi de musique, de celle qui bat au coeur de tous les Africains, de ce jazz qui est venu jusqu'à eux et qu'ils se sont approprié.

Il s'agit aussi et avant tout d'amour, car toutes les femmes que Faustino Manso a aimées et abandonnées vous le diront : c'était un homme qui aimait les femmes.

Un roman qui se déploie dans tous les sens et qui trouve dans sa chute sa raison d'être.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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