Enclave, tome 1 : Enclave

Je ne suis pas une grande fan de dystopie, mais parfois je me laisse embarquer.
Malheureusement, avec Enclave, ça n'a pas été le cas. Tout m'a semblé très attendu, très convenu. J'ai trouvé les personnages sans épaisseur et pas très attachants. J'avoue même avoir sauté quelques pages, ce qui m'arrive rarement...
Ceci dit, le livre se lit facilement et les amateurs de monstres et de combats le liront certainement avec plaisir et attendront la suite avec impatience.

Ce livre est au-delà de tout ce que j'ai pu lire de pire. Je devais être début collège quand je l'ai lu et à cet âge j'avais été choquée par le traitement HORRIBLE du viol et personne n'en parlait et je ne voyais même AUCUN avis négatif.

Non ce n'est pas normal de dire à une victime de viol de tourner la page et d'arrêter de se plaindre et de supporter la proximité avec son violeur. Non ce n'est pas normal qu'un violeur, qui assume et ne voit aucun problème dans ses actes, soit présenté comme un personnage normal aux côtés de l'héroïne et MÊME apparemment de L'INTÉGRER DANS UN PUTAIN DE TRIANGLE AMOUREUX AVEC LE PERSONNAGE PRINCIPAL.

Le fait que les gens l'ont lu et n'ont rien relevé est encore plus horrifiant que le fait que le livre ait été écrit et publié.

J'ai été tellement déçue. Les personnages sont creux et si peu attachants (le comble, c'est d'avoir Trèfle en narratrice, aucune empathie). L'univers, c'est du vu et revu, il n'est pas assez développé. L'intrigue est prévisible, schéma habituel dans la dystopie. L'écriture ne sauve rien, elle n'a rien d'exceptionnelle. Et la cerise sur le gâteau: on minimise le viol. C'est non.