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EAN : 9782207139745
352 pages
Denoël (08/02/2018)
3.53/5   37 notes
Résumé :
Un conte horrifique où la violence et la folie affleurent à chaque page...
Deer Valley, Oregon. Le jeune Jude Brighton a disparu depuis trois jours. Les autorités commencent à perdre espoir, et la thèse d'une fugue laisse progressivement la place à des hypothèses plus inquiétantes. Malgré son jeune âge, Steve Clark, le meilleur ami de Jude, est bien conscient de cela.
Grand fan de séries policières, il sait que chaque minute qui passe est capitale. D... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Stevie et Jude sont inséparables. Stevie a 10 ans et Jude 2 ans de plus. Ils sont cousins et meilleurs amis et ne peuvent compter que sur l'un et l'autre. Jude est de nature un peu violente et a déjà eu droit à des rappels à l'ordre. Mais il a l'excuse que son père est décédé pour expliquer sa mauvaise conduite.

Quant à Stevie, son père les a abandonné en lui faisant penser qu'il partait à cause de son comportement. C'est vrai que Stevie est un peu bizarre, il bégaye, voit des choses qui n'existent pas au point où il en arrive à se mutiler, il a une sorte de syndrome Gilles de la Tourette et il n'a pas d'amis à part Jude. Même son frère ne le supporte pas, et je ne parle même pas de son beau-père qui passe ses nerfs sur lui à longueur de journée sans que sa mère ne dise quoique se soit.

Le jour où Jude disparaît mystérieusement tout s'écroule autour de Stevie. Lui qui est fan des émissions policières à la TV va tout faire pour retrouver son cousin. Surtout que tout le monde pense que Jude a fugué et du coup les recherches sont entreprises plus ou moins efficacement. Stevie enquête donc de son côté et ce qu'il va découvrir dans la forêt va lui glacer le sang et hanter ses nuits. Est-ce que Jude serait allé dans cette ancienne maison abandonnée dans la forêt? Pourquoi personne n'a d'animal de compagnie en ville alors qu'il y a pleins de chats errants?

Et puis un jour Jude rentre chez lui comme si de rien n'était. Sauf que si c'est bien lui en apparence il se trouve que psychologiquement ce n'est plus le même. Que s'est-il passé pendant sa disparition? Stevie va tout faire pour comprendre ce qu'il s'est passé et retrouver son meilleur ami.

Cette histoire est du point de vue de Stevie. Nous sommes dans sa tête, dans ses pensées, dans ses paroles chevrotantes. Nous comprenons son désarroi lorsqu'il essaie de faire comprendre à tout le monde ce qu'il se passe et que personne ne le croit. J'ai eu envie de le secouer parfois. Lui dire de se calmer et d'essayer de parler correctement et d'arrêter de parler comme un débile. J'ai pu comprendre les réactions de ses proches car il ne doit pas être facile d'avoir un enfant qui n'arrive pas à s'exprimer et qui montre des signes de folies avec ses hallucinations. Et pour Stevie c'est encore plus dur car justement avec son passif personne ne croient ce qu'il pense avoir vu dans la forêt. Personne n'a l'air de voir que Jude n'est plus le même et que son apparence se détériore.

L'ambiance de ce livre est vraiment angoissante. Les visions de Stevie sont carrément flippantes. L'auteur a su donné une atmosphère étouffante un peu à la Stephen King (moi qui déteste Stephen King pour le coup j'ai apprécié cette lecture). Ce livre est très visuel. On imagine bien le petit patelin paumé au fin fond des Etats-Unis avec des familles qui survivent plus qu'ils ne vivent. La famille de Stevie est assez caricaturale avec le beau-père un peu beauf qui passe son temps à boire, hurler, et tripoter sa pauvre femme qui se laisse faire car sans lui elle n'aurait pas les moyens d'élever ses deux enfants.

Folie ou réalité ? Dans tous les cas un roman efficace où l'on ne s'ennuie pas une seconde et qui vous fera sûrement faire des cauchemars.
Lien : http://livresaddictblog.blog..
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Le titre français ne me plaisait pas trop, mais je ne me suis pas arrêtée là. "The devil crept" : le diable s'en est mêlé et effectivement, c'est ce qui se passe dans ce conte faustien au possible. Une petite ville, Deer valley, une "ville" de chasseurs où il ne se passe jamais rien sauf dix ans auparavant, la disparition d'un enfant de 7 ans, Max Larsen, qui avait suivi son chien, retrouvé mort mutilé. Peu d'animaux familiers dans cette ville, ils ne restent jamais très longtemps liés à leur propriétaire et partent dans la forêt avoisinante pour ne plus revenir.
Y vivent deux soeurs : l'une est veuve, Amanda Brighton "Mandy" et élève seule son fils, Jude et l'autre, Nicki Clarks dont le conjoint est parti vivre ailleurs, vit avec un homme violent, Terry Marks, "le tyran" et ses deux enfants, Stevie et Duncan dit Dunk.. Elles ont de très modestes moyens. Jude est un garçon plutôt agressif et transgressif et ne s'entend bien qu'avec son cousin, Stevie, qui présente différents troubles de la personnalité, des doigts en moins et une façon de parler particulière. Soigner ou accompagner correctement Steve est au delà des possibilités de sa maman, alors Steve est devenu le freak de Deer Valley. Quand Jude disparaît et que l'idée d'une fugue ne semble plus possible, Stevie commence à enquêter et remarque une ombre de plus en plus prégnante dans les alentours de la ville. le retour de Jude, quasi miraculeux, le laisse méfiant, car Jude n'est plus le même : il semble habité, hanté par une autre présence ... Stevie va devoir suivre ce qu'est devenu son cousin pour comprendre ce que la ville cache ...
J'ai beaucoup pensé à "ça" de S. King en lisant ce livre, même si ce n'est pas la même histoire, j'y ai retrouvé l'idée du prix à payer pour obtenir ce que l'on souhaite et qu'il faut mieux quelquefois refuser l'offre qui se présente à vous. Une image d'une Amérique pauvre et non glorieuse, sûrement plus proche de la réalité que celle que veut tellement représenter leur nouveau président. Je ne sais de quel diable, il faut parler ici, mais celui des hommes est bien présent dans ce roman et dans cette amérique.
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Bienvenue dans un petit village américain. Habité par des laissés pour compte. le quotidien de ces villageois, partagé entre alcool, violence domestique & travail sans passion. Quand un jeune garçon disparait, son cousin est persuadé que ce dernier est rentré dans la maison étrange perdu dans la forêt. Et quand il réapparait, son comportement dénote un changement de personnalité flagrant. Que s'est-il passé?
Roman choc. Noirceur et fantastique sont au programme de cette intrigue diablement retorse. Qu'est-ce qui fait que ce livre sorte du lot?
Quand le Mal s'approche, la plume d'Ania Ahlborn nous accroche de ses doigts crochues et nous incite à continuer la lecture que l'on sent (à raison) bourré de suspense.
La peur s'immisce dans les pages, l'angoisse de tourner la page affronte le désir d'en savoir plus. Une ambiance morose & glauque que Stephen King avait à ses débuts.
Mais si Que le diable soit avec nous fonctionne aussi bien, c'est grâce au traitement de ces personnages. On est face à un drame humain, dans un petit village emplit de superstitions, de rumeurs & de non-dits. L'identification avec les protagonistes est quasi immédiate, ce qui rend la lecture de ce roman d'horreur aussi agréable & indispensable.
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Avis de Scarlett (Chroniqueuse sur le blog Léa Touch Book) :

« Que le diable soit avec nous » d'Ania Ahlborn est le premier livre que je lis de cette auteure. C'est une histoire qui se déroule à Deer Valley , une petite ville d'Oregon toute simple où les hommes chassent et où curieusement les habitants n'ont pas d'animaux domestiques. Deux jeunes garçons, deux cousins en fait se baladent entre autres distractions en forêt et y découvrent une maison un peu flippante. Comme beaucoup d'enfants à l'imagination fertile, ils s'inventent des histoires concernant cette baraque qui font peur à l'un Stevie et font rêver le second Jude. Et puis l'un, Jude disparaît quelques jours et c'est tout l'univers du second qui s'écroule. Même lorsque son cousin réapparait bizarrement, totalement différent et inquiétant dans son attitude.

Dans ce roman, on côtoie donc nos deux jeunes cousins et plus particulièrement Stevie .C'est un gamin un peu spécial qui peine à s'exprimer de manière concise. Tant d'émotions, d'idées et d'imagination se télescopent dans sa tête sans qu'il puisse les exprimer de vive voix qu'il en parait un peu simple d'esprit, voire dérangé aux yeux de sa famille. C'est un petit garçon très attachant, qui malgré l'incompréhension qu'il suscite est très déterminé et va au bout de ses idées .Il est dans ce livre, le seul personnage pour qui j'ai eu une vraie empathie.

On découvre aussi Jude, son cousin 12 ans, considéré comme « un emmerdeur », un enfant à problème depuis le décès de son père, un enfant avec une violence contenue et des absences dans le regard. Autres personnages clé du livre, Rosammund Aleksander , Rosie ,jeune femme timide qui craint le regard des autres sur son visage disgracieux. Mariée à Ansel , le médecin de Deer Valley elle aura après une fausse couche dramatique un enfant Otto , un être à part , un personnage central du roman mais dont je vous dirai rien car il porte en lui l'intrigue de ce livre .

Et au fil de la lecture nous rencontrons la mère de Stevie, son frère Duncan, son beau-père Terry le violent ainsi que tante Mandy la mère de Jude, Nick le motard et quelques habitants de Deer Valley.

J'ai commencé ma lecture en étant absolument persuadée de débuter un thriller, je l'ai terminé en ayant pleinement conscience qu'il ne s'agissait pas d'un roman écrit pour moi. C'est un livre écrit en trois parties distinctes où le suspens qui prend forme dans la première partie se transforme en épisode mi fantastique mi horreur dans les secondes et troisièmes parties. Généralement quand je veux lire ce genre je m'oriente vers du Stephen King , je sais où je mets les pieds , ou les yeux plutôt et donc je ne suis pas surprise. Là, je ne m'attendais pas du tout à ce que j'ai lu, c'est bien écrit et l'intrigue est bien amenée mais je pose un joker …

Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Ania Ahlborn nous ferait presque croire qu'on s'apprête à entrer dans un simple thriller lorsqu'elle nous plonge pour la première fois dans la tête de Stevie, un gamin de douze ans qui n'a que son cousin Jude au monde. Dans le bled paumé de Deer Valley où la seule activité consiste à aller chasser le cerf entre père et fils, ce marmot qui n'en a plus justement, de père, contraint de vivre sous le toit d'un beau-père violent et colérique, est éternellement laissé de côté. Avec ses tics de langage compulsifs, ses cauchemars et ses visions morbides, il inquiète autant sa mère qu'il rebute le reste de la communauté. Aussi quand Jude, l'enfant terrible et le meilleur ami charismatique de Stevie disparait, c'est tout son monde qui s'écroule.

C'est précisément ce personnage, tour à tour touchant ou inquiétant avec son langage cryptique et sa propension à faire des rimes lourdes de sens, qui nous souffle rapidement que l'intrigue flirtera avec d'autres genres plus obscurs. Une vieille histoire de cadavre retrouvé dans la forêt, ces animaux qui ont déserté Deer Valley sans qu'on y prenne garde, et cette cabane au fond des bois que les deux gosses évitaient soigneusement pendant leurs longues heures de jeu… Il y a bien un lien avec la réapparition miraculeuse de Jude et cet air si étrange qu'il arbore désormais… mais lequel ?

La réponse, on la trouvera dans l'histoire de cette forêt que je me garderai ben de vous révéler. Ania Ahlborn rend à la fois hommage à Stephen King et à une autre figure mythique de l'horreur que je tairai aussi, de crainte de vous spoiler le coeur du creepy et si je n'ai pas forcément été bluffée par l'originalité de cette histoire, je suis en revanche restée assez scotchée par l'atmosphère que l'autrice instaure dès la première page, jusqu'à la dernière. Un roman ultra référencé, pleins de symboles et de motifs récurrents, qui joue habilement sur la suggestion, avec, cerise sur le gateau, ce genre de fin de film d'horreur qu'on adore… vous savez, une scène qui semble innocente mais qui vous colle le bon gros frisson derrière la nuque quand vous avez l'historique de l'intrigue derrière vous ? Ce genre de fin.
Lien : https://prettyrosemary.wordp..
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Jude Brighton avait disparu. Stevie Clark se tenait à l’orée du bois. Serrant ses petites mains, il observait les gens qui ratissaient la forêt à la recherche de son ami.

On était sans nouvelles de Jude depuis ce dimanche que les deux garçons avaient passé à fouiller dans les arrière-cours à la recherche de planches cassées. Leur fort était presque terminé. Il ne manquait plus que quelques lattes et des barreaux d’échelle à remplacer. Ceux qu’ils avaient cloués à même le tronc étaient traîtres, on aurait cru escalader la tour de Sauron. Mais ils aimaient le danger – s’accrocher à mains nues à des planches pleines d’échardes, comparer leurs égratignures une fois arrivés en haut, risquer de se casser le cou chaque fois qu’ils descendaient de la tourelle. Parce que Sans risque, la vie n’est pas drôle, disait Jude. Et s’il y avait quelqu’un qui cherchait le danger, c’était bien son cousin. Son meilleur ami. Qui s’était évanoui comme un fantôme.

Stevie regardait la télé, assis sur le canapé, quand sa tante Amanda avait frappé à la porte. « Jude est là ? » avait-elle demandé avec son sourire habituel, fragile comme du verre. Quelque chose dans sa voix avait mis Stevie en alerte, quelque chose qui couvait comme une malédiction. « C’est l’heure de rentrer. Le dîner est au four », avait-elle ajouté.

Stevie adorait sa tante Mandy. C’était une belle femme, malgré ses traits exagérés. Elle avait un long visage et d’énormes yeux. Elle a une tête de cheval, ricanait son beau-père, Terry. Brighton-tête-de-cheval. On devrait l’inscrire au derby du Kentucky pour se faire un peu de fric. Terry Marks était un gros connard. Stevie le détestait plus que n’importe qui au monde.

Il avait beau haïr « le Tyran » pour sa bêtise, Stevie se surprenait parfois à en vouloir davantage à sa mère ; en partie parce qu’elle ne défendait jamais tante Mandy quand Terry l’insultait, mais surtout parce qu’elle le laissait gâcher leur vie.
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Le sentier que Jude et Stevie avaient emprunté se résumait à quelques centimètres de terre mise à nu, piétinée pendant des années par des gamins en vadrouille, essentiellement des lycéens à la recherche d’un coin pour boire de l’alcool pas cher. Chaque fois qu’il trouvait une bouteille vide cachée dans une touffe de lierre ou au creux d’un arbre, Jude la ramassait comme s’il s’agissait d’un trésor, non d’un détritus. Arrivé au bord de Cedar Creek, il les fracassait contre les pierres lisses du ruisseau, piégeant l’endroit. Non que quiconque vienne jamais jusqu’ici – pas aussi loin.
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Les enfants n’aimaient pas Stevie car il était bizarre et il lui manquait des doigts à la main droite. Leur aversion pour Jude était plus simple : ils ne l’aimaient pas parce que c’était un emmerdeur.

Les parents, eux, ne l’aimaient pas parce qu’il attirait les ennuis. Il utilisait des mots comme putain, merde ou connard, même devant les adultes. Un jour, il avait lâché un juron énorme sans raison, juste pour l’utiliser ; il l’avait balancé pour rendre la conversation plus colorée. Chez lui, Stevie entendait régulièrement ce genre de mots traverser les murs. Parfois, son grand frère, Duncan, laissait échapper une grossièreté. Terry avait un vocabulaire fleuri, et il se moquait que tout le quartier soit au courant. Mais Dunk était au lycée, et Terry était un adulte ; Jude n’avait que douze ans. Entendre les bords coupants de ce mot sortir de la bouche d’un enfant avait fait pétiller les nerfs de Stevie comme un sachet de Frizzy Pazzy mouillés.
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Le lendemain matin, la rumeur circulait déjà que Jude avait fugué. Cette théorie n’était pas difficile à croire. Tout le monde savait que Jude avait des soucis. C’était l’enfant à problèmes de Deer Valley ; une vraie terreur, qui s’attirait toujours des ennuis. On ne pouvait pas dire qu’Amanda Brighton se montrait ferme avec lui. Elle avait essayé d’emmener Jude chez un psy, mais ça n’avait fait qu’augmenter sa fureur. Elle avait abandonné après quelques séances et lui avait lâché la bride.

Il avait été arrêté à plusieurs reprises pour de petits délits, vol à l’étalage, ce genre de trucs. On l’avait aussi accusé de vandalisme et d’entrée illégale sur une propriété privée. Il s’agissait d’un terrain immense, que les propriétaires n’avaient pas délimité par un panneau : pour Jude, c’était une accusation bidon. Mais, comme tout le monde, les flics ne l’aimaient pas, alors ils lui pourrissaient la vie.
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Que Jude ne soit pas venu le voir cet après-midi-là ou qu’il ne soit pas encore rentré chez lui n’avait rien de surprenant. Jude obéissait à ses propres lois. S’il avait envie de se balader en forêt toute la journée, il le faisait. S’il avait envie de sauter le dîner, il le faisait. Personne ne pouvait l’en empêcher, encore moins sa mère. Mais la panique mal dissimulée de tante Mandy laissait entendre que, bien que Jude dépasse fréquemment les limites et que, comme on dit, les garçons n’en fassent qu’à leur tête, cela allait bien au-delà d’une bravade ordinaire. Il y avait autre chose. Quelque chose de plus grave qu’un couvre-feu dépassé. Le sourire hésitant de tante Mandy vola en un millier d’éclats d’inquiétude.

« Tu sais où il est ? demanda-t-elle.

— Nan. »

Stevie pensait que Jude pouvait être au fort, mais la route était longue et ennuyeuse. En plus, le fort était top secret.
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