AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,7

sur 267 notes
Et voilà, premier roman de 2021 , un livre apporté par le Père- Noël, et le Père- Noël, malgré un " an foiré " , lui , il est toujours à la hauteur . C'est un roman qui fait " tout de même " ses 570 pages dont certains personnages ont déjà été rencontrés dans deux volumes précédents, " Hors cadre et La neuvième tombe " .Je précise que je ne les ai pas lus mais si je m'en tiens aux avis pertinents de certains amis et amies babeliotes , leur lecture n'est pas indispensable pour se plonger dans cette histoire . Personnellement , je n'ai pas été particulièrement gêné si ce n'est que j'ai manqué la lecture de deux romans qui ont connu " bonne presse " . Sachez d'ores et déjà que le dénouement ouvert de " Moins 18 ° " annonce une suite et que ...je compte bien " en être "...
Nous allons un peu nous balader entre la Suède et le Danemark et suivre des policiers lancés sur les traces d'un " suicidé congelé " pour les uns , d' assassins particulièrement odieux qui filment leurs oeuvres pour les autres . Il y aura forcément un " rapprochement ", vous vous en doutez . Pour l'intrigue , c'est " du lourd " , bien ficelé, pas du tout évident à "détricoter", et il faudra se montrer perspicace et attentif pour trouver le bon fil et dérouler la pelote . Je pense que nous avons affaire à un maître du genre en matière de machiavélisme et de manipulation avec cet auteur . Perspicace aussi , il faut bien le dire pour bien " situer " des personnages nombreux aux noms parfois ( pour moi , tout au moins ) difficiles à mémoriser. Si le rythme est assez lent , on est tout de même sans arrêt balancé d'un côté à l'autre de la frontière par des chapitres courts donnant du dynamisme au récit et , malgré quelques épisodes parfois peu crédibles, l'angoisse est bien présente dans de nombreuses situations .
J'ai beaucoup apprécié également cette pléiade de policiers et policières aux caractères bien particuliers , bien différents dans leurs méthodes de travail et aussi leur ego . On peut aussi " apprécier " toutes les conséquences néfastes du travail de policier sur la vie familiale et sur la propre personne en fonction des succès ou des échecs et du poids et ambitions de la hiérarchie. Une belle vision de la société .
J'avoue avoir lu un fort bon polar nordique et je le recommande sans réserve aux amateurs du genre qui devraient , je l'espère ( et ne suis pas le seul à le penser ) , se " régaler " .
Dernière chose , malgré le titre , " Moins 18 ° " , c'est " chaud " , comme on dit . Et puis , vous le constaterez , si en France , actuellement , on ne peut pas stocker les vaccins contre la Covid car les congélateurs ne sont pas " homologués " ( si , si ) , on se pose beaucoup moins de questions en Suède et au Danemark ....Bien sûr, pour comprendre ce clin d'oeil tout personnel , les amies et amis , c'est simple , il faut lire ....Mais ça, je vous l'assure , c'est loin d'être un pensum !!!
Commenter  J’apprécie          692
À Helsingborg, en Suède, un véhicule plonge dans le port. le conducteur, un riche homme d'affaires, ne survit pas. Mais le médecin légiste démontre que l'homme est en fait mort et congelé depuis deux mois. Et la police découvre qu'il a vendu tous ses biens au cours des dernières semaines... L'inspecteur Fabian Risk mène l'enquête.
De l'autre côté du détroit, à Helsingør au Danemark, ce sont des SDF que l'on découvre morts. Dunja Hougaard, de la police de la rue, tente de prendre en charge l'enquête avec l'appui de son collègue Magnus Rawn ; elle a quelques comptes à régler avec sa hiérarchie et veut absolument démontrer ses compétences...

Sur la forme, ce n'est pas un mauvais polar, à classer dans la nouvelle veine des thrillers nordiques, bien noirs et très chargés en hémoglobine. Dans le genre, c'est plutôt bien écrit (et traduit), avec du rythme, des rebondissements, des intrigues qui se superposent. On ne s'ennuie pas !
Mais c'est là que le bâts blesse, car il y a un peu trop de tout pour qu'on puisse continuer longtemps à y croire :
- la famille de l'inspecteur Risk vit trop de mésaventures, à la rencontre des deux intrigues ;
- l'enquête suédoise ressemble trop à un film de super héros, ou plutôt de super killer, aux pouvoirs presque extraordinaires ;
- la policière danoise doit faire face à une (ex-)hiérarchie trop bornée et revancharde ;
- il y a trop d'incohérences et de raccourcis dans les deux enquêtes, au point qu'on se demande parfois si on n'a pas perdu le fil...
Bref, on finit par se dire que l'auteur aurait pu simplifier un peu, et réutiliser une partie des pages ainsi économisées pour davantage expliciter certaines transitions qui paraissent parfois "parachutées".
Dommage, car voilà une bonne idée de thriller un peu gâchée.
Lien : http://michelgiraud.fr/2021/..
Commenter  J’apprécie          500
Deux pays Suède et Danemark, deux flics Fabian et Dunja Hougaard, deux affaires bien palpitantes et bien ficelées. Fabian, flic suédois acharné à la vie de couple compliquée, se retrouve bien malgré lui pris dans le tourbillon meurtrier de l'assassin.J'ai adoré, l'histoire reprend un tout autre sens dans le dénouement, le final est explosif.
Les thèmes abordés : ados à la dérive, harcèlement scolaire qui font ressortir les côtés les plus immondes de l'individu. Des esprits tordus et haineux dont la noirceur, la froideur des violences infligées aux victimes anéanti.
Commenter  J’apprécie          342
Des intrigues policières dans deux pays, des villes jumelles, de part et d'autre du canal : Helsingborg en Suède et Helsingor au Danemark.

Du mal à les différencier? C'est aussi mon avis et caractéristique de ce roman où on a une profusion de lieux et de personnages à démêler. La Danoise Dunja est aux prises avec son ex-patron, pendant qu'elle essaie d'élucider une série de crimes gratuits. du côté suédois, une commissaire qui noie son divorce dans l'alcool est témoin d'un étrange accident, une auto qui plonge dans l'eau, mais il s'avère que le conducteur était mort depuis deux mois! Une enquête complexe et pleine de rebondissements.

Un polar costaud, plus de 500 pages de meurtres horribles avec un titre qui n'a pas beaucoup d'importance dans le roman. On y trouvera des thèmes d'actualité en lien avec les réseaux sociaux et le vol d'identité, mais aussi les habituels policiers divorcés ou dont le couple vacille, leurs ados difficiles, on ressortira même le « Ouija ».

Un polar qui pousse loin l'imagination criminelle tout en utilisant des ficelles convenues…
Commenter  J’apprécie          320
Bon, j'avoue, c'est du masochisme. Pourquoi lire un troisième polar/thriller de la même série alors qu'on a dézingué le deuxième? Par dépit? Vengeance? Abattement? Disette?
Il est légèrement mieux. Bien que totalement invraisemblable, à un point que même Michel Bussi et Fred Vargas réunis ne parviendraient pas à atteindre...
En gros, c'est mission impossible version grand froid : ça se déguise, se métamorphose, se joue de la terre entière...
Risk est toujours aussi minable et sa bonne femme toujours aussi connarde. Sa scène de sexe avec le psychopathe est à pleurer de désespoir. C'est presque pornographique, le titre du chapitre pouvant être : "une bonne soeur en chaleur" avec tout le respect dû à ces dernières si elles existent encore.
Je ne parle pas des enfants, ils ont le bénéfice de l'âge, ils ne sont pas finis.
L'enquête elle même est double, comme d'habitude, mi-suédoise, mi-danoise et le tout... On s'en fout... C'est juste un prétexte pour faire interagir des flics plus nuls les uns que les autres dans des situations plus ineptes les unes que les autres. Tire bon sang, tire !
Du coup, mes vacances en Suède, je crois que je vais ajourner. Trop dangereux. pas sûr qu'ils soient capables de me retrouver si je me perds.
En plus pas sûr non plus que ce soit vraiment moi qui revienne...
Pourquoi moins dix-huit?
Allez, un peu d'aide : A quel appareil domestique vous fait penser à - 18 ?
Sinon, il y a aussi le niveau de crédibilité de l'intrigue : -18.
Commenter  J’apprécie          318
J'avais lu Hors cadre en 2016 et j'ai lu La neuvième tombe, il y a peu. Dans les trois livres, on retrouve des personnages récurrents. Cependant, ils peuvent se lire indépendamment : les enquêtes diffèrent et Stefan Ahnhem rappelle les éléments importants au sujet de la vie privée des protagonistes. Entre mes lectures des deux premiers tomes, il s'est passé quatre ans et j'avais oublié beaucoup de détails. Cela ne m'a pas empêché d'adorer toute la série et ce serait dommage de vous priver de ce plaisir.


En Suède, Astrid Tuvesson, chef de la police, est témoin d'un suicide : après une course folle de plusieurs kilomètres, une voiture plonge dans les eaux de l'ancienne gare maritime d'Helsinborg. le conducteur est Peter Brise, un homme qui a fait fortune dans l'informatique. Mais l'autopsie révèle que la victime est morte, depuis deux mois : son corps a été congelé. Comment expliquer qu'un mort ait pu conduire et maîtriser le véhicule ? Fabian Risk comprend très vite que les millionnaires des environs sont en danger. Au Danemark, Dunja est confronté à des meurtres sordides de SDF. Elle sait que les crimes sont filmés. Bien qu'elle ne soit plus enquêtrice, elle est déterminée à arrêter cette vague mortuaire.


La vie personnelle de Fabian le fait souffrir, sa femme s'est éloignée de lui en raison des nombreuses absences dues à son métier. Il aimerait lui consacrer du temps, pour éviter qu'elle ne le quitte. Depuis les drames que sa famille a vécus, deux ans plus tôt, il essaie, également, d'être plus présent pour ses enfants. Hélas, l'urgence qui est l'essence de son travail, le rattrape et il ne peut tenir ses promesses. Son fils, sa fille et son épouse expriment leur malaise, en prenant des risques. Réagira-t-il avant qu'il ne soit trop tard ?


Alors que Dunja Hougaard est confrontée à ce que les nouvelles technologies ont d'immonde, elle a les mains liées par sa hiérarchie. Certaines scènes sont glaçantes et elles sont, pourtant, révélatrices de notre société. Mais pour quelle raison se rend-elle en Suède ?


Des témoins fiables ont vu Peter Brise, alors qu'il était déjà décédé. Comment est-ce possible ? Un plan est établi pour confondre le meurtrier, mais celui-ci a plusieurs coups d'avance et les policiers suédois tombent dans un piège. Les disparitions s'enchaînent. A partir de ce moment-là, je me suis laissé porter, car il était impossible pour moi d'anticiper les rebondissements nombreux et ahurissants. Je me suis exclamée à de multiples reprises que je m'étais complètement trompée, que je ne comprenais plus comment il était possible que les évènements se produisent, j'ai même cru que je devenais folle 😂. Je ne savais plus quel était le chemin pour défaire les noeuds de mon cerveau, mais heureusement pour mon état mental, à la fin, l'auteur a dévoilé tous les fils de sa toile machiavélique. Un coup de théâtre laisse présager une suite, pour mon plus grand plaisir.


J'ai adoré ce suspense addictif, au scénario superbement ficelé, mais depuis, je me méfie des congélateurs et des smileys.😀



Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
Commenter  J’apprécie          200

Moins 18° de Stefan Ahnhem est le troisième opus de cette série Suédoise qui a commencé avec le troublant Hors Cadre. Un crime bien de notre époque le vol d'identité, des corps disparus que l'on retrouve congelés et leurs comptes bancaires à sec. Une enquête parsemée de contre vérité et Fabian Risk inspecteur a la criminelle aura du mal à résoudre, en toile de fond une histoire Danoise de harcèlement de la part d'un chef de police qui veut pourrir la vie de son ex compagne. J'aime bien les polars américains mais ces romans nordiques ont ce petit quelque chose de plus cela ressemble au Québec avec leur hiver froid et interminable et la joie du retour du soleil. J'ai adoré cette histoire et j'en veux encore.
Commenter  J’apprécie          190
Helsingborg, une course poursuite, une BMW qui plonge dans les eaux de la gare maritime. Un cadavre dans son coffre.. l'identité de la victime défraie la chronique..
le compte-rendu de l'autopsie révèle que l'individu congelé à -18°C était déjà mort depuis deux mois.. Que s'est-il passé ?
L'inspecteur Fabian Risk et ses collègues de la brigade criminelle s'emparent de l'enquête..

Stefan Ahnhem vit à Stockholm ; où il mène une brillante carrière de scénariste pour la télévision et le cinéma. Il est notamment connu pour ses adaptations de romans policiers. Cela se ressent.
L'auteur à écrit « Moins 18 » avec un style et un découpage de l'histoire très télévisuel. Des chapitres courts, une intrigue captivante et des rebondissements qui s'entrecroisent pour emmener le lecteur dans des découvertes machiavéliques et macabres. On évolue dans cette noirceur, bien loin de l'ambiance classique scandinave glaciale et sombre, mais à la froideur des violences infligées aux victimes.
Un scénario très bien imaginé, plus on avance dans la lecture et plus ce roman devient addictif.

« Moins 18 » est son troisième roman de sa série Fabian Risk. Je vous conseille de commencer par le premier volet « Hors cadre » puis « La neuvième tombe », pour avoir le fil rouge conducteur de cette série.

Un polar scandinave qui va à l'encontre des idées préconçues que l'on peut avoir sur le polar nordique !

Je recommande fortement sa lecture.
Commenter  J’apprécie          150
Troisième tome d'une série dont l'inspecteur Fabian Risk est le personnage principal. Ayant apprécié "Hors Cadre" (tome 1) je me suis lancée dans " -18°". Rapidement je me rend compte d'avoir manqué le tome 2 "la Neuvième Tombe". Erreur qui n'a pas de conséquence importante pour la suite.
Difficile de résumer les 641 pages de cet ouvrage.
Il se déroule sur deux sites : Helsgborg (Suède) et Copenhague (Danemark).
Il traite de plusieurs affaires criminelles : violences mortelles sur des SDF, meurtres par congélation à - 18° et autres méthodes, captation de fortune.
Il parle de conflits professionnels, de harcèlement, de dissension familiale, d'alcoolisme, de perversion de certains jeunes....

Peur, suspens, angoisse, violence sont au rendez-vous.

Livre captivant malgré quelques étrangetés occasionnant parfois un retour en arrière pour vérification par la relecture des lignes précédentes. Des confusions également avec les noms des victimes et quelques passages d'une écriture un peu "embrouillée".


Commenter  J’apprécie          130
Tarabiscoté jusqu'au final. Des faits assez glauques. Parfois, j'ai voulu abandonner, trop de noirceur, peu d'éclaircies. Mais Ahnhem vous tient bien. Il réussit à vous emmener jusqu'à l'issue d'enquêtes courant sur la Suède et le Danemark. L'alternance entre les pays, dès le début, lasse un tantinet. Les déboires de la vie privée de bons policiers - pas des super flics - rythment de longues journées qui finissent dans le désenchantement de foyers élimés jusqu'à la rupture.
Trop de circonvolutions dans les dernières pages pour retarder la solution de l'énigme ont gâché le plaisir jusque là aiguillé.





Lien : http://cinemoitheque.eklablo..
Commenter  J’apprécie          110




Lecteurs (700) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2859 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..