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Critique de Hides


Avec Vengeances, Bernhard Aichner a misé énormément sur l'héroïne de son roman : Blum ! Si je devais choisir un ou deux mots pour qualifier ce personnage ? le premier pourrait être atypique mais cela ne serait pas assez précis. Alors pourquoi pas, amorale et sombre ? En voilà deux qui correspondent parfaitement et lui collent même à la peau. J'ai adoré la découvrir dans cette première aventure. Elle a su me séduire et me fasciner par son côté sombre. C'est un personnage qui marque tant par sa conception de la justice que par sa moralité. Comme vous vous en doutez, j'étais impatiente de la retrouver dans La maison de l'assassin !


Alors suis-je à nouveau charmée par cette seconde aventure ? Oui…Non… c'est compliqué ! Pourtant, je peux vous dire que j'ai bien aimé ce récit. Je lui reconnais son côté addictif, un peu page-turner, car les pages ont défilées sans que je m'en aperçoive réellement…


Avec un titre hyper-accrocheur et un résumé tentateur, La maison de l'assassin sonnait à mes oreilles de bien douces promesses de chasse intense et angoissante. Car si hier Blum était la chasseresse, aujourd'hui elle est la proie.


Le départ est accrocheur, très prenant. On se retrouve vite happé par l'histoire avec la découverte de sa soeur jumelle ainsi que les restes de l'une de ses cinq victimes qui viennent d'être exhumés. Puis, finalement, tout cela s'essouffle. On stagne.


Pourtant, l'histoire est vraiment sympathique à suivre, arrivant à nous donner quelques frissons notamment avec la plastination humaine. Imaginez-vous des corps humains exposés… Sans oublier cette forêt noire assombrissant un plus l'atmosphère… Mais, le rythme lui ne suit pas au point que le roman souffre d'un manque d'action…


Bernhard Aichner nous livre une histoire qui nous rappelle étrangement les polars scandinaves. Il nous met en avant les failles, les faiblesses de son personnage principal Blum, un peu au détriment de l'action qui n'est plus aussi omniprésente que dans Vengeances. On ressent vraiment que Blum est perdue, sa peur est palpable. Cela est renforcé par une ambiance oppressante avec le compte à rebours, sa traque suite à la découverte de l'une de ses victimes. Et, cette forêt noire qui a tout l'air d'un refuge n'aide en rien à se sentir en sécurité.


La maison de l'assassin est à l'image de sa couverture. A la fois sombre mais sobre. Il avait tout pour être un thriller implacable. Quelques scènes et détails frémissants laissent place à l'exploration de l'âme humaine, dévoilant de ce fait les failles et les peurs d'une héroïne combative et atypique.
Lien : http://hidesbouquine.blogspo..
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