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Critique de maliroland


Pour ceux qui ne connaissent pas , Jean D'aillon est un auteur prolixe de romans policiers historiques avec différents personnages principaux selon les époques, Fronsac sous Louis XIII, le chevalier Guilhem sous Richard Coeur de Lion, Jean sans Terre, Phillipe Auguste, Hauteville sous Henri IV et ci présentement, Holmes et Watson sous Charles VI, Isabeau de Bavière, et le duc de Bedford régent anglais en France temporairement conquise.

Ici et bien sûr avec Holmes et Watson, D'Aillon s'amuse mais avec sérieux.

Le signe des trois est donc un énième avatar de ce duo talentueux , et de cet auteur non moins talentueux dont j'ai apprécié la plupart des livres si ce n'est tous jusqu'à présent.
Celui ci ne déroge pas à cette règle qui n'en est pas une mais avec quelques bémols.

L'histoire.

Trois jeunots font leur apprentissage de chevalier. Une amitié symbolisée par une fleur mouron rouge les unit. Azincourt, célèbre pâtée française pour cause d'incompétence, l'un est laissé pour mort, les deux autres emmenés en Angleterre dans l'attente d'une rançon. L'un d'entre eux réapparait dix ans plus tard et croise sur son chemin l'ayant conduit à Paris Holmes et Watson en pleine enquête. Et tout va s'entremêler, enquête des uns, mission de l'autre, retour de fantômes du passé. A vous de lire et de vous y retrouver.

Bémols.

Azincourt, les trois mourons et l'histoire du rescapé, passé le chauvinisme qui en prend un coup, c'est un peu long, la moitié du livre avant que Holmes et Watson n'apparaissent.

Intrigue un peu confuse car elle se disperse en trois histoires si ce n'est plus et qu'un lien un peu ténu relie. de ce fait, malgré l'épaisseur du livre certains épisodes sont traités de façon lapidaire, en particulier la fin, un peu courte.

Le signe des Trois, beau livre, plaisant, vous ne le quitterez pas sans rien avoir appris davantage sur notre belle Histoire, quelques bémols qui s'effacent assez vite devant le plaisir d'avoir retrouvé Jean D'Aillon et ses acolytes.
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