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Comme d'habitude l'entrée dans le roman a été complexe ... Il débute avec une scène où se cotoient de nombreux personnages, ayant chacun plusieurs noms, des relations complexes entre eux et on ne sait pas bien s'ils seront essentiels dans l'histoire ou pas.

Comme d'habitude la suite était bien plus agréable à lire.

L'intrigue, un peu compliquée pour une profane (je ne pense pas avoir compris tous les tenants et aboutissants de cette histoire de lettres de provisions) n'est finalement que le prétexte d'une visite commentée du 17ème siècle. Louis de Fronsac, Gaston de Tilly et leurs deux compagnons sont nos guides pour ce voyage aussi plaisant qu'instructif. le propose est intéressant sans être pesant et sans tomber dans le documentaire fastidieux. Les personnages fictifs ne sont pas négligés pour autant et nous permettent de nous situer clairement dans la perspective d'un roman.

Une lecture très agréable. Un auteur que je recommande chaleureusement.
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Je viens de faire la connaissance de Louis Fronsac, né en 1613, fils de notaire parisien, notaire lui-même – donc homme d'étude et de déduction – mais aussi, en reconnaissance de services rendus, anobli en 1642 par Mazarin et fait chevalier de Saint-Michel et marquis de Vivonne.

Il est suité de trois compagnons : Gaston de Tilly, procureur du roi, son meilleur ami rencontré au collège de Clermont en 1624, amateur de jolies femmes, et de deux gardes du corps d'une indéfectible fidélité (des reitres, un mot directement venu de l'allemand Reiter) Antoine Gaufredi et Friedrich Bauer, un géant bavarois à l'accent à couper au couteau.

L'énigme du clos Mazarin se déroule en 1647. C'est le premier roman de la série, publié en 1997. Mais Jean d'Aillon ne publie pas les aventures de son héros dans l'ordre chronologique. Il faudra que je me mette en chasse du premier opus de la série …

Il s'agit ici d'une affaire de chantage et de recherche de faux documents qui risquent de mettre en difficulté Monseigneur Michel Mazarin, archevêque d'Aix, frère du Premier Ministre. L'équipe d'enquêteurs va donc faire le voyage jusqu'à la capitale nauséabonde de la Provence, où le Parlement comme le Gouverneur ne souhaitent aucune ingérence du pouvoir central : la régente d'Anne d'Autriche puisque Louis XIV n'a encore que huit ans.

Les principaux protagonistes de haut vol sont Jacques Gaufridi, président de la chambre des Requêtes, JeanHenri de Puget, baron de Saint-Marc, conseiller au parlement de Provence et Henri de Forbin-Maynier, baron d'Oppède, vice-président du parlement d'Aix.

Il s'agit d'une affaire de spéculation immobilière et financière doublée d'un chantage politique. Afin de renflouer les caisses de l'Etat épuisées par la guerre de Trente ans, Mazarin souhaite créer et naturellement vendre de nouveaux offices de Parlementaires – ce à quoi ceux déjà en place s'opposent vivement – et son frère Michel, archevêque d'Aix, assez maladroit, veut lotir une extension hors les murs de la ville d'Aix qui étouffe derrière ses remparts croulants.

Louis Fronsac entre dans cet imbroglio comme un chien dans un jeu de quilles. Il y aura bien des victimes, il y risquera la vie mais parviendra à résoudre cette affaire sans provoquer trop de vagues. Et, ce qui m'importe aussi, est que le digne représentant de la richissime famille de Forbin se tire sans dommage de l'affaire.

C'est un roman assez confus, avec une foule de détails topographiques sur la ville d'Aix ou gastronomiques, parfois inutiles, mais une description intéressante des intrigues de la Cour à la veille de la Fronde. Une période fort mal connue de nos jours.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Une enquête de Louis fronsac, marquis de vivonne, qui se passe dans la capitale de la Provence, Aix.
Sur une sombre histoire de gros sous, la France est au bord de la ruine, mazarin tente de vendre des charges pour renflouer les caisses. Sauf que des comploteurs tentent de faire des fausses écritures afin de mettre à mal le 1 er ministre.. Voilà donc Louis chargé par le 1 er ministre de récupérer ces faux à Aix ou le frère de mazarin officie comme Archevêque.. En plus d'un nouveau plan d urbanisation d Aix en faveur de ce même frère, on est dans une mystérieuse conspiration
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Jean d'Aillon. L'énigme du clos mazarin. 10/18. 5 étoiles.
Je découvre l'auteur par la lecture de ce livre-ci.
Globalement : très bien quoi qu'il y ait quelques incohérences / sensibilités mal placées.
Exemple :
p 100 : les héros tombent sur des bandits de grand chemin. Apparemment à l'époque c'était eux ou vous. En général quand ils se faisaient prendre, ils se faisaient pendre.
Contre toute raison, Louis fait le sentimental et les relâche. Cela n'a pas de sens par rapport à l'époque.
P 155 : Louis donne toutes les informations sur son garde du corps. Alors que se taire semble l'attitude la plus normale quand on est en mission dangereuse
P 159 : il voit un cadavre et ses jambes flageolent…mais à l'époque, des cadavres on en trouve tous les jours dans les rues de Paris. Sensiblerie d'aujourd'hui.
Le tour de la ville d'Aix est interminable. Et il n'y a aucun plan qui permettrait au lecteur de suivre.
P 165. Louis dit : Nous sommes suivis (et on leur veut du mal). Et ils ne prennent aucune dispositions ?
P 169. En mission…C'est mieux d'éviter de boire 😊
P 192. L'auteur parle d'objet en acier…Mais la fabrication de l'acier a été découverte au 19 ème siècle
P 252. Louis fait cavalier seul ? Incohérent
P 311. Pourquoi ne pas quitter l'auberge et éviter de se faire attaquer ?
P 317. Quand on est encore sous adrénaline d'avoir risqué sa vie, on ne laisse approcher personne et certainement pas un inconnu armé.

On dirait que Louis et Gaston manquent de jugeotte… 😊
Malgré tout le récit est plaisant et sans prétention…
On sent que l'auteur a envie de nous faire plaisir. Et il y réussi.
Pour les amateurs de récits historiques sur cette période : Alexandre Dumas (« Vingt après ») est mon préféré.

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En 1646, Louis Fronsac, ancien notaire anobli, est de nouveau chargé d'une mission secrète par Mazarin. le ministre du jeune Louis XIV risque sa position du fait de lettres permettant d'accéder à des charges au parlement de Provence abusivement signées par son frère évêque à Aix en Provence.
Fronsac et son ami Gaston de Tilly, procureur du roi, vont devoir démêler le fil d'une intrigue qui implique tous les personnages importants d'Aix à l'époque, du gouverneur aux membres du parlement. Dans une ville sale et indisciplinée, la recherche de la vérité va s'avérer complexe. D'autant que les morts subites et assassinats s'accumulent.
Si l'époque est bien restituée et la vie quotidienne minutieusement décrite, l'évolution urbaine de la ville d'Aix est très détaillée, trop détaillée d'ailleurs pour qui n'est pas de la région. L'intrigue est elle inutilement complexe. A trop vouloir multiplier les rebondissements, on finit par s'y perdre un peu. D'autant que certains secrets familiaux se dénouent comme par miracle.
A l'arrivée le plaisir de lecture lié à une belle reconstitution historique est un peu gâché par une foule de détails et une enquête un peu trop tarabiscotée.
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Mon deuxième essai avec M Fronsac aura été le bon!
Le dépaysement a été total, fort agréable, et si je vais à Aix, j'irai avec ce livre dans mes bagages.
C'est aussi plaisant que Nicolas le Floch, précis dans les costumes et coutumes. Et on y mange bien!
Bon, quand même, de ce côté le point va à M. Parot car il nous fait plus vite et concrètement saliver!
Au suivant donc!
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L'énigme du clos Mazarin nous emmène à Aix, au printemps 1647. Cette ville est le théâtre d'une conspiration visant à déstabiliser la politique du roi de France, Louis-Dieudonné, âgé de 9 ans, et donc de son ministre Jules Mazarin, par la vente de lettres de provision signées, sous la contrainte, par le frère du ministre, Michel Mazarin. Ces lettres permettaient de revendiquer une charge de conseiller au parlement. Or la ville est sur le point de s'agrandir, du fait de la vente d'un terrain, ce qui suppose une extension du parlement en place. Averti par le gouverneur de Provence, à qui les malfaiteurs ont tenté de revendre une des fameuses lettres, Mazarin envoie le fidèle et loyal Louis Fronsac enquêter sur l'origine des lettres, et surtout, d'empêcher que celles-ci continuent à circuler. Accompagné de ses 3 valeureux et fidèles compagnons, Gaston de Tilly, Bauer et Gaufredi, Louis, l'homme aux précieux rubans noirs, mène son enquête "tambour battant", ou devrais-je dire : "armes et épées au poing", afin de sortir vivant des nombreux traquenards que les ennemis du roi ne vont pas manquer de disposer autour de lui.

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Lire Jean d'Aillon, c'est un peu être un poisson plongé dans un bocal d'histoire. Partant de faits historiques dûment vérifiés, Jean nous conte les complots, mystères et énigmes historiques, il fait revivre les portraits des musées, manipule avec dextérité les écrits archivés et brode avec soin une histoire romanesque plus proche du polar que du livre d'heures, pour ma plus grande joie, car j'avoue bien volontiers n'avoir rien retenu de ma scolarité (ou si peu), et ce n'est que très récemment que l'histoire me captive.

Lorsque je lis Jean d'Aillon, il n'est pas rare de me voir sourire, ou rire et même essuyer une larme, tant les situations sont cocasses, truculentes ou émouvantes. Louis Fronsac, son héros récurrent, ancien notaire devenu enquêteur, m'emporte cette fois à Aix, une ville que nous découvrons aussi sale que la capitale à cette époque : boueuse, empestant l'urine et les excréments, véritable cloaque où cohabitent et survivent hommes et animaux. La rue qui permet à tout un chacun de faire ses besoins porte un nom des plus bucoliques :
C'est Lou Filadoux, le lieu où l'on fait ses selles sans façon ! Vous y trouverez toute la ville le pantalon baissé !
Bravo Jean ! Et merci pour cette évasion qui me fait bien comprendre que nous sommes des survivants (à la peste, à la famine, au manque de soins, aux guerres, aux règlements de comptes, etc...) et qu'il faut, je le pense sincèrement, toujours relativiser ce qu'est notre vie dans ce monde. Et ce que l'on veut en faire.

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Mandaté par Mazarin dans le frère, archevêque d'Aix en Provence, est compromis dans une affaire de spéculation immobilière, le notaire Louis Fronsac, accompagné de ses trois fidèles compagnon, Gaston de Tilly, Bauer et
Gaufredi, doit enquêter discrètement sur un scandale qui pourrait déstabiliser la politique royale. Les notables, soucieux de garder le contrôle de la ville d'Aix, ne sont guère empressés pour aider l'émissaire du cardinal. Bientôt les morts se succèdent et l'Enquête doit être menée rondement pour mettre un terme au traquenard tendu par les ennemis du roi. Jean D'aillon nous offre ici une intrigue palpitante au coeur d'une ville plein de contraste, une nouvelle fois il se fait le champion du Polar historique.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Lecteur de plusieurs aventures de Fronsac, cet épisode est un peu la goutte d'eau qui fait déborder le vase: sur les 80/100 premières pages tout n'est que répétition des épisodes précédents. Pas d'originalité. Lourdeur. Dommage car j'aimerai beaucoup cette époque. J'hésite à lire les suivants.
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Une enquête passionnante,Les personnages sont attachants et les intrigues toujours prenantes.
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