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EAN : 9782359052664
Ecriture (04/10/2017)
4.24/5   17 notes
Résumé :
« Ma mère priait Dieu avec ses gestes. C’est avec ses mots qu’elle célébrait l’esprit des ancêtres. Sa Mecque, c’était sa terre. Ses prophètes, c’étaient ses enfants. Je me rappelle ce qu’elle a répondu à mon frère lorsqu’il lui a fait remarquer qu’elle priait dans la direction opposée à La Mecque :
— Je prépare le couscous, je surveille la marmite.
En me voyant m’initier à la prière, accroupi, mon front touchant le sol, elle a gloussé de ma naïveté :<... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
La religion de ma mère est un livre déroutant dans lequel le personnage principal, le double de l'auteur, est remué par maelström de sentiments contradictoires entre attirance et répulsion, haine et amour qui l'engluent dans un état second et le dépossèdent de lui même.
C'est là tout l'effet que lui fait, après dix ans d'exil, le retour dans son pays natal pour les funérailles de sa mère. Il y retrouve les souvenirs d'une enfance rendue heureuse malgré la misère grâce à l'amour infaillible de sa mère, une femme simple, une montagnarde kabyle tolérante et proche de la nature. Mais il y retrouve aussi toute la violence, la barbarie des militaires et de religieux qu'il a connues pendant les années noires et qui l'ont poussé à fuir l'Algérie. Violence qui semble avoir contaminé le peuple, capable de tendre une main charitable et de frapper de l'autre...
Les mots percutent, le ton est âpre, il ne s'adoucit pour devenir poétique qu'aux souvenirs de sa mère qui semble symboliser pour lui le peuple berbére dont il est le fervent défenseur. Il dénonce ici le mensonge identitaire et s'insurge contre le dogme fondateur de l'Algérie arabe et musulmane.
C'est une lecture pas vraiment confortable mais intéressante.
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Culture : LA RELIGION DE MA MÈRE DE KARIM AKOUCHE
Un chant d'exil et de solitude

Dans ce roman étourdissant, la partition est accompagnée d'une musique rythmée et tournoyante comme au son des tambourins. Les sens en éveil, on entend alors chanter les mots. Et on n'écoute d'autre prédicateur que le temps, la mémoire et la terre.
La religion de ma mère est une composition littéraire tumultueuse. Cela évoque le bouillonnement d'une source, ou encore un torrent impétueux et rapide. Karim Akouche a un style d'écriture clair, pur, avec des mots simples et concrets. 
Un style rythmé, incisif. Les phrases (et même les chapitres) sont courtes et concises. Quant à la prose de l'auteur, elle est vigoureuse, souple, mesurée, impulsée par une rythmique proche de la poésie. Cette richesse reflète la sensibilité particulière de l'écrivain à l'égard du langage. C'est surtout sa manière d'exprimer sa pensée, des émotions, des images, des idées... L'art étant le Je, Karim Akouche a le don de libérer sa créativité : il laisse libre cours à son tempérament personnel et s'exprime avec sa propre voix. Dans La religion de ma mère, il fait naturellement jaillir les pluies de printemps (les mots) et il fait parler la voix du coeur.
Le roman est très agréable à lire. Esthétiquement, il est même une réussite tant l'auteur sait construire un langage dans le langage, humaniser son texte et écrire très lisible. Karim Akouche confirme qu'il ne manque pas de punch. 
Et pour mieux dire les mystères de la vie et faire réfléchir sur l'énigme de l'homme et du monde, quoi de mieux qu'une oeuvre romanesque percutante ? De l'amour, de la tendresse, de la violence, de la folie... le tout subtilement canalisé. Il y a notamment le recours (retour) à l'enfance, ce qui permet à la mémoire d'affluer, de restituer des visages, des lieux, des odeurs... «L'enfance est un conte qui ne dure pas. La nuit, on le lit. Le jour, il se dissipe. Au crépuscule, il devient cendre et poussière», fait remarquer le narrateur. Le personnage central du récit a cet autre aphorisme : «La mort est un bateau ivre que tout le monde prendra.»  Le lecteur a tout de suite une mine de chat devant un bol de lait. Son imagination s'emballe : et qui sont les passagers les plus importants du voyage, au cours de cette immersion houleuse dans une mer mémorielle ? Le lecteur commence à laper avec le sérieux de l'enfant qui joue. «Au pays de ma mère, tous les jours on est poète», rappelle le narrateur. Promesse que le roman sera un grand poème : «Maintenant que ma mère s'est tue, je fais le serment de graver sur sa tombe le plus beau de ses poèmes.» Bel hommage à celle qui disait des poèmes sans avoir jamais mis les pieds à l'école. Et toujours ces phrases courtes, actives : «Ma mère était une montagnarde. Elle façonnait l'argile. Elle en faisait des poteries. Je n'ai pas peur pour elle. Elle ne souffrira pas dans sa tombe. Elle est retournée à la terre qu'elle aimait tant.»
Karim Akouche cherche des émotions. Il est à l'écoute de ses sentiments, de ses inclinations altruistes. Mais il est aussi de tempérament artiste. Créateur d'images sonores, il aime par-dessus tout jouer avec le sens des mots. Il a le don de zigzaguer mentalement d'un domaine à un autre, de jongler avec la polysémie «subversive», les formules imagées et les figures de rhétoriques innocentes mine de rien (analogies, métaphores, tropes...). Tout cela contribue à colorer et à «électriser» le texte, à mettre l'imagination du lecteur sur orbite. Exemple : «Les puits de pétrole fument dans le désert. Ils veillent sur la paix sociale. L'élite est éblouie par l'argent. Les commis de l'Etat sont dévorés par l'ambition. La jeunesse est bipolaire. Elle veut le voile et la nudité. Elle veut la cage et la liberté. Parfois elle est kebab, parfois elle est fast-food. Tantôt elle est Europe, tantôt elle est Orient. Roule, frangin ! Ecrase la pédale !» La vie moderne, à l'algérienne.
Le lecteur a un peu le tournis. Il s'accroche. Il finit par s'accorder au rythme des mots. Ses sens sont éveillés, stimulés par le ton et la petite musique qui font un bon livre. La quatrième page de couverture donne déjà une vue d'ensemble qui fait ressortir le sens profond, la philosophie du roman. Voici ce résumé : «Exilé à Montréal, Mirak apprend la mort de sa mère qu'il n'a pas revue depuis longtemps et rentre en Algérie pour l'enterrement. Il traverse une dépossession au fur et à mesure qu'il croise les lieux et les visages de son enfance dans un pays méconnaissable où règnent l'absurde et le chaos. A travers la quête désespérée d'un passé révolu et la découverte d'un présent violent, le narrateur brosse l'émouvant portrait de sa mère et le confronte à l'égarement de son peuple. Alternant monologue et récit, Mirak interroge l'identité d'une nation fragmentée qui peine à se remettre d'une longue crise politique. La religion de ma mère est le roman de la désintégration de l'être humain. Après la disparition de sa mère, Mirak se décompose, son père devient fou, son frère se transforme en djihadiste... On se croirait dans un asile d'aliénés à ciel ouvert. Ce roman exprime on ne peut mieux la folie et la confusion de notre époque.»
Une allégorie de l'Algérie contemporaine. «Les mots s'enfuient comme des balles perdues. Ils s'éteignent dans le brouillard de ma tête», soliloquait le narrateur. Mirak (Karim ?) semble égaré, perdu dans le froid et la brume élégiaque de l'Occident. L'exilé est de retour dans son pays, mais personne ne le reconnaît plus... «Je suis incertain. Je flotte. Je viens d'un peuple mystérieux. Il refuse de mourir. Il vivote comme les oiseaux de passage. Il résiste aux tourbillons des légendes. L'histoire n'est pas l'alliée des vaincus. Elle est la concubine des puissants.» Oui, le monde ment et il n'est pas sérieux, nous dit Karim Akouche : «Il est ovale comme une pastèque pourrie. Telle une mouche, je vrombis autour.» A son tour, le lecteur est entraîné dans le tourbillon des mots. Il est rempli d'un singulier vertige...
Hocine Tamou
Lien : http://www.lesoirdalgerie.co..
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Mirak, qui vit à Montréal, apprend la mort de sa mère, et rentre chez lui, en Kabylie poru son enterrement.
Retour auprès des siens, d'une terre, d'un lieu qu'il ne reconnaît plus.

D'abord quelle écriture! J'ai rarement lu des livres avec ce style là.
Rapide, les phrases s'enchaînent, percutantes, "style mitraillette" comme il est écrit en postface du livre.
Et pourtant ça n'empêche pas une vraie poésie dans les écrits.
Des passages m'ont émue aux larmes (bon ok je suis une pleureuse mais quand même!).
C'est un livre étonnant.
On y trouve tout, mélangé, parsemé, énuméré, parfois avec poésie, parfois avec violence;
Une mère incroyable, chantait par des mots d'une beauté profonde, une algérie autant aimée que détestée par moment, l'enfance, difficile et pourtant racontée avec passion par l'auteur.
Bref tout ce mélange dans ce livre, mais ça n'est pas gênant, au contraire, on est pris dans ce tourbillon, les chapitres courts, les phrases incisives.
ON est en kabylie avec lui, même si on y a jamais mis les pieds, on pleure cette mère qu'on ne connaît pas mais qu'on aime, on pleure ausis le temps de l'enfance, disparu.
On partage les désillusions, la folie, l'incompréhension..
Bref j'ai bcp aimé ce livre.
Une vraie découverte.

Deux phrases parmi celles qui m'ont le plus touchée : "l'enfance est un conte qui ne dure pas"

" Ma mère priait Dieu avec ses gestes. C'est avec ses mots qu'elle célébrait l'esprit des ancêtres. Sa Mecque, c'était sa terre. Ses prophètes, c'étaient ses enfants. (...) Je ne suis d'aucune religion, je suis de la religion de ma mère".
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Un enterrement est prévu dans deux jours en Algérie. Mirak en est effondré, c'est sa chère mère qu'il vient de perdre. Après avoir vécu sept années à Paris, il est parti pour Montréal où il travaille comme ingénieur. Il prépare donc sa valise, celle qu'il a pris soin de conserver depuis son exil , pour se rendre aux funérailles de sa mère. Cela fait plus de dix ans qu'il ne l'a pas revue.

C'est ainsi que ses pensées se troublent par le souvenir de sa mère et de son enfance mais aussi par l'abandon et la violence de leur père parti pour la France. Sa mère les a donc élevés seule, lui, son frère jumeau et sa soeur. Leur mère, qui modelait l'argile et fabriquait des poteries, était une femme très courageuse face à la dureté de la vie.

Puis, arrivé dans son petit village Kabyle situé dans les montagnes, Mirak va errer sur le chemin de ses souvenirs d'enfance et de la violence des pères de famille et des maris, de la souffrance des femmes et de la pauvreté. Il veut à tout prix se rapprocher de sa mère même dans sa mort.

De plus, se pencher ainsi sur sa vie passée va se révéler une épreuve pour Mirak. Chez lui les habitants le surnomme le Canadien comme s'il avait perdu son identité et ses racines. Même si les paysages de l'Algérie n'ont rien perdu de leur beauté, comment va influer son retour sur l'homme nouveau qu'il est devenu en s'exilant à l'étranger et en retrouvant la brutalité et la misère qu'il a jadis fui ? Jusqu'où va-t-il être désorienté ?

J'avais déjà très apprécié le livre "Allah au pays des enfants perdus" et "La religion de ma mère" est un nouveau roman au coeur de l'actualité mêlant le romanesque et la poésie qui entraîne beaucoup de sentiments et d'émotions. Le style de l'auteur, Karim Akouche, est percutant et cette oeuvre littéraire, écrite aussi avec aisance et avec le coeur, est à lire absolument !
Lien : http://larubriquedolivia.ove..
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La religion de ma mère est un roman coup de poing, impossible à oublier tellement l'histoire et le style sont uniques, qu'on soit algérien ou francais ou américain ou japonais. Les thèmes abordés y sont universels et touchants : la dépossession multiple des êtres, l'enfance, le passé, la mère, la maison familiale, l'école, les souvenirs, les jeux, la haine, l'amour, et tout. L'auteur, dont je viens de lire le roman Allah au pays des enfants perdus et ses chroniques Lettre à un soldat d'Allah, est prometteur, à suivre car sa plume vive et poétique nous promet un beau catalogue de livres à venir. Il y a des livres qu'on lit et qu'on abandonne sans les finir et même parfois on les jette mais celui-ci est un roman qui se lit et se relit et se relit ... et se garde précisément dans sa bibliothèque et dans son coeur. Je vous conseille vivement.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
« Ma mère priait Dieu avec ses gestes. C’est avec ses mots qu’elle célébrait l’esprit des ancêtres. Sa Mecque, c’était sa terre. Ses prophètes, c’étaient ses enfants. Je me rappelle ce qu’elle a répondu à mon frère lorsqu’il lui a fait remarquer qu’elle priait dans la direction opposée à La Mecque :
— Je prépare le couscous, je surveille la marmite.
En me voyant m’initier à la prière, accroupi, mon front touchant le sol, elle a gloussé de ma naïveté :
— Va jouer avec tes copains ! Dieu n’a inventé la prière que pour les croulants. C’est pour qu’ils obtiennent leur ticket vers le paradis.
Si tous les Algériens avaient entendu le conseil de ma mère, ils auraient épargné à leur pays une décennie de sang et de folie.
Je ne suis d’aucune religion. Je suis de la religion de ma mère. »
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« Le mot Allah est devenu la devise algérienne. Il est partout : dans toutes les bouches, dans toutes les têtes, sur tous les murs, dans tous les disques, tous les téléphones, tous les livres, les assemblées, les écoles, les gares, les bordels. On le met à toutes les sauces. On le déverse dans tous les tagines. On le mélange à toutes les épices. On le dit pour être aimable, pour séduire, mais aussi pour corrompre. Untel est violent, il hurle : « Allah est grand. » Un autre est charitable, il chuchote : « Allah est miséricordieux. » Dieu n’espionne pas les Algériens du ciel. Il est parmi eux. Il vit en eux. Il pense à leur place. Il est dans la cuisine. Il est caché dans les institutions et les lois. Il est le guide. Il régit la vie. Il s’occupe des affaires de la cité. Les citoyens sont ses sujets. Il surveille leurs mœurs. Il contrôle la virginité des filles. Il fait la chasse aux mécréants. Il ordonne la fermeture des bars. Allah fait la politique. Allah est chef de guerre. Allah est roi. Allah est chez lui en Algérie. »
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Ma mère aimait l’eau. Ma sœur à son bras, elle s’en allait très tôt à la fontaine. Elle remplissait une amphore. Elle en lavait les parois avec les feuilles capiteuses du lentisque. Quand j’ai eu six ans, elle m’a habillé d’un tablier, m’a sanglé un cartable aux épaules et m’a conduit à l’école. Au sortir de la maison, elle m’a aspergé d’eau bénite en balbutiant une formule incantatoire. Elle m’a dit : Aman d laman, llakul d tukksa n wurfan. (L’eau, c’est la foi ; l’école efface la misère.)
Elle n’était pas religieuse, ma mère. Elle se disait musulmane, en réalité elle se comportait comme une païenne. Elle avait l’habitude d’embrasser le tronc de l’olivier saint du village. On prétendait que s’y cachait un patron aux pouvoirs magiques. Au pied du vieil arbre, elle allumait des bougies. Elle déposait des pots votifs, des beignets et des pièces de monnaie que nous chapardions la nuit.
Ma mère priait Dieu avec ses gestes. C’est avec ses mots qu’elle célébrait l’esprit des ancêtres. Sa Mecque, c’était sa terre. Ses prophètes, c’étaient ses enfants.
Je me rappelle ce qu’elle a répondu à mon frère lorsqu’il lui a fait remarquer qu’elle priait dans la direction opposée à La Mecque :
— Je prépare le couscous, je surveille la marmite.
En me voyant m’initier à la prière, accroupi, mon front touchant le sol, elle a gloussé de ma naïveté.
— Va jouer avec tes copains ! Dieu n’a inventé la prière que pour les croulants. C’est pour qu’ils obtiennent leur ticket vers le paradis.
J’ai plié le tapis et rangé le Coran. Si tous les Algériens avaient entendu le conseil de ma mère, ils auraient épargné à leur pays une décennie de sang et de folie.
Je ne suis d’aucune religion. Je suis de la religion de ma mère.
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J'ai égaré mon enfance dans ta maison désormais vide. Là où je me retourne, un souvenir me secoue. Là où je regarde, un fantôme se découpe dans une écharpe de poussière.
C'est ici, dans ton lit, dans ta masure, dans ton village, dans ton pays, que j'affronterai tes larmes et tes soupirs.
Ô mère qui dort, figée à jamais dans le jardin des morts !
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"Dans ce monde, on a tout inventé : le suppositoire, le satellite, le sous-
marin, le drone, le bikini, le kamikaze. On a tout créé. Sauf le vaccin qui éradiquera la bêtise. La peste, ce n’est plus le rat qui la propage, mais l’homme. Pour tuer le virus en lui, il faut lui piquer la fesse. Ou le cerveau. C’est lui qui crache les sottises."
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Vidéo de Karim Akouche
« En France comme partout ailleurs, l'air est devenu irrespirable. Le débat d'idées est confus, il a besoin d’une remise en ordre et d’une cure de vérité. La dictature de l'émotion, de la vitesse et de la simplification doit céder sa place à la clarté, à la raison, à l'apaisement. » Partant de ce constat, le romancier et essayiste algérien Karim Akouche pousse un cri d'alarme. Un appel, qui brasse des thèmes tels l'islamisme et ses avatars ; la laïcité et ses ennemis ; les démons de la France et de l'Algérie ; l'ultra-consumérisme ; le règne du spectacle... En point d'orgue de cette anthologie, une lettre lue par des millions de personnes dans le monde : Lettre à un soldat d'Allah, adressée à un jeune homme conquis par l'idéologie djihadiste, que l'auteur questionne d'un « Tu » assassin. Les titres des autres chroniques annoncent la couleur : « Déchire ton niqab », « Les idiots utiles de l'islamisme », « Prêcheurs de haine, je vous emmerde », « L'Algérie arabe est une imposture », « Confidences à Camus », « Soutien à Kamel Daoud »...
Ce recueil sera adapté au Festival d’Avignon en juillet 2018.
Autre titre paru chez ECRITURE : "La Religion de ma mère" (ECRITURE, 2017)
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