Dans ce tome, à mesure que la relation entre Itsuki et Chitose s'approfondie, on va parler d'avenir et de choix d'universités.
Nos deux héros sont plutôt perdus dans les choix qui s'offrent à eux, aussi Yui propose d'organiser un weekend à la Triennale de Nishikobata, un immense festival artistique. Ils pourront ainsi observer les ateliers, rencontrer les artistes et découvrir toutes les possibilités qui s'offrent à eux. D'autant plus qu'en fonction du revenu de la famille, certaines universités privés ne leur seront pas accessibles à moins d'obtenir une bourse.
Yui fait preuve ici de beaucoup de maturité, il accompli son devoir de professeur avec beaucoup de succès alors que lui-même est perdu par rapport à son avenir. C'est plutôt admirable ! Si j'avais eu le même conseiller d'orientation, je n'aurais peut-être pas autant galéré à la fac ! Cette visite permet aussi à Chitose et Itsuki de relativiser afin d'être moins sous pression par rapport à cette question d'oriente, toujours source de grandes angoisses.
C'était donc un très bon tome, bien réaliste, qui donne beaucoup pistes avec des rencontres d'artistes au discours encourageant. La fin m'a fait beaucoup de peine pour ce pauvre Yui, j'espère qu'il sera plus heureux ensuite, il le mérite !
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Bon petit tome bien complet sur le développement de la relation entre Chitose et Itsuki. Les flirts et câlins commencent et Itsuki a totalement changé par rapport à son sale caractère. Quant à Chitose, celle-ci s'affirme et commence à faire tomber les masques. le titre de la série est ainsi d'autant plus judicieux pour ce tome ! On rentre également dans la réflexion sur leurs avenirs dans le domaine de l'art. Se comprendre, se trouver et suivre une voie adéquate sont des axes de vie mis en lumière par l'auteure et c'est joliment tourné. En parallèle, Yui a de plus en plus de mal à cacher ses sentiments..
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A force d'éviter les sujets qui fâchent et de te contenter de sourire bêtement, tu vas finir par te perdre toi-même. Tu en oublieras qui tu es réellement.
Plus Itsuki me sourit, plus je prends conscience qu'il a bien plus souffert qu'il ne veut le montrer et je ne peux empêcher mes larmes de couler.
Ça ne sert à rien de rentrer dans les détails avec elles, elles risqueraient de me prendre en grippe.
D'un autre côté, si je recommence à me cacher derrière mon masque, je peux dire adieux à tous mes progrès.
"Il n'y a personne à la maison de toute façon.
- Ah. Bravo ! Ce n'est pas ça qui va m'aider à me détendre !!"
- J'aime ton visage quand tu pleures.
- Sadique.