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EAN : 9782246854616
240 pages
Grasset (14/01/2015)
4.2/5   20 notes
Résumé :
A 25 ans, Waleed Al-Husseini est un homme libre, et cette liberté, il en a payé le prix.

En 2010, il est le premier Palestinien d’origine musulmane incarcéré en Cisjordanie pour avoir rejeté l’Islam. Sur internet, seul espace de liberté, l’adolescent dénonçait les ressorts rétrogrades, violents et misogynes des textes coraniques et la pratique des religieux.

Mais on ne quitte pas l’Islam. L’Autorité palestinienne, qui se déclare pourtan... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
N'étant pas motivée pour batailler ni me justifier sur des pensées ou postures qui n'ont jamais été les miennes, je ne développerais donc pas les raisons de mon adhésion sans réserves à la réflexion de Waleed Al-Husseini et de mon sincère soutien dans sa démarche ô combien courageuse et humaniste.

Par contre, je me permettrais d'encourager ceux gagnés par le doute et, plus encore, ceux qui, trop centrés sur leur image personnelle, se donnent bonne conscience et empêchent tout débat d'idées en agitant les épouvantails "islamophobie et racisme", à ouvrir ce livre témoignage écrit sans haine mais avec colère par un jeune palestinien de 25 ans.

À toutes fins utiles, je rappelle que l'auteur de cet essai ne se nomme pas François Dupont mais bien Waleed Al-Husseini ; qu'il rejette toute récupération de son propos par les partis politiques extrémistes ; qu'il a été emprisonné pour s'être exprimé ; qu'il n'a pas cédé sous la torture ; qu'il a dû laisser sa famille et son pays en raison des menaces de mort qui pesaient sur lui ; s'exiler pour gagner sa liberté. Et que, en regard de toutes ces raisons, il n'y a pas lieu de douter ni de sa sincérité ni de sa connaissance approfondie du sujet.

En conscience de quoi, le moins que nous puissions faire est de le respecter et de l'entendre.
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Dans une époque où cette religion fait systématiquement parler d'elle et principalement en mal, où elle envahit l'espace public et multiplie les revendications, il est temps de se poser les bonnes questions et de se faire sa propre opinion sur cette prétendue religion "de paix et d'amour".

Qui de mieux placés que les apostats pour dénoncer cette idéologie mortifère ? Difficile de les accuser d'islamophobie, concept inventé pour museler toutes critiques et faire taire les quelques esprits éclairés qui ne se laissent pas duper par la Taqiya.

Waleed Al-Husseini est l'un des premiers Palestiniens a avoir osé remettre en cause l'Islam et ses enseignements, imposés dès le plus jeune âge. Il s'est exprimé sur Internet par la tenue de blogs et de pages Facebook dénonçant l'obscurantisme de cette religion qui enferme les pays musulmans dans la régression.

Arrêté et torturé, il a été condamné pour blasphème par les sbires de l'Autorité palestinienne, gouvernement hypocrite qui, pour se faire bien voir, prétend adhérer à la laïcité mais qui en réalité ne vaut pas mieux que tous les pays appliquant la Charia.

Ayant réussi à fuir le pays, il vit actuellement en France où il bénéficie de la protection de l'OFPRA en tant que réfugié politique. Mais malgré cela, il est sous protection policière car les frontières ne suffisent pas à protéger des fatwas lancés par des barbus fanatiques.

On ne peut qu'admirer des personnes comme Waleed Al-Husseini qui encourent la mort pour apostasie et regretter qu'elles ne bénéficient pas d'une plus large audience. Leurs livres, leurs activités militantes, leurs blogs sont autant de cris d'alerte contre une idéologie maléfique, aussi immonde que l'a été le nazisme.

Cette autobiographie se lit d'une traite. Les raisonnements de l'auteur sont précis, imparables et pourtant les musulmans à qui il s'adresse et notamment les "enquêteurs" qui l'ont retenu arbitrairement en détention avec des simulacres de procès, les imams et autres "intellectuels" sont exaspérants de bêtise et de stupidité, le cerveau lavé par des années de conditionnement.

Si certains semblent manifester une microscope lueur d'un début d'ouverture d'esprit, il reste encore du travail pour libérer les consciences. Cela s'adresse également à tous les "pasd'amalgamistes" qui trouvent chic de défendre une religion dont ils ne connaissent strictement rien pour n'avoir lu ni le Coran, ni la Sunna.




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Loin d'être un brûlot sans bases solides contre l'islam et ses fanatiques, ce livre est le récit d'un constat fait de l'intérieur.
Pour Waleed, c'est non. L'islam n'est définitivement pas sa voie, son choix, le reflet de ses idées, le sens de sa vie, l'orientation de son avenir. Alors il ne croit plus et le dit. Et cet acte, qui chez nous serait d'une banalité confondante, chamboule sa vie et celle des siens par ricochet. Emprisonné, injurié, menacé...
Pour avoir le droit d'être libre d'accorder sa foi à qui il le souhaite ou à personne, il devra choisir l'exil.
Une présentation de l'islam qui porte à réflexion, et un combat à soutenir.
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Le "roman" est plus une diatribe contre l'Islam qu'une réel récit autobiographique. L'auteur mêle récit et essai politique. le problème c'est que le but du livre n'est pas, comme je m'y attendais, de se sentir immergé dans la vie de l'auteur mais de comprendre en quoi la religion est un carcan pour la société Palestinienne. le livre permet prendre en compte le point de vue d'un philosophe des religions mais pas de vivre et de ressentir vraiment ce que Waleed a vécu. Un bon livre pour la personne qui s'interroge sur l'impact de la religion sur les structures sociétales, mais pas pour celui qui souhaite entrer dans la peau d"un blasphémateur en Palestine. L'un des rares livres que je n'ai pas fini, tant la critique est répétitive et lourde.
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Ce livre cristallise ce qui paralyse les sociétés arabes d'aujourd'hui. Ce que certains sociologues ont qualifiés de schizophrénie sociale. Ce moment où modernisme et traditions s'opposent et bloquent toute évolution. le chauvinisme exacerbé, la haine de l'occident, et le refus catégorique de vouloir se remettre en question. À un moment il faudra se débarrasser des religions si on veut que nos pays évoluent.
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critiques presse (1)
Actualitte
18 mars 2015
Cette autobiographie est à lire absolument parce qu'elle éclaire une situation que nous croyons connaître et surtout parce qu'elle est le témoignage poignant, mais jamais plaintif d'un homme qui a eu et a toujours le courage de ses opinions.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Dans une société comme la mienne, on ne choisit pas sa religion. On hérite d'un nom, d'une confession, et personne n'a son mot à dire. Je suis donc devenu musulman par héritage, par tradition et par apprentissage, non par choix.
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Savoir si l'homme subit ou choisit a été mon premier questionnement existentiel. Réponse de l'Islam : l'homme est à la fois dirigé et maître de ses décisions ! Mon professeur de Sciences islamiques tenta de m'expliquer : l'Homme est maître de ses choix dans ce qu'il connaît, mais dirigé dans ce qu'il ignore, me dit-il. Comme j'insistais pour obtenir une réponse, il a ordonné à l'adolescent que j'étais de faire la prière et de demander pardon à Dieu de l'avoir blasphémé.
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Pour les uns, mon crime était d'avoir nagé à contre-courant et d'être sorti du troupeau, d'avoir refusé leur culture de masse qui ne fabrique pourtant que des chômeurs, des ratés, des endoctrinés, des mendiants, des rétrogrades... Pour d'autres, il était d'avoir voulu accéder au monde libre et cultivé, d'avoir prôné la liberté et l'égalité et d'avoir dénoncé leur hypocrisie. Certains enfin me reprochaient d'avoir réfléchi et prôné des valeurs et des principes contraire aux leurs, puisque humanistes, d'avoir réclamé une autre vie, dans la dignité, et d'avoir dénoncé leur idéologie publiquement, en voulant partager mes connaissances avec tous.
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Après avoir obtenu mon bac, je suis entré à l’université arabo-américaine de Zababda, près de Jenine. Mes études à la faculté des technologies de l’information et de l’administration informatique m’ont permis de découvrir vraiment la richesse d’Internet et d’y surfer. J’étais « areligieux », certes, mais je n’avais le courage ni de l’assumer ni de le revendiquer. Et, si j’étais toujours en quête de vérité et de réponses satisfaisantes, je n’osais même pas m’interroger sur l’existence ou non de Dieu. J’étais encore prisonnier de la tradition et de l’héritage religieux. J’avais toujours prié Dieu pour franchir les obstacles de ma vie quotidienne, pour réussir aux examens ou pour que mon père m’offre un vélo pour mon anniversaire. Si Dieu n’existait pas, à qui devrais-je adresser mes prières ? Et comment réussir mes examens à l’avenir ? Cela signifiait-il que durant des années, je m’étais adressé à un fantôme ? Etais-je fou ?
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Pas simple de contester la place envahissante de la religion dans la vie quand on est Palestinien. Pas facile de débattre de l'islam au XXIème siècle !
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Videos de Waleed Al-Husseini (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Waleed Al-Husseini
« Waleed sort de la seule religion où l'on condamne à mort ceux qui la quittent. »
« Une trahison française », Waleed Al-Husseini ?? http://amzn.eu/fPQsHdk
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