Silas Corey, Le réseau Aquila, tome 1

Paris, 1917. Alors que la guerre fait rage, deux hommes, Clémenceau et Caillaux, se livrent une lutte sans merci pour avoir le pouvoir. Georges Clémenceau, surnommé "Le Tigre", alors patron du journal "L'homme enchaîné" veut renverser le pouvoir en place mais ses chances semblent maigres. Mais, Casella, travaillant pour ce journal, détient un timbre de grande valeur. En effet, au dos de celui-ci, un message secret permettrait à Clémenceau de faire tomber son ennemi. Celui-ci, ami avec Célestine Zarkoff qui se trouve être à la tête des entreprises de feu son mari et qui vend des armes et des secrets d'état aux Allemands, est soupçonné de trahison et de collaboration. Clémenceau voit alors un bon moyen de révéler au public la nature de son ennemi. Malheureusement, Casella se voit pourchasser par les Allemands, à la quête de ce fameux timbre et disparaît. Pour retrouver Casella, Clémenceau fait appel à Silas Corey, ancien reporter à « L'humanité » et détective à ses heures perdues. Celui-ci accepte de travailler pour lui contre un bon salaire et tous frais payés. Aussitôt, ce gentleman remarque que les téléphones sont sur écoute et que c'est le 2ème Bureau qui est à l'origine de tout ça. Gardant cette information pour lui, il se fait alors embaucher par eux, moyennant salaire encore une fois...

Silas Corey, un certain flegme à l'anglaise... Ne perdant jamais une occasion de gagner un peu d'argent, il n'hésite pas à pactiser avec quiconque réclamant son aide. A la fois détective et espion, il enfile toutes les casquettes sans que cela semble lui poser aucun état d'âme. Ce premier volet met en place chacun des protagonistes et met en lumière des personnalités complexes, sans scrupule mais néammoins attachantes, notamment Silas ou Nam, son "homme à tout faire". Distingué avant tout, brillant, facétieux, téméraire et plutôt culotté, cet anti-héros ne mâche pas ses mots, jouant de son humour parfois noir et de son charme, aimant jouer sur différents tableaux et sachant tirer profit de toute situation. Fabien Nury nous livre un scénario accrocheur, dense, cadencé et original et aux dialogues pertinents. le dessin est des plus charmants, laissant planer une certaine atmosphère désuète.

Silas Corey... détective?

Silas Corey est une sorte d'aventurier. Journaliste, détective, espion, héros de guerre, dandy...
Mata Hari masculin, il est embauché par Clemenceau en personne afin de sauver la France d'un terrible ennemi : Aquila. Nous sommes à Paris en 1917 et la guerre dure.
L'intrigue part tambour battant. En 62 pages, nous apprenons à apprécier le héros éponyme et son aide Nam. le duo fonctionne plutôt bien. Ce premier tome est très bon et augure une excellente série.
Le dessin est de bonne qualité. Les scènes d'action nombreuses sont fluides et rythmées.
À découvrir, à lire et à relire.

Excellente d'idée d'avoir choisi de broder sur un fait historique pour construire une trame scénaristique solide et consistante. le héros, totalement vénal, cynique et dandy fait aussi un beau personnage romanesque. Dans la réalité, Joseph Caillaux aura été condamné en 1920 pour connivence avec l'ennemi pendant la guerre, c'est sur cette base que Fabien Nury nous réalise une aventure d'espionnage particulièrement bien ficelée. le dessin, bien que complètement dans le ton de ce qui se fait à l'heure actuelle, est efficace, dynamique et sans faille, avec une colorisation classique aussi, mais faisant ressortir une belle lumière, avec une travail de qualité sur les contrastes. C'est une bande dessinée bien conçue, et la lecture est attrayante, passionnante et distrayante.

Alors que la guerre fait rage, nous suivons ici les aventures d'une sorte de James Bond français des années 10.
Ce premier tome est un tome d'introduction assez bien ficelé mais dont on sent qu'il ne s'agit d'une base narrative sur laquelle vont venir se greffer moult rebondissements.
Je ne peux m'empêcher de trouver certains éléments terriblement "bâteaux" : le beau-gosse anti-héros au coeur meurtri, le side-kick hyper compétent...je m'attend à voir apparaitre des fausses identités multiples et des retournements de situation à l'en plus finir...mais bon, il faut avouer qu'on se laisse prendre et qu'on a envie d'y revenir.
Le dessin est très bon, bien maitrisé et très à propos.

Quand je lis une histoire s'appuyant sur des faits réels et surtout avec des personnages historiques (ici Clémenceau), j'ai très envie de savoir ce qui est réel, et ce qui est purement romanesque.
Et ici, je ne sais pas.... alors je reste un peu frustrée de ma lecture : par exemple, y a t'il eu réellement des messages transmis au dos des timbres ?
J'ai donc passé beaucoup de temps à me poser des questions.
Heureusement, le scénario est très bien construit, on part dans ce récit des aventures d'uns espèce de Sherlock français, sans savoir sur tout le tome 1 qui est vraiment le méchant, qui tire les ficelles. Tout ça sur fond de 1ère guerre mondiale : je ne m'étais pas rendu compte de la quantité de publication autour de ce sujet.

Le Réseau Aquila, tome 1/2 est le premier tome de la série de Bande dessinée scénarisé par Fabien Nury et dessiné par Pierre Alary.

A Paris, pendant la première guerre mondiale, Silas Corey, detective privé, espion mais aussi bon combattant est demandé par Georges Clemenceau. Un de ses meilleurs agents, Casella, à disparu, ayant sur lui un document très important qui pourrait être décisif sur l'issue de la guerre. Sa mission, le retrouvé ! Cependant Silas Corey est un gredin, et il va aussi se faire engager par le 2ème bureau et par Mme Zarkoff, décidé à offrir le document au plus offrant. Tous son ennemi et tous veulent le document.

De l'action, et de l'humour. de quoi passer un très bon moment de lecture. le scénario est très bien ficelé, même si ce tome manque peut-être un peu d'action et de révélation, servant surtout à poser les bases et à introduire les personnages.
Les dessins de Pierre Alary sont sans surprise, magnifique, et la colorisation très réussi donne une véritable ambiance à la bande dessinée.

De quoi passé un très bon moment.

Qui est Silas Corey ? Détective, journaliste, espion, flic infiltré ? Un peu tout ça, mais surtout un type qui a morflé pour la France et qui fait de son mieux pour la filouter. de manière tout à fait officielle ; est-ce de sa faute si beaucoup de personnages de premier plan veulent récupérer un certain timbre ? S'ils y mettent le prix, il peut les aider...
En pleine Première Guerre Mondiale, un timbre contenant des informations de a plus grande importance est dérobé. Français, Allemands, vendeurs d'armes lui courent après, loin des tranchées et des risques (ou presque).
Un premier tome prometteur, qui ouvre des pistes intéressantes pour la suite. Une ambiance crépusculaire, violente, très bien rendue et renforcée par les graphismes et couleurs.

Avril 1917. le Tigre Clémenceau cherche un moyen d'abattre son rival, le président Caillaux, qu'il soupçonne de comploter avec l'ennemi.Sur le front, la France n'en mène pas large. Beaucoup d'entreprises vendent aux Français et aux Allemands, comme la Comtesse Zarkoff.

Mais au centre de toute cette constellation, on trouve Silas Corey. Ancien soldat réformé, reconverti en détective privé, il va manger à tous les rateliers pour débrouiller cette affaire d'espionnage en pleine 1ère guerre mondiale. L'idée est de mettre fin à un espion qui se fait appeler Aquila...

Superbement scénarisée, magnifiquement mise en images, cette BD est une réussite. Silas Corey en dandy cynique et matérialiste est proche de la perfection. A la fois héros et anti-héros, il incarne tout ce que l'on admire et que l'on hait à la fois.

Une série à suivre.

Silas Corey est un personnage parfait pour une intrigue politique. On ne sait pas très bien où va sa loyauté : à Clemenceau? au plus offrant? à lui-même? Et qu'est-il au juste : espion? détective? escroc? En tout cas il me plait !
Le dessins est particulièrement beau, le ton est rythmé, les planches sont dynamiques avec un découpage et des formats de cases nickel. L'ombre, le noir, très présents, collent bien à l'atmosphère du récit, ainsi que certains plans rapprochés avec un effet zoom.

J'apprécie les BD et en lis assez régulièrement. Parfois ce sont de belles surprises, parfois moins… Quoi qu'il en soit, j'ai toujours un peu de mal lorsqu'une bande dessinée est un peu trop historique. C'est idiot... Car la saga de Silas Corey est très prometteuse. J'ai emprunté ce premier tome sans savoir de quoi cela parlait (bien que la couverture propose quelques pistes : des soldats qui sautent par-dessus une tranchée, une femme aux traits chagrinés, une silhouette mystérieuse, un bâtiment étrange et un homme élégamment vêtu au premier plan). J'ai surtout été attirée par le style de dessin. le coup de crayon de Pierre Alary est d'une grande finesse, surtout au niveau des décors qui sont bien détaillés et superbement colorés par Bruno Garcia.
L'intrigue m'a satisfaite. Même si « le Réseau Aquila » est lu rapidement, les auteurs prennent le temps de planter le décor, de réaliser les scènes d'action et les discutions entre les personnages avec brio. le rythme est bien présent (enquête, espionnage, combat, révélation, etc.), ce qui permet au lecteur de ne jamais s'ennuyer. Finalement, le contexte historique n'est pas si gênant. J'ai même opté pour laisser sa chance au second tome… Espérons que la « sauce » prendra ici aussi. D'autant plus que Silas est un anti-héros plutôt intéressant qui mérite d'être approfondi. E. C.