Petit roman qui se lit facilement et rapidement.
La fille de l'oenologue Benjamin Cooker a été victime d'un accident de la route, le conducteur est décédé et n'était pas très apprécié. Son père va donc mener l'enquête à travers les vignes bordelaises pour découvrir ce qui se trame derrière tout ça...
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Un roman policier bien écrit qui se passe dans l'univers de la vigne et dans la région du bordelais et du Medoc, avec de belles descriptions des paysages et des vignobles. Et une analyse assez fine du contexte du crime qui a été commis.
Très plaisant à lire.
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Roman policier qui nous fait découvrir l'univers du vin (des vignes à la consommation.
C'est un roman policier qui se déguste avec la saveur du vin et de la nourriture.
Amateur de thriller haletant et violent passez votre chemin, vous vous y ennuierez.
Ici, on respire et on savoure...on déguste.
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Se lit comme un bon verre de rosé en compagnie d'amis.
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On grappillait crevettes et bigorneaux, huîtres et bulots, en sirotant son verre sous un soleil déclinant, tamisé par les hautes branches des pins.
De temps en temps, une poignée de pistaches ou d'amandes grillées, quelques tranches de saucisson aveyronnais ou de lamelles d'un bon fromage de Laguiole complétaient ces mises en bouches pendant que la braise couvait, prête à saisir des dorades roses, des filets de gros maquereaux marinés ou des tranches de thon saignantes. p 51
Château Margaux. Un nom qui, depuis des siècles, résonnait au-delà des frontières comme l'esquisse d'une extase promise. L'édifice apparut soudain au bout d'une allée de hauts platanes, sa somptueuse façade palladienne, ses airs de temple grec perdu dan une mer de vignes émeraude parsemé çà et là de feuilles blondes. p 20
Grangebelle avait été bâtie en des temps où l'on savait encore les vertus de la pierre, du torchis et du bois, mais en ce mois de juillet sans l'ombre d'un nuage engourdissait la bâtisse dans une torpeur étouffante. p 15
Pour lui, Margaux serait éternellement une petite fille aux yeux clairs, aux joues rosées et au nez espiègle, blottie contre un ours en peluche et pleurnichant au moindre bobo. Il lui semblait impossible qu'elle pût devenir un objet de désir. p 23
Les RG doivent probablement fouiller les poubelles et racler les tiroirs à double fond. Faisons-leur confiance , ces gars adorent se vautrer dans les petites odeurs intimes p 145
Interview de Jean-Pierre Alaux par Gérard Meudal lors de la soirée inaugurale du festival "Parcours d'auteurs : de l'écrit à l'écran" du 15 novembre 2013