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sur 941 notes
Simon correspond depuis plusieurs mois avec un certain Blue, un inconnu qui fréquente le même lycée que lui. Sans jamais se révéler leurs véritables identités, ils s'ouvrent leurs coeurs et se racontent leurs quotidiens. Mais voilà, le temps passant, Simon commence à ressentir de l'amour pour ce garçon qu'il ne connaît pas. Des sentiments nouveaux, qu'il va apprendre à connaître et à apprivoiser.

La narration alterne entre correspondances virtuelles entre Simon et le mystérieux « Blue », et des écrits tirés du journal intime de Simon. Un mode de narration original, qui permet de dynamiser le récit.

Ce livre est un bon roman jeunesse, qui aborde de nombreuses thématiques comme l'identité sexuelle, l'acceptation de soi et le regard des autres. le titre du livre est particulièrement bien trouvé, puisqu'il met en avant l'aspect humain de Simon, qui triomphe sur son orientation sexuelle. Simon est un garçon attiré par les autres garçons, mais ça ne fait pas de lui quelqu'un de différent. Un plaidoyer qui loue la tolérance et la différence. On voit bien que l'amour est plus fort que tout et tous, et que cela ne sert à rien de lutter et de se cacher derrière de fausses apparences. L'histoire de Simon et de Blue pourrait inspirer certains lecteurs et leur permettre de s'accepter tel qu'ils sont réellement.

Cette histoire permet également de sensibiliser les plus jeunes à l'usage qu'ils font d'Internet et notamment à l'impact que peut avoir le web et les réseaux sociaux sur leur vie. L'homosexualité de Simon a été révélée via un post sur un Tumblr qui recense les commérages de l'école où il étudie. Cette information IRL va avoir une conséquence sur sa vie quotidienne, puisque tout le monde va redécouvrir Simon à travers son identité sexuelle étalée au grand jour. Et tout le monde ne va pas forcément abonder dans le bon sens, puisque Simon aura le droit à quelques petits blagues et agissements homophobes de la part d'anciens camarades.

Becky Albertalli aborde ces différents sujets avec simplicité et profondeur. Les personnages sont attachants et se laissent facilement aimer par les lecteurs. J'ai particulièrement apprécié Simon, que j'ai trouvé très touchant, notamment à cause de la sincérité avec laquelle il vit sa vie. C'est un jeune garçon courageux et persévérant, mature pour son âge, et très réfléchi. Ainsi, il vous fera méditer sur la nature du coming out. Pourquoi seuls les homosexuels devraient-ils faire un coming out ? Chaque personne devrait en faire un, pour affirmer son identité sexuelle au grand jour. Comme je vous l'ai dit, en plus d'être intelligent, il ne se laisse pas marcher sur les pieds et ne se conforment pas à la norme que la société impose.

Un joli roman, bien écrit et agréable à lire, qui nous fait réfléchir sur l'identité sexuelle couplée à la période de l'adolescence. Des sujets bien traités, qui permettent en partie de dédramatiser les questions de l'homosexualité chez les adolescents. J'ai bien aimé.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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J'ai envie de comparer "Moi, Simon, homo sapiens" à un ourson en guimauve. Doux, croquant, sucré. Calibré mais délicieux.
Le personnage de Simon est tout simplement parfait. J'ai lu un certain nombre de romans ado dont le héros est un jeune homosexuel. Et rarement on a su le montrer si équilibré et entouré. Parce que si, oui, le coming out est une étape majeure dans la vie d'un homosexuel, ce n'est pas nécessairement un drame ou une source de tension (voire de rejet) avec sa famille ou ses amis. Une évidence qui fait du bien.

Le texte est entrecoupé d'échanges de mails entre deux garçons qui savent être dans le même lycée mais signent leurs courriers d'un pseudonyme.
Ce suspens autour de l'identité de Blue n'a pas duré très longtemps en ce qui me concerne, mais ce n'est pas l'essentiel. Ce que j'ai aimé suivre, c'est l'évolution des sentiments qui animent ces deux ados. Trop joli cet amour naissant sans qu'ils ne se soient jamais vu ! Les émotions de Simon sont universelles et renvoient le lecteur à sa propre adolescence. Quelle que soit sa sexualité. Et c'est précisément la réussite de ce roman.
Alors oui, on retrouve un certain nombre de clichés du roman YA se déroulant dans un lycée américain. Mais c'est tellement bien fait !
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Ce roman fait réfléchir sur la vie en général, l'acceptation de soi et de la société. L'acceptation d'une vie libre, sans se soumettre à l'avis négatif. L'approche est intéressante et attendrissante de la découverte de l'homosexualité durant l'adolescence. Je trouve que les révélations de Simon sont très bien traitées. J'aime toutes les relations entre lui et ses amis, relations qui ne sont pas toujours aisées, avec ses parents aussi...
Beaucoup d'ados vont sûrement se reconnaître à travers Simon.
C'est superbement bien conté, les évènements s'enchaînent et j'ai tourné les pages rapidement pour découvrir avec Simon, alias Jacques, la véritable identité de son fameux correspondant Blue.
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J'avais envie de découvrir "Moi, Simon, 16 ans, Homo Sapiens" alias "Love, Simon" bien avant son actualité cinématographique. Mais le temps passe tellement vite et il existe tellement de livres attirants que c'est finalement la bande annonce du film qui m'a encouragé à franchir le cap. Je remercie chaleureusement le site NetGalley ainsi que les éditions Hachette romans pour ce service presse numérique. J'ai absolument adoré ce livre.


"Love, Simon", c'est le genre d'ouvrage qui se dévore avec une facilité déconcertante. Les pages tournent et défilent à une vitesse folle. C'est fluide et particulièrement prenant. Un feel good comme on les aime avec pour thématique l'homosexualité. Becky Albertalli a réussi à écrire un livre positif, pimpant et enjoué tout en abordant des thématiques plus dures telles que le harcèlement scolaire, le regard des autres, la confiance en soi...etc


Ce qui m'a le plus plu dans ce livre ce sont les échanges de mail entre Simon et Blue. J'ai absolument adoré lire leur écrits, voir leur relation évoluer ou encore ressentir les émotions que ces courriels procurent à Simon. J'ai également beaucoup apprécié la simplicité et le naturel avec lequel ils se parlent. J'attendais chaque mail avec impatience, un peu comme Simon.
Au sujet de l'identité de Blue, je dois avouer avoir deviné avant la révélation finale. En revanche, je félicité l'auteure car au préalable elle a tout de même réussi à me balader. Et j'ai adoré ça!


En ce qui concerne les personnages secondaires, j'ai beaucoup aimé cette bande de potes. Même s'ils sont peu développés, ils sont tout de même attachants. Par contre, je n'ai pas eu de feeling particulier avec Leah. La suite de "Love, Simon", "Leah à contretemps", est dans ma pal grâce aux éditions Hachette et à NetGalley, je me pencherai donc dessus. Mais sans cela, je ne l'aurai peu-être pas lu... C'est donc un challenge à relever pour l'auteure: me faire aimer ce second opus avec ce personnage que je n'affectionne pas particulièrement. Nous verrons!


Une excellente lecture que je recommande vivement aux personnes qui souhaitent une lecture positive, émouvante et sans prise de tête. Nul doute que je regarderai le film à sa sortie en DVD! :)
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Simon correspond de façon anomnyme avec Blue. Ils évoquent ensemble leur vie quotidienne, leur famille, leur homosexualité.

La complicité grandit entre les deux jeunes. Mais Martin surprend un de leurs échanges et exerce un chantage.

Se pose alors pour le lycéen, la question de l'annonce de ses préférences sexuelles à ses parents mais aussi à ses amis.

Mais ce qui préoccupse alors le plus Simon, s'est de deviner l'identité de Blue...

Un roman très américain avec une certaine décontraction dans les discussions de toute nature et l'importance accordée à tout ce qui est extra-scolaire.

Le dévoilement des deux personnages est progressif et l'on se prend à tenter à son tour de trouver l'dentité de Blue et c'est ce qui déçoit un peu au final.

Car l'essentiel est plus dans les réflexions des deux jeunes hommes et dans l'acceptation de soi. Lorsque chacun trouve le nom de l'autre il lui permet d'apparaître au grand jour et c'est comme si la personne retrouvait ainsi son entièreté.

Il n'y a pas vraiment de conflit lors de l'annonce de leur homosexualité de la part de leur entourage mais au contraire une certaine admiration pour leur courage et leur manière de s'assumer. Intéressant.
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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L'amour n'a pas de sexe, pas de genre, pas de couleur, pas de nationalité....

(Homophobes s'abstenir de lire ce livre et de commenter cette critique ;) !)

Ce livre raconte une très belle histoire d'amour avec les joies et les tristesses de l'âge ingrat.

Pour les personnes qui ont vu le film, la base reste la même ( échange de mails et chantage) mais la forme est différente.
Je pense que le livre et son adaptation se complètent parfaitement.
Je conseille au passage la série Love, Victor ( une suite entre guillemet, les protagonistes sont différents mais nous y retrouvons Simon et Blue)

J'ai bien aimé lire ce livre car il y a beaucoup de référence à la pop culture actuelle. Avec une mention spéciale pour les fanfic Draco/Harry ! ( Les vrais comprendront haha)

On ne peut pas vraiment en dire plus sinon on finirait par révéler qui est Blue ...

Enfin, ce livre m'a également donné envie de manger des Oreo !
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Lui, Simon, 16 ans, homo, vit dans une petite ville dans la banlieue d'Atlanta. Entouré de ses deux soeurs, de ses parents, de son chien et de ses trois meilleurs amis, il file une adolescence en apparence sans trop de heurts. Son quotidien se passe entre le lycée, l'atelier théâtre, les soirées posées à discuter et jouer, sa passion profonde pour Harry Potter, les Oréo et Blue. Blue, un garçon dont l'identité lui est inconnue mais avec qui il échange une correspondance des plus troublantes. Blue, qui accompagne ses pensées, ses rêves et ses fantasmes et à qui pourtant il ne peut pas donner de visage. Blue, le seul à savoir qu'il est gay. Pour le moment. Ils se sont rencontrés sur le Tumblr du lycée, et depuis ils ont du mal à se séparer, sans réussir encore à se retrouver. le problème c'est que quelqu'un est tombé sur un de leurs échanges et s'en sert pour faire pression sur Simon.

La question du coming out est prégnante dans ce roman : comment, à qui, dans quel ordre, pourquoi, quand… Autant de questions qui tournent en boucle dans l'esprit de Simon, qui se trouve aux prises avec un silence qui dure depuis – trop – longtemps maintenant. Mais la gêne et la peur de voir les choses changer, le regard de ses amis et sa famille se modifier, de subir des moqueries, de devoir se justifier, expliquer, rassurer : c'est fatigant d'avance et cela fait autant de raisons de repousser, de ne pas savoir comment s'y prendre.

Dans ce texte plein d'humour et de délicatesse, Becky Albertalli nous parle de l'adolescence et des premières amours. Celles qui marques et remuent, qui saisissent par leur intensité et qui sont autant d'invitations à la découverte et à l'exposition : celle de soi à l'autre, et aux autres. La timidité de Blue et Jacques (Simon dans la vie réelle) quant à révéler leur véritables prénoms est des plus signifiante et attendrissante. Cette peur qui prend au ventre de décevoir ou d'être déçu, que les papillons arrêtent de battre si fort des ailes. Alors on avance à pas de loup avec eux, on se laisse brinquebaler par les plaisirs d'une vie bien entourée, les coups bas, les hésitations, les erreurs, la culpabilité, l'amitié et l'amour.
Lien : https://auxlivresdemesruches..
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Simon est un lycéen de 16 ans et est homosexuel. Il échange des mails avec Blue, mais un jour, Martin, un camarade de classe, découvre les échanges de mails entre les deux garçons. Bien décidé à se rapprocher de la belle Abby, une amie de Simon, Martin décide alors de faire chanter ce dernier.

Le roman a deux grandes lignes directrices : la première est de savoir qui est Blue, évidemment. Mais la plus importante à mes yeux est le sujet du coming-out. Volontaire ou non, il s'agit d'une expérience pas du tout enviable, surtout quand on ne sait pas quelle sera la réaction des proches. Becky Albertalli a choisi une approche assez juste à mes yeux, en évoquant les difficultés qui peuvent être rencontrées, les peurs, mais aussi les petits bénéfices qui peuvent en ressortir (l'acceptation de soi, le soutien des proches…). Si tout n'est pas noir dans le fait de sortir du placard, il faut toutefois bien admettre que l'approche de l'auteure dans ce livre est particulièrement positive : la famille le prend assez bien, les amis aussi. Pour autant, cela n'en est pas dérangeant puisqu'on s'attend à ce que tout se finisse bien.
Cela n'empêche pas Becky Albertalli d'évoquer les blagues sur les homos qui peuvent s'avérer très blessantes, même si celui ou celle qui fait la blague n'en a pas conscience. Ca ne l'empêche pas non plus de parler des insultes et comportements homophobes de certains élèves.
Un petit plus concernant une discussion que Simon a avec l'une de ses soeurs : pourquoi seul.e.s les homosexuel.le.s devraient faire leur coming-out ? Cette réflexion peut paraître drôle, insignifiante, et pourtant elle a toute son importance. Posez-vous la question ; « c'est normal » n'est pas du tout une réponse.

C'est un roman bien écrit, avec une histoire sympathique, agréable à lire. On suit la vie de Simon, on partage avec lui ses doutes, ses fantasmes, sa peur… J'ai bien aimé les personnages, et le héros est d'ailleurs très attachant.
Et, moi qui ai 10 ans de plus que Simon, je suis retombée en adolescence.
Enfin, pour faire simple : lisez-le, c'est une bouffée d'air frais à l'odeur d'Oréos !
Lien : https://malecturotheque.word..
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Bien que ma lecture ait été addictive, je n'ai pas été conquise par Moi, Simon, 16 ans, Homo Sapiens.
J'ai lu ce court roman en quelques heures, boulimiquement, dans l'espoir d'y trouver ce que je cherchais, en vain. L'addiction est venue de là, de l'attente.
J'ai d'abord été un peu perdue par les premières pages au point de revenir en arrière, croyant que ma tablette m'avait joué des tours en passant le début de l'histoire, mais non. Étrange impression que celle de prendre un récit en cours de route. La relation entre Simon et Blue est déjà trop installée je trouve.
Les premiers échanges entre eux m'ont d'ailleurs semblé confus faute d'avoir toutes les cartes en main. Je m'attendais, en outre, à ce que cette relation par écrans interposés soit au coeur du récit, mais elle est noyée dans les à-côtés de la vie de Simon jeune lycéen de 17 ans.
Les échanges électroniques sont trop peu nombreux. C'est frustrant. J'attendais avec impatience le prochain contact, mais à chaque fois il n'en ressortait pas grand-chose. Je n'ai pas senti ni ressenti la complicité puis l'attachement arriver et enfin le sentiment amoureux se créer entre Simon et Blue. L'émotion est pourtant ce que je recherche dans une lecture. Et là rien.
Quand enfin ils se découvrent, c'est mignon, mais sans plus et encore une fois noyé dans le reste, la famille, les amis.
Je n'ai pas bien compris où l'autrice voulait m'emmener, quel était le message, si tant est qu'il y en ait un.
Le coming out de Simon et de Blue par la même occasion n'a pas été traité comme je l'imaginais. Tout est trop lisse, trop facile.
Il m'a manqué de la profondeur tant dans le récit que dans le style. Il m'a manqué du relief dans l'écriture et dans les personnages eux-mêmes auxquels je ne me suis pas attachée. Il m'a manqué de l'émotion.
Le sujet est à mon sens survolé. L'idée était bonne, mais mal exploitée, pas travaillée au coeur et au corps. Dommage.
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Simon Spier entretient une relation épistolaire avec le mystérieux Blue. A l'ère du numérique, les deux adolescents s'échangent bien évidemment des e-mails, plutôt que des lettres. Tout bascule pour Simon lorsque Martin Addison tombe par inadvertance sur son compte Gmail et la correspondance qu'il contient. Commence alors un chantage qui va bousculer le quotidien de Simon.

La difficulté avec les livres audio réside avant tout dans l'appréciation ou non de la voix du lecteur. Pas toujours évident de s'habituer à cette nouvelle voix qui entre dans votre vie pour vous raconter une histoire pendant des heures. Avec Gauthier Battoue, le choix s'est avéré judicieux et l'écoute n'en est devenue que plus facile.

Quant à l'histoire, le premier point positif, c'est son approche "lumineuse". Pour les quelques souvenirs de lectures sur le thème de l'adolescence et de l'homosexualité que j'ai encore en mémoire, l'ensemble me semble plutôt dépressif et voilé. Certes, Simon n'a pas fait son "coming out", point sur lequel je vais revenir un peu plus tard, mais il n'en est pas moins à l'aise avec sa sexualité et sait que son entourage n'en sera pas chamboulé outre-mesure. de plus, l'humour omniprésent et l'intrigue presque policière (qui est ce mystérieux Blue ?) allègent allègrement l'atmosphère générale. D'ailleurs, le mystère autour de Blue est le second point positif du roman. J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre cette idylle naissante et me suis laissé embarquer dans l'investigation pour découvrir l'identité de Blue. Investigation qui conduit Simon à dresser le portrait sexualisé des potentiels candidats, détail qui me semblait jusqu'à présent réservée aux personnages féminins dans une littérature ouverte à un large public.

Becky Albertalli n'en oublie pas pour autant les questionnements et les problématiques autour de l'homosexualité à l'adolescence. Ainsi, Simon n'échappe finalement pas à la haine à travers moqueries et clichés dès son outing. Outing en soi déjà violent puisqu'il lui ôte, de fait, toute possibilité de choix quant à la manière d'évoquer sa sexualité avec les autres. L'auteure questionne également, et à juste propos, l'évidence d'un coming out pour les homosexuels (mais on peut bien évidemment étirer l'idée vers toutes les orientations existantes). En effet, nous vivons dans une société à ce point hétéronormée (sans oublier sexiste, histoire d'en rajouter une couche) qu'il semble logique, pour tout le monde, que toute personne s'éloignant un tant soit peu de l'hétérosexualité se doit d'en faire l'annonce publique. D'où la question de Becky Albertalli, à travers Simon, pourquoi les hétéros échappent-ils encore à ce coming out ? Autrement dit, pourquoi l'hétérosexualité est-elle toujours la seule orientation perçue et admise comme normale ? Question d'autant plus pertinente à l'heure où les orientations sexuelles se diversifient au point d'éclater le modèle initial hétéro vs homo.

En conlusion, Becky Albertalli propose un récit drôle, intelligent et bienveillant sur un thème qui malheureusement suscite encore beaucoup de haine et de violence. Ses personnages, nombreux, sont attachants mais jamais délaissés. Chacun a sa place voire son intrigue secondaire. de plus, au-delà de l'orientation sexuelle, l'auteure aborde la sexualité masculine, sans tabou et avec justesse (là encore, il me semble que l'évocation de la masturbation ou du premier rapport sexuel soit rarement traitée aussi naturellement, voire traitée tout court, dans la littérature jeunesse et à large public). Tout ça pour dire que j'ai passé un très bon moment d'écoute et j'en remercie Babelio et les éditions Audiolib.

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