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EAN : 9782603025123
224 pages
Delachaux et Niestlé (02/02/2017)
4.5/5   10 notes
Résumé :
Une chenille acrobate, un groupe d'insectes qui patinent sur l'eau, des tortillons de vase sur la grève, une bourse de soie dans un pin, un coeur de libellules au bord de l'étang, un nid douillet sous une vieille tôle, une feuille de graminées pliée en Z... Qu'est ce tout cela peut bien signifier ?
150 scènes de la nature les plus remarquables, classées par saison, pour comprendre le langage parfois mystérieux de la nature.
150 illustrations en couleur... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique

"Les plantes attaquées par les pucerons sont souvent couvertes d'un liquide poisseux, sucré si on le goûte du bout de la langue." (101)

Ce livre me rappelle l'époque où je commençais tout juste mes observations naturalistes, enthousiasmée par la moindre nouveauté, engrangeant connaissances et découvertes à chaque sorties, fût-elle modeste. Il me fait prendre conscience, par la même occasion, du chemin parcouru et de mon intégration inconsciente à l'environnement (ainsi que de ma fréquentation assidue des publications Delachaux et Niestlé). Car au premier abord, je n'y ai pas trouvé beaucoup de surprises. Bien sûr, je ne retiens pas systématiquement les noms de l'ips typographe, de la funaire hygiométrique ou du carpocapse des pommes, mais la trace de leur présence m'est aussi familière que le bol dans lequel je bois mon thé au petit déjeuner. En fouinant dans le détail, j'y ai pioché quantité de petits savoirs - on ne peut jamais tout retenir. Les subtilités du cocon du petit paon de nuit, les différences de goût en matière de décoration intérieure du merle et de la grive (soit dit en passant, je n'ai, à ma connaissance, jamais vu de grive, grande perplexité qui habite ma vie de naturaliste balbutiante, cet oiseau étant censé être très commun), ou le système pileux insoupçonné du ver de terre ont fait frétiller mes vibrisses. Je m'en vais attendre le printemps pour lécher le miellat sur les blettes envahies de pucerons (ce qui ne me serait jamais venu à l'idée par moi-même, j'espère que Vincent Albouy est sûr de son coup !)
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J'ai bien aimé ce guide qui se découpe en quatre parties.
À chaque saison on peut découvrir les merveilles et les mystères de la nature. Cachés sous l'écorce, sous une pierre, sous une une fleur, dans une flaque d'eau... chaque petit insecte se débrouille pour se nourrir, se défendre et se reproduire. Il se fait allié avec les plantes, mais parfois il se fait aussi piéger.

Les dessins et les explications sont très claires et passionnantes. Il ne me reste plus qu'à prendre ma boussole de botaniste, mes bottes ou ma casquette, et d'aller voir de mes propres yeux ce qui brille, gigote, tisse, pond, meurt, vole ou rampe.

Je remercie la masse critique de Babelio et les Éditions delachaux et niestlé pour ce guide des curieux de nature, qui fourmille de découvertes et est très bien illustré.
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Je vous présente un livre documentaire paru en janvier 2017 que j'ai eu le plaisir de recevoir grâce à la Masse Critique de Babelio que je remercie, ainsi que les Editions Delachaux et Niestlé.
Combien de fois nous sommes nous posés des questions durant nos balades en famille sur ce que l'on voyait sans savoir y répondre ou en faisant des suppositions sans chercher ensuite à les vérifier ?
Et bien, le Guide des curieux de nature est le livre idéal à ce sujet pour comprendre les traces de vie que nous croisons lors de promenades, pour comprendre les attitudes et les comportements des animaux, gros ou petits, indifférents à notre présence ou méfiants, que nous croisons à la campagne, en forêt, en montagne ou au bord de mer.
Il s'adresse aux amoureux de la nature en offrant quelques clés de base pour mieux l'appréhender. Pour cela, ce sont 150 scènes illustrées de dessins précis d'observations naturalistes dans les jardins, les bois, les friches, les prés, les marais, les montagnes, les plages ou la garrigue que vous trouverez.
Et pour faciliter sa lecture, le guide est divisé en quatre parties selon les saisons pour des observations plus susceptibles de se produire à une période qu'à une autre.
Les dessins sont très clairs et significatifs.
Chez nous, il intéresse toute la famille pour allier le plaisir de la marche à la possibilité de pouvoir s'expliquer ce que l'on peut trouver de particulier sur notre chemin.
Le guide est agrémenté de nombreux conseils avisés sur l'habillement, le matériel que l'on trouve facilement chez soi pour collecter et observer ensuite plus en détail à la maison tout en respectant les règles de bon sens pour préserver la nature.
Et pour ceux qui souhaitent aller plus loin, le matériel spécialisé dans ce domaine est indiqué en fin d'ouvrage avec, pour finir, une documentation riche et diverse, de quoi susciter une vraie vocation de naturaliste.
Vraiment, ce guide est très agréable d'utilisation et à la maison nous l'avons tous déjà adopté lors de nos sorties. Cela rend les balades encore plus amusantes en suscitant un nouvel intérêt en alliant le savoir au plaisir. A mettre entre toutes les mains des petits et grands curieux de Nature !
www.lebonheurauquotidien.over-blog.com
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Dans ce "Guide des curieux de nature" vous trouverez plein de petites anecdotes sur les insectes, animaux, plantes, classées par saisonnalité.

Je n'ai pas tout retenu mais j'ai découvert plein de petits trucs très intéressants. Les illustrations permettent de bien comprendre le texte qui, parfois, utilise des termes un peu obscurs pour les non-initiés.

C'est un livre qui se picore et qui permet d'observer autrement certaines choses de la nature pendant les balades ou dans son jardin.

En bonus, l'auteure propose des astuces pour préparer ses balades. Notamment, le matériel adéquate.
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Merci encore à babelio ainsi qu'aux éditions delachaux et Nestlé pour la découverte de ce petit trésor.
Tout d'abord le contenant : un livre assez épais, joli et agréable.
Les illustrations sont jolies et d'une belle précision. Cet ouvrage a répondu à des questions que je m'étais déjà posées, et m'a surtout appris beaucoup d'autres choses.
Ce livre est très intéressant, que ce soit pour un campagnard ou un habitant de la ville, et que l'on ai 10 ans, 30 ans ou 60 ans.
Ce livre commence par quelques pages de conseils pratique de base, puis il est organisé en 4 parties ( 4 saisons ) ce qui est très judicieux car il nous permettra de nous y replonger régulièrement et plus facilement en fonction des saisons.
Ce livre porte bien son nom.
Merci encore
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Des escargots au bout d'une tige

Sur la dune, les plus hautes tiges des graminées ploient sous une charge inhabituelle. Des grappes de petits escargots blanchâtres à fines bandelettes noires s'accrochent à leur sommet. Par endroits, ils sont si serrés que la tige n'est plus visible. L'escargot des dunes échappe ainsi à a fournaise du sable surchauffé par le soleil en pleine journée. Sa couleur très claire, renvoyant la majorité des rayons solaires sans les absorber, contribue aussi à ne pas trop élever sa température corporelle. La surface de la dune est un vrai four au soleil. Elle et si chaude qu'il et difficile de marcher pieds nus sans ressentir une sensation de brûlure.
Le corps gorgé d'eau des escargots est très sensible au dessèchement. Beaucoup savent se protéger en s'enfermant dans leur coquille par un opercule étanche. ceux des dunes utilisent ce procédé, collé les uns aux autres avec de la bave. Mais ils doivent aussi éviter de cuire dans leur coquille comme dans une Cocotte-minute. La surface du sol est à fuir absolument.
La dune est un petit désert. La végétation est rare et dispersée, au ras du sol souvent. Les hautes tiges permettant de s'éloigner suffisamment de la fournaise du sable sont peu nombreuses.Le même refuge est alors utilisé par de nombreux individus, poussés par leur instinct à monter le plus haut possible après les pérégrinations de la nuit.
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Les signaux des vers luisants

Au début de l'été, dans les endroits herbeux un peu humides, s'allument lorsque l'obscurité est tombée les petits falots vert pâle des vers luisants. L'espèce étant grégaire, les points lumineux s'observent rarement seuls.
La lumière froide produite par le ver luisant est le résultat du métabolisme de l'insecte. Elle est émise en permanence, et apparaît déjà chez les jeunes larves. Cette lumière n'est visible que la nuit, quand l'intensité lumineuse a fortement baissé. Vous pouvez vérifié le fait si vous en trouvez un dans la journée. En l'enfermant au creux de vos deux paumes, vous le verrez briller dans la pénombre.
Les femelles s'accrochent aux tiges des hautes herbes et exposent leur tache lumineuse. C'est un signal envoyé aux mâles pour la reproduction. La femelle, en effet, est sans ailes, ayant gardé l'aspect vermiforme de la larve ; aussi ses capacités de déplacement sont-elles très limitées. Le mâle, au contraire, a l'allure typique d'un coléoptère et vole parfaitement. Ses gros yeux lui permettent de repérer les femelles de très loin.
Larves et adultes sont des prédateurs d'escargots. Ils injectent leur salive dans les tissus de leur proie. Cette sécrétion commence par paralyser le mollusque, le tue, puis elle liquéfie rapidement les chairs, aspirées goulûment par les insectes. Quand ils relâchent la coquille, celle-ci peut être vide et parfaitement propre.
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La disparition des fleurs des moissons.

Les tableaux des peintres impressionnistes en témoignent : les champs de blé d'autrefois étaient colorés de fleurs de bleuet, de coquelicot, de nielle ou de chrysanthème des moissons. Aujourd'hui, sauf dans quelques régions de montagne, ce joli spectacle a quasiment disparu.
L'évolution de l'agriculture a été fatale à ces fleurs introduites chez nous en même temps que les céréales par les premiers agriculteurs du néolithique. Autrefois, il était impossible de s'en débarrasser. Mûres en même temps que la céréale, les graines tombaient au sol ou étaient ressemées à l'automne avec les grains impossibles à nettoyer. Puis vinrent les trieuses mécaniques, les batteuses, les moissonneuses.
Beaucoup de fleurs des moissons n'y résistèrent pas et devinrent de plus en plus rares. Mais le coup fatal est venu des herbicides chimiques dont l'emploi s'est généralisé au milieu du XXe siècle, des semis mécaniques très drus et des engrais chimiques.
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L'examen des troncs permet de mesurer la qualité de l'air de l'endroit. Si aucun lichen n'est présent, l'air est très pollué. La présence de la lécanore seule indique une concentration encore forte de SO2. Si quelques xanthories sont présentes, l'air n'est que modérément pollué. La présence de la parmélie, et encore mieux de l'usnée fleurie, signale un air propre, sinon pure.

[p55]
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Vidéo de Vincent Albouy
Vincent Albouy. Surprenants insectes.
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