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Esad Ribic (Illustrateur)Rafael Albuquerque (Illustrateur)
EAN : 9780785148562
112 pages
MARVEL - US (29/06/2011)
4/5   1 notes
Résumé :
There are innumerable and varying potential futures awaiting mankind. Between them exists only one constant, only one common thread: the rise of the Deathloks! Seeded in our present, they grow, a time virus spreading across all possibilities, infiltrating the fate of mankind. One thing stands in their way: a man who shouldn't exist. They come in waves, an army of time displaced Deathlok troopers made from Earth's greatest warriors: Captain America, Spider-Man, Elekt... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à The Apocalypse solution (épisode 1 à 4) qu'il faut avoir lu avant. Il contient les épisodes 5.1 et 5 à 7, parus en 2011. Tous les scénarios ont été écrits par Rick Remender.

Épisode 5.1 (illustrations de Rafael Albuquerque) - C'est le grand retour des Reavers : des mercenaires cyborgs, anciennement hommes de main de du Club Hellfire, et déchiquetés par les griffes de Wolverine. Ils sont menés par Lady Deathstrike (Yuriko Oyama). Ils attaquent X-Force (Wolverine, Deadpool, Archangel, Fantomex et Psylocke) et semblent avoir 2 objectifs distincts.

En février 2011, Marvel Comics introduit le concept des épisodes "point 1". L'idée est de proposer aux lecteurs un épisode qui facilite l'accessibilité à la série, en expliquant qui est qui et les liens entre les uns et les autres à ce point de la série. En ce qui concerne "Uncanny X-Force", il est étrange qu'arrivé à son seulement cinquième épisode, elle ait déjà besoin d'un nouveau point d'entrée. La réalité éditoriale est surtout que ce dispositif permet de rajouter un épisode en plus des 12 mensuels. À la lecture, Rick Remender se sert de ce numéro supplémentaire pour indiquer au lecteur que la résolution finale du tome précédent (la fameuse solution apocalyptique) a des répercutions sur le long terme, et que l'équipe X-Force se coupe irrémédiablement des autres X-Men par ses agissements. Ces constats sont intégrés naturellement au combat brutal contre ces cyborgs redoutables et méchants.

Albuquerque réalise une mise en page très dynamique mettant en valeur la sauvagerie des uns et des autres, la brutalité des coups, avec une maîtrise du langage corporel qui transcrit bien l'état d'esprit et les émotions des protagonistes, lors des phases de discussion. Il s'exonère des décors pendant les phases de combat, ce qui brise la sensation d'immersion. La mise en couleurs de Dean White est assez originale, avec une apparence de peinture (peut être digitale).

Épisode 5 à 7 (dessins d'Esad Ribic, encrage de John Lucas) - Fantomex effectue un petit séjour dans sa base secrète pour vérifier l'état de The World. Il constate des évolutions inquiétantes. Il profite de ce temps libre pour rendre visite à sa mère où il est attaqué par un groupe de Deathlok (des intelligences artificielles ayant pris possession du corps de plusieurs superhéros Marvel).

Pour cette histoire, Rick Remender développe les thèmes initiés par Jason Aaron dans Tomorrow Dies Today, le troisième tome de la série "Wolverine, weapon X". Il reprend à la fois le principe de plusieurs Deathlok, ainsi que celui de The World, introduit au départ par Grant Morrison dans New X-men Collection 3 (en même temps que Fantomex). le résultat demande une connaissance solide de ces éléments de la part du lecteur pour saisir les enjeux de l'histoire. Il montre aussi que Remender a l'art et la manière d'incorporer ces éléments développés par d'autres scénaristes en les respectant, tout en jetant un nouvel éclairage dessus. D'un coté The World sert de prétexte à l'affrontement entre X-Force et les Deathlok, mais Remender réussit à respecter le concept inventé par Morrison, sans l'affadir ni l'abêtir. de l'autre pour les Deathlok, il se sert des fondations établies par Rich Buckler dans la série initiale de Deathlok en 1974 (Marvel Masterworks: Deathlok 1), tout en construisant du neuf avec. Ce n'est pas le même Deathlok, mas le concept de départ est respecté, sans dénaturer la première version avec Luther Manning. Pour ces 2 points, Remender a gagné mon respect de fan de Morrison et de Deathlok.

Mais par certains cotés, ces 3 épisodes semblent parfois un peu superficiels et plus destinés à fournir des séquences d'action impressionnantes qu'une histoire consistante avec des enjeux significatifs. Remender se garde bien de donner des détails sur ce qui se trame réellement dans The World, et les Deathlok servent de chair à canon, sans que Remender fouille les conséquences de leur possession de corps de superhéros. Et la personnalité de Deadpool a du mal à ressembler à son incarnation dans sa série mensuelle, comme si Remender avait du mal à trouver la voix du personnage.

Esad Ribic utilise un style qui repose sur des contours délimités par des traits fins, des décors bénéficiant d'une conception élaborée et donnant un sentiment d'étrangeté au lecteur. Il profite un peu des paysages enneigés pour s'exonérer des décors, mais sans abuser de ce raccourci. Il propose des illustrations qui permettent de se projeter dans ces affrontements, et de partager les sentiments des personnages. La mise en couleur est réalisée par Matthew Wilson qui aime bien les teintes pourpre et émeraude. Cela confère une ambiance assez particulière à chaque scène. Les pages bonus proposent une page de script de Remender (épisode 7, pages 2 & 3). le lecteur découvrent ensuite les crayonnés correspondant d'Esad Ribic, puis les mêmes 2 pages encrées, puis les mêmes 2 pages avec la première couche de couleurs et les indications sur les sources lumineuses, et enfin les pages finalisées. Cela forme une séquence assez instructive sur le travail nécessaire pour aboutir au produit fini. Et Deathlok par Esad Ribic en impose vraiment.

Rick Remender trouve un équilibre instable entre le recours à des éléments de l'univers partagé Marvel, une histoire menée par l'action, des personnages préoccupés par les conséquences de leurs actions, une violence graphique, des sous-entendus plus ou moins significatifs et une volonté claire de ne pas se reposer sur le statu quo. Certaines séquences bénéficient d'un état de grâce où tous ces éléments se combinent pour former un tout parfait, d'autres souffrent un peu lorsqu'une composante est mal maîtrisée. Les illustrations pêchent parfois de la chaîne de production et des délais, mais elles emmènent le lecteur dans un monde imaginaire assez riche et prenant. La suite se trouve dans The Dark Angel saga, book 1 (épisodes 8 à 13).
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