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Les damnés de l'or brun tome 1 sur 1

Alcante (Autre)Fabien Rodhain (Autre)Francis Vallès (Autre)Jean Van Hamme (Autre)
EAN : 9782344041765
56 pages
Glénat (04/05/2022)
3.11/5   9 notes
Résumé :
Le goût amer du chocolat.

Brésil, 1822. Sur ce territoire encore sous domination portugaise, les plantations prospèrent et les notables se pressent au port de Salvador pour trouver des esclaves aptes au travail. C’est là que Dom Louis et son frère cadet Tiago espèrent repérer, eux aussi, des hommes robustes. Mais, subjugué par sa beauté, Dom Louis repart avec une jeune esclave, Maïra ! Ce n’est bien sûr pas du goût de leur père, qui a besoin de main d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Didier Alcante nous propose une saga familiale dans la tradition de Jean van Hamme qui signe d'ailleurs un petit texte assez sympa dans la préface. Cela rappelle en effet l'époque des « Maîtres de l'orge ». On retrouve d'ailleurs le dessinateur Francis Vallès dans cette aventure brésilienne sur fond d'exploitation du cacao (l'or brun) et surtout sur fond d'esclavage.

Il y aura en tout 3 volumes sur 3 époques différentes : 1822 à Salvador, 1850 à Sao Tomé et enfin 1878 à Paris. le premier tome arrive à tenir la plupart de ses promesses. A noter que le Brésil était sous domination portugaise en 1822 avant de faire une révolution pour son indépendance comme beaucoup d'états d'Amérique Centrale et d'Amérique du Sud.

Dès le début, j'ai accroché au graphisme de Francis Vallès. Je le trouve certes classique mais fluide et souvent franchement élégant. J'aime ce genre de dessin plein de personnalité et de maîtrise. Les protagonistes sont vraiment réussis avec de bonnes expressions compréhensibles. Les ambiances sont bien rendues et les décors brésiliens sont superbes.

On pourra seulement regretter des personnages peu attachants notamment les deux frères qui se déchirent brutalement. Pourtant, cela avait bien commencé avant de se dégrader presque de manière artificielle au gré des événements. Il est vrai que cette accumulation n'est pas très crédible mais bon, passons.

En résumé, une histoire qui reprend nombre de clichés mais qui se laisse lire plus ou moins agréablement.

Au final, je suis tombé à moitié sous le charme de cette chronique familiale. Cela devient un petit phénomène de mode sur le mode de la gastronomie associé à l'histoire d'une famille. Quand on dégustera du chocolat, il faudra se rappeler de toutes ces plantations et de ses esclaves y travaillant sans relâche. Chocolat et esclavage ont toujours fait bon ménage. C'est vrai que ce n'est certes pas la première idée qui nous vient à l'esprit.
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Une nouvelle saga familiale avec des frères ennemis autour d'une femme mais pas par amour, uniquement par avidité. Deux frères au Brésil au XIXeme siecle, en 1822, l'ainé est l'héritier légitime d'une plantation de cacao, le second a décidé qu'il se marierait avec l'héritiere de la plantation voisine, Julia.
Sauf que leur père a décide que ce serait mieux que les deux plantations fusionnent en une, ruinant les plans de Tiago et s'attirant sa rage.
Un vrai mélo avec rivalité fraternelle. Quant au chocolat...c'est pour le moment plus un pretexte qu'un vrai sujet. Un peu caricatural avec belle esclave exploitée et contexte historique (indépendance du Bresil) plutôt plaisant. A voir sur un second tome.
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La face cachée du cacao
Si le chocolat fait le bonheur des petits et des grands, ses saveurs subtiles masquent son amertume saumâtre… Dans le sillage de l'édifiant documentaire de Paul Moreira, Les Damnés du Chocolat, Alcante et Fabien Rodhain au scénario et Francis Valles au dessin nous entraînent dans les coulisses de l'histoire la production des fèves de cacao, nous révélant qu'aujourd'hui comme hier, si cette denrée rare et précieuse arrive sur nos tables européennes, c'est que d'autres ont versé de la sueur, des larmes et du sang.

Le premier tome de cette saga familiale nous entraîne dans les Brésil des années 1820 pour y suivre les rivalités entre deux frères qui vont se muer en haine farouche, sur fond d'esclavagisme et de guerre d'indépendance. Malgré la noirceur de l'âme des principaux protagonistes, cette amorce s'avère aussi entraînante qu'édifiante…

Destiné à un large public, on ne peut qu'espérer que cette série poussera de nombreux lecteurs à prendre le temps de s'intéresser à la provenance des fèves de cacao utilisées pour fabriquer le chocolat qu'ils consomment, malgré une traçabilité trop souvent limite. Car, aujourd'hui encore, c'est contraints et forcés que des cultivateurs, dont de nombreux enfants, travaillent pour produire une bonne partie du chocolat mondial… Et c'est en agissant en consommateurs avisés et responsables que les choses pourront changer…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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critiques presse (4)
BDGest
06 septembre 2022
Lecture balisée d’épisodes téléphonés et de coups de théâtre devinables des pages à l’avance, malgré un thème passionnant, Salvador, 1822 ne possède que bien peu d’attraits pour accrocher le lecteur. Espérons que la suite sera plus consistante et, surtout, plus engageante.
Lire la critique sur le site : BDGest
ActuaBD
21 juin 2022
Cet album est conseillé à des lecteurs amateurs d’histoires classiques menées par des auteurs expérimentés qui servent un produit de qualité destiné aussi bien au plus large public qu’à un cercle raffiné de connaisseurs, comme ces artisans-chocolatiers inventeurs de saveurs.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
LigneClaire
16 mai 2022
On sait très vite comment les pièces vont se mettre en place. Les frères, la belle Indienne, le chocolat, amours et perfidies, cacao et esclaves évadés, indépendance, testaments, trahisons, on en passe et le premier tome bat les cartes.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Sceneario
09 mai 2022
Les Damnés de l’Or brun peut aussi être considérée comme une oeuvre engagée. S’il s’agit bien d’une fresque historique et romanesque au parfum d’aventure, c’est aussi l’occasion de découvrir la face sombre du chocolat. Car, aujourd’hui comme hier, l’exploitation de la fève de cacao est aussi liée à l’exploitation… humaine !
L’album pose donc de vrais cas de conscience. Ses deux premières planches, notamment, se déroulent de nos jours. Deux pages qui suffisent pour bien résumer les enjeux !
Place ensuite au XVIIIe siècle, direction le Brésil, ses cultures et ses esclaves.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
L'esclavage n'est peut-être pas une si bonne chose.
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Videos de Alcante (15) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  Alcante
Dans le 171e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Whisky san, que l’on doit au scénario conjoint de Fabien Rodhain et Didier Alcante ainsi qu’au dessin d’Alicia Grande et qui est édité chez Grand angle. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie de l’album L’honorable partie de campagne que l’on doit au scénario de Jean-David Morvan qui adapte l’ouvrage de Thomas Raucat, mis en dessin par Roberto Melis et édité chez Sarbacane - La sortie de l’album Jusqu’ici tout va bien, adaptation d’un roman de Gary D. Schmidt par Nicolas Pitz et que publient les éditions Re de Sèvres - La sortie de Sous la surface, le deuxième tome de la série Le lait paternel que nous devons à Uli Oesterle et aux éditions Dargaud - La sortie de l’album Les 100 derniers jours d’Hitler, adaptation d’un ouvrage de Jean Lopez par Jean-Pierre Pécau au scénario, le duo Senad Mavric et Filip Andronik au dessin et c’est édité chez Delcourt - La sortie du premier album sur deux de Quand la nuit tombe, un titre baptisé Lisou que l’on doit au scénario de Marion Achard, au dessin de Toni Galmès et c’est édité chez Delcourt - La réédition en couleurs de l’album Orignal que l’on doit à Max de Radiguès et qui est sorti chez Casterman
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