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Citations sur 37° centigrades (7)

On sait bien que, depuis que le monde est monde, le gouvernement est toujours à l'entière dévotion des classes possédantes.
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Dans les commencements, c’était du délire. Vous êtes trop jeunes, vous ne pouvez pas savoir, mais il y avait des gens, dans ces temps-là, qui couraient consulter jusqu’à quatre fois par jour, rien que pour le plaisir de de déshabiller devant des blouses blanches. Des médecins toujours aimables, toujours bienveillants. Avec un petit mot gentil pour tout le monde, les incurables, les hystériques, les malades imaginaires. Et puis il y avait les fous, ceux qui ne ménageaient en rien leur santé, puisqu’aussi bien, disaient-ils, si on tombe malade, les médecins sont là pour nous guérir en un clin d’œil.
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Tu veux donc rester
Un pauvre type toute ta vie ?
Qu’attends-tu pour acheter
Une troëncin ?
Troëncin !
70 000 par mois.
Rien à payer d’avance.
Troëncin !
Le levacar qui s’impose et triomphe.
Troëncin !
Troëncin !
Troëncin !
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Le temps se traîne, interminablement. On ne saurait l'évaluer. C'est un flux continu qui se nourrit de secondes ; une longue torpeur où n'affleurent que des pensées amères.
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Le groupe le plus puissant, c'est celui des médecins, poursuivait imperturbablement Crescenzo. Il l'est tellement qu'il a même réussi à mettre l'église sous sa coupe. Il y a toujours eu des frictions entre médecine et religion, entre ceux qui soignent le corps et ceux qui soignent l'âme, entre le ciel et la terre. Aujourd'hui la balance semble nettement pencher du côté du corps et de la terre. Le monde a une telle fureur de vivre qu'il n'a plus le temps d'écouter les curés. Le corps a gagné la bataille idéologique et le médecin la bataille financière. (p. 46)
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La sagesse chinoise nous avait donné la bonne formule ; mais la cupidité occidentale a tout gâché. C'était à prévoir. Et il aurait fallu empêcher dès le début que la clique des médecins devienne toute puissante. Il aurait également fallu que la loi fixe des tarifs équitables. Et puis, surtout, nous n'aurions jamais dû permettre au zèle intempestif de nos modernes Esculapes de s'immiscer peu à peu dans la vie privée de chacun, et de nous étouffer. Aveugles ou bien d'esprit obtus, nos législateurs n'ont rien vu de tout cela. Ou alors, s'ils en ont eu vent, quelqu'un a du dénouer les cordons de la bourse, et la loi a fini par passer. (pp. 43-44)
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- Bonjour, dit le petit homme de la CMG.
Nico ressortit une main, juste le temps de la brandir et d'agiter les doigts en un salut qui se voulait cordial, puis essaya de filer, de l'air de celui qui n'a rien à se reprocher.
Mais Esposito l'empoigna par le bras :
- Gilet de corps ?
- C'est bon, déclara le jeune homme.
- Tricot de laine ?
- Je l'ai, je l'ai !
- Bien, dit sans se démonter le petit homme de la CMG, mais on ne prend jamais assez de précautions, Monsieur Berti. Le mois d'avril est traître, n’ôtez pas votre pardessus ; sinon c'est l'amende. (p. 6)
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