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Critique de Rusen


Publiée dans la collection Dyschroniques aux éditions le Passager Clandestin, rééditant des textes « interrogeant la marche du monde, l'état des sociétés et l'avenir de l'homme », cette nouvelle italienne, signée d'un auteur qui m'était jusqu'alors totalement inconnu, prend place dans un monde dans lequel les mutuelles sont devenues de véritables multinationales obligeant les gens à consommer leurs médicaments via des textes de lois et autres annonces et publicités criardes, règles dûment contrôlées par des patrouilles de la Commission Supérieure de Vigilance n'hésitant pas à verbaliser sévèrement.

Nico se révolte et entreprend de se passer de sa mutuelle, en particulier afin de s'offrir une voiture, symbolisant ici la liberté, l'émancipation et la réussite sociale, mais également le début du consumérisme de masse, dans cette nouvelle rédigée en plein « miracle économique italien ».

Si la nouvelle en elle même reste très (trop?) classique dans son déroulement, 37° Centigrade nous plonge en pleine dystopie, avec ses multinationales privées devenant plus puissantes que les gouvernements, et nous propose également une belle critique du consumérisme de masse et du marketing à outrance.
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